Avant le chabbat de Sim'hat Torah, nous avons pu entendre des choses effroyables, telles que « Je ne suis pas ton frère », « Nous sommes deux peuples », « Nous n'avons plus l'intention de nous enrôler à l'armée » et bien d'autres encore. Mais soudain, tout a changé. Tous, ou presque, ont retrouvé une merveilleuse unité, les pourcentages d’enrôlement dépassent les 100%, et même certains sont revenus de l'étranger, dès qu'ils ont pu venir rejoindre leurs frères.
La campagne militaire continue. La continuation de la campagne nous oblige à trouver en nous-mêmes les forces d'une grande bravoure. Ce n'est pas seulement le courage de commencer, mais aussi le courage de persévérer. Nous avons déjà franchi les premiers pas et la percée initiale, et maintenant nous entrons dans les étapes essentielles de la campagne. La guerre est longue, complexe, avec des hauts et des bas, des morts au combat, des moments de douleur et de peine, tout n'est pas facile ni aisé. Et malgré tout cela, nous devons aller de l'avant.
Il y a un commandement dans la Torah, qui apparaît dans la parasha Shoftim et que Nahmanide cite dans son Sefer Hamitsvot :
"La cinquième mitsva nous ordonne, lorsque nous faisons le siège d'une ville, de laisser un côté non assiégé, afin qu'ils puissent s'enfuir de là s'ils le désirent."
Traduction de Machiv Harouah
Au niveau du vécu psychologique qu’a traversé la société israélienne durant la guerre des Épées de Fer, on peut décrire un certain nombre d'étapes successives : la première phase a été le choc de la prise de conscience que l'État d'Israël était sur le point d'être anéanti ; la seconde a été le redressement miraculeux et la mobilisation de (presque) toute la nation pour la campagne ; la troisième phase est rattachée au combat héroïque et au sentiment de victoire ; et la quatrième étape, dans laquelle nous nous trouvons actuellement, est l'impression de piétinement et les tweets emprunts de faiblesse visant à arrêter les combats.
Dieu merci, nous sommes en train de gagner la guerre. Bien sûr, nous n'aimons pas du tout la guerre, nous détestons la guerre, nous aimons toute l'humanité - mais si nous sommes attaqués, nous nous défendons, et nous sommes obligés de vaincre, et nous vainquons.