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Fêtes et Calendrier

“Lou’ah HaTorah”, le calendrier hébraïque fait vivre, par un itinéraire d’expériences spirituelles, à travers le temps de l’année, toute la signification de l’histoire du monde. Il est monothéiste, les années sont solaires, les mois lunaires, mais la recherche de la vérité absolue se trouve dans la correspondance des deux dimensions ensemble et dans leur unité.

 

1er et 2 Tichri 5784

Roch Hachana

Rosh Hashana est appelé Jour de Souvenir de toute la mémoire du monde, car le fondement de la foi hébraïque est de se souvenir à chaque instant, éternellement, dans le temps de la foi et celui de l’évènement, que le monde a un Créateur. Il devient donc évident de rappeler dans le calendrier de la Torah, dès le début du renouvellement de l’année, que le monde fut créé et que la manière d’être de notre monde est d’être créature. Le monde reçoit l’être qui le fait exister en tant que créature.
Or la liturgie de Rosh Hashana est tout entière consacrée à la conduite du Jugement, au repentir des fautes qui viendraient du côté de l’âme, c’est-à-dire que la Tradition hébraïque a perçu un lien indéfectible entre la notion de création du monde et le fondement de la morale selon la Torah. Ainsi, l’Assemblée des croyants rappelle, dans une même affirmation, l’expression de la foi en Dieu Créateur et le fondement de la morale selon la Loi, dans l’espérance du salut au Jour du Jugement.

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Du 1er au 9 Tichri 5784

Les 10 jours de Pénitence

La période de Rosh Hashana à Yom Kipourim, est consacrée à la Téshouva, la possibilité du repentir, fondement de la Torah. Cette période s’appelle « les jours redoutables » car Dieu suspend la gravité de Son jugement grâce à la Téshouvah entreprise par chacun à Rosh Hashana, Jour du Jugement. Seule la mémoire de Dieu garde intact, au Jour de Souvenir, le temps de l’innocence originelle et en tient compte.
En actionnant sa conscience libre, chacun peut améliorer le jugement de son dossier et, par extrapolation, celui du monde tout entier. C’est justement après que le jugement a été scellé que Dieu revête son caractère Longanime afin d’octroyer l’espoir d’obtenir le pardon. Croire en l’effectivité permanente du repentir qui est capable de modifier le passé, souillé par l’amalgame du bien et mal mélangés, c’est croire que Dieu est vraiment Dieu.

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10 Tichri 5784

Kippour

Jour que l’on ne rencontre qu’exclusivement dans le calendrier hébraïque, calendrier de la Torah, où l’on prie la liturgie de la rédemption qui est le culte nécessaire de la religion de la Loi, consacrée à la pénitence des fautes du corps. Ainsi, les rites de Kipour sont entièrement consacrés à la contrition du corps. Jour de la rédemption des fautes, il signifie simultanément expiation et pardon, liés à la notion des fautes du métier d’homme, et il intervient le dix du mois de Tishri, apogée du temps de repentir.
Premier évènement de pardon par excellence pour la génération de la Sortie d’Égypte, et sans doute pour toutes les générations, puisqu’il portait sur la faute de la brisure de la Loi dans son projet total. Mais surtout Jour de la ferveur, principal témoignage porté par Israël dans l’histoire des civilisations.
Le Jour de Kipour commémore la deuxième promulgation de la Loi rapportée par Moshé, notre maître, quarante jours après la brisure par Moshé des premières Tables de la Loi le 17 Tamouz, en prenant compte, cette fois, de l’éventualité de la faute et de la possibilité du repentir.

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14 au 23 tishri 5784

Soukkot

Après la rédemption à Rosh Hashana des fautes causées par une exagération des exigences de l’âme dans le refus de la vie terrestre et la rédemption à Kipour des fautes causées par une exagération de la jouissance comme si seul le corps existait, l’unité de l’être advient à Soukot, temps de la réconciliation de l’âme et du corps. Une fois les compteurs remis à zéro par la puissante Téshouva, une fois l’âme ayant accepté le corps et le corps s’étant mis au diapason des exigences de l’âme, quel est le catalyseur qui fait redémarré de la vie ? C’est la joie de Soukot (Devarim XVI) ! Le projet du Créateur de l’homme n’est plus refusé : projet d’une âme accordée à un corps et d’un corps acquiesçant aux exigences de l’âme, c’est-à-dire dans le même être voué à la vie. C’est alors la Fête de la joie, commémoration de l’éclatement de l’évidence de la rencontre entre le Créateur et la créature, comme toutes les fêtes de pèlerinage.
Soukot commémore paradoxalement un évènement à venir mais qui est là déjà au présent, en catimini : celui de la contestation des nations liguées contre Yéroushalayim qui ont déclenché un conflit universel, spectaculairement actuel, et l’adoption, par elles toutes, de la Fête de Soukot comme pèlerinage universel, reconnaissant ainsi l’unité d’Israël et l’unité du Seigneur Un et Unique est Son Nom, souverain de toute la Terre (Zékharia XIV).

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21 tishri 5784

Hosha’na raba, la rédemption de l’absolu de la clémence

Le matin de la fête d’Hoshana Raba, où l’on brandit ensemble les quatre espèces réunies du Loulav dans une joie éclatante, il y a un moment privilégié au Mur Occidental, le Kotel. Des dizaines de mynianim différents sont rassemblés, chaque assemblée de fervents avec ses habits et ses coutumes. C’est le panorama du rassemblement messianique des Juifs sur leur Terre au septième jour de Soukot.
La collectivité d’Israël est composée de trois identités différentes. Les tsadiqim, les justes sont justifiés au jugement de rigueur à Rosh Hashana. Les beynonim, les moyens, ceux dont on ne peut dire à l’évidence s’ils sont justes ou méchants sont justifiés au jugement de clémence à Yom Kipour. Les résha’yim, les hors-la-loi, les méchants s’ils ont gardé une trace infime de solidarité efficace à la communauté des hommes de la loi, n’ont pas été oubliés par les maîtres cabalistes qui ont institué une liturgie de la grâce au niveau de l’absolu de la clémence pour eux à Hosha’na Raba. Un sursis supplémentaire va jusqu’à ‘Hanouka pour ceux qui, même sans aucun mérite quant à la Loi, participent à la rédemption purement nationale.

22 et 23 tichri 5784

Shemini ‘Atséret, la fête de clôture

Ce jour est le dernier jour du cycle de commémoration des fêtes de pèlerinage, Shemini ‘Hag Ha’atséret. En Israël, ce jour de clôture est déjà Sim’hat Torah, la fête de la Torah. En dehors du pays d’Israël, on rajoute un deuxième jour de fête et Sim’hat Torah a lieu le deuxième jour.
Pendant les sept jours de la fête de Soukot, la liturgie prend une signification universelle car elle correspond aux soixante-dix sacrifices offerts au Temple de Yéroushalayim, le même nombre que les nations de la dispersion humaine issues de l’éclatement de l’unité humaine, après l’échec de la civilisation universelle de l’ancienne Babel. Soukot atteste l’espérance de la réunification de l’homme car c’est au nom des soixante-dix nations du monde qu’étaient offerts les sacrifices et pour qui nous prions de nos jours.
Après avoir rencontré l’humanité entière à travers Israël pendant Soukot, Dieu veut rencontrer Israël seul, par individuation, en tant que Sauveur qui intervient dans son histoire particulière. Ce jour de clôture est la commémoration de cet éclatement d’évidence de la rencontre en privé entre Dieu et son peuple Israël, et son rite messianique nous situe déjà dans l’identité du monde du huitième jour.

23 tichri 5784

Simhat Torah

Après Pessa’h, souvenir de la sortie d’Égypte, après Shavou’ot, souvenir de la révélation au Sinaï, après Soukot, souvenir de la protection à Israël pendant la marche au désert, Sim’hat Torah est le dernier jour du cycle de commémoration des fêtes de pèlerinage.
La clôture du cycle de ces commémorations, aboutissement des évènements fondateurs historiques de la nation israélienne, est le terme des évènements où aucun évènement du passé n’est rappelé par la Torah. Le Talmud Souka 55b dit que Dieu réclame un jour de fête pour Israël seul, pour Israël sublimé dans sa spécificité propre et, pour Lui, comme Dieu d’Israël en particulier, dans une rencontre dans ce qu’ils ont de commun, à l’écart de tous, la Torah, le jour de la joie de la Torah vivante qui vivifie les mondes, car la Torah a dit vrai tout au long de l’histoire, et elle le dit jusqu’au bout : Sim’hat Torah.

25 kislev au 3 tévet 5784

Hannoucca

Adam, le premier homme, après avoir fauté et s’être repenti, vit que la lumière allait en s’amenuisant et prit peur qu’elle ne disparaisse à jamais. Jusqu’au premier solstice d’hiver qu’il vécut où les jours recommencent à s’allonger, redonnant au monde un surplus de lumière sur le temps d’obscurité de la nuit. D’après le Talmud Avoda Zara 8b, dès ce temps-là, on allumait des feux ces jours-là pour participer à la réinauguration des luminaires du monde.
Il n’est donc pas fortuit que les Sages aient daté la victoire des ‘Hashmonayim du deuxième royaume de Yéhouda sur l’occupant du pays, les Gréco-Syriens, à leur période. Les Sages ont diagnostiqué cette victoire et l’ont fixée pour l’éternité comme « Fête de l’Illumination » à ‘Hanouka, où l’inauguration du Temple eut lieu, une fois purifié de l’impureté grecque, et ont déclaré la restauration de l’indépendance nationale malgré la détermination des cultures dominantes de dissoudre Israël en leur sein. Ils l’ont fixé comme triomphe de la lumière sur l’obscurité, dont l’histoire continue jusqu’à la fin des temps, et de façon prédominante actuellement où les nations se liguent à tort contre Yéroushalayim qui fête sa libération en récitant le Hallel, hymne à Dieu.

14 adar 5784

Pourim, le principe de la survie d’Israël

Le jour de Pourim inaugure la fin de l’hébraïsme avec la commémoration de la délivrance de la menace de destruction qui pesait sur la communauté juive au temps de Mordekhaï et d’Esther. Jusqu’à la fin de la période du premier Temple, quatre siècles avant l’ère actuelle, l’atmosphère était saturée de prophétie hébraïque. Le peuple des Hébreux est une réalité historique et non pas un fait de croyance, il fait partie de l’histoire des hommes, mais l’exil de Babel, dans l’Empire perse, met fin à l’hébraïsme : la prophétie s’arrête et le temps s’ouvre du judaïsme, plusieurs siècles avant l’ère chrétienne.
Le judaïsme se définit dès lors par sa fidélité à la vérité hébraïque de la Bible, par la connaissance à l’enseignement antérieur de la prophétie hébraïque, au temps des maîtres de la Grande Assemblée, du prophète ‘Ezra et de Mordekhaï, le Juif. Le judaïsme est donc la “religion” de la loi morale ; essentiellement un monothéisme éthique selon la Tradition rabbinique telle qu’elle est formulée dans le Talmud, le Zohar et les Midrashim.

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