Qui était Manitou ?
Naissance
Léon Ashkneazi né à Oran, en Algérie française au sein d'une famille de 8 enfantsRencontre avec le Rav Kook
Rencontre fondatrice en 1956 avec le Rav Tsi Yehouda Kook, fils et héritier du premier Grand rabbin ashkénaz d'IsraëlAlyah
Il fait son Alyah après la guerre des 6 jours et monte en IsraëlMayanot
Il fonde l'institut Mayanot à Jérusalem, dont il sera le directeur.Centre Yair
Ouverture du centre d'études juives et israéliennes Yair à Jérusalem, puis dans plusieurs villes du paysLe testament
Manitou décède à Jérusalem le 9 'Heshvan 5757 (21 octobre).Léon Ashkenazi dit « Manitou », une vie
21 juin 1922
La naissance
C’est en été que Yéhouda Léon Askénazi naît à Oran (Algérie française), dans une famille issue d’une longue lignée de rabbins. Il est le second de six enfants. Sa destinée est déjà scellée par son ascendance : son père, Rav David Askénazi, fut successivement Grand Rabbin dʼOran, d’Alger, puis dernier Grand Rabbin dʼAlgérie ; sa mère, Rachel Touboul, était la fille de Rabi ‘Hayim Touboul, dayan à Oran et descendant du grand maître originaire du Maroc Rav Yossef ibn Taboul el Magrebi, disciple au XVIe siècle du Rav Yits’haq Louria Ashkénazi, dit HaAri Haqadosh, le Saint Ari, maître de l’école kabbaliste de Tsfat, et aussi d’une longue lignée de kabbalistes espagnols, dont Rav Asher Ben Yé’hiel, dit « Le Rosh », figure centrale des Juifs ashkénazes au XIIIe siècle. À cette époque, la société algérienne est profondément multiculturelle, même si les communautés juive, chrétienne et musulmane ne se mélangent que peu.
Dans les années trente, à Oran, il fait ses premières classes de Torah et de Talmud à la fois à la yéshivah Ets ‘Hayim, auprès de son père, et à l’école française laïque de la ville. Il s’imprègne toute son enfance des enseignements de la tradition juive que lui transmettent son père et son grand-père maternel. Il approfondit ses connaissances talmudiques à Alger avec le Grand Rabbin Fingerhut.
Durant cette période, Léon Askénazi se définit comme un « Français d’Algérie de religion juive, priant en hébreu, fredonnant en arabe, parlant en français ». Il reçoit ensuite l’enseignement de la kabbale à Marrakech, au Maroc, avant de poursuivre des études de philosophie et de psychologie à l’université d’Alger, interrompues par la mise en place d’un numerus clausus pendant la Seconde Guerre mondiale. Il complètera plus tard son cursus à la Sorbonne, à Paris, en philosophie, ethnologie et anthropologie. Marqué par son enfance et sa formation, il restera toute sa vie un partisan du dialogue entre les religions, considérant qu’elles partagent un socle commun primordial. En 1990, il écrira une prière pour la consécration du Sanctuaire de l’Universel, à Suresnes, lieu dédié à l’unité spirituelle.
Les années de guerre
En 1940, Léon Ashkenazi rejoint les Éclaireurs israélites de France (E.I.F.), qui comptent parmi les premiers résistants contre l’Allemagne nazie. Il y reçoit le totem de « Manitou » qui l’accompagnera toute sa vie. Dans la mythologie des indiens Algonquins d’Amérique du Nord, ce mot signifie « Grand Esprit surnaturel ». À la suite de l’abrogation du décret Crémieux par le gouvernement de Vichy, le 7 octobre 1940, il devient, comme tous les siens, un « juif indigène algérien » et non plus un citoyen français à part entière. C’est la première fois qu’il est vraiment confronté à l’antisémitisme et marque un tournant dans sa vie et dans sa réflexion sur la place du juif dans le monde. Sur ordre du gouvernement de Vichy, il est interné avec des centaines de soldats juifs algériens dans le sinistre camp de Bedeau, au sud de Sidi Bel Abbès. Mobilisé en 1943, son nouveau statut l’empêche d’intégrer l’armée française, il s’engage donc dans la Légion étrangère. Aumônier général des Forces françaises de l’Ouest avec le grade de sous-lieutenant, il débarque en Provence avec l’Armée d’Afrique avant d’être grièvement blessé en 1944 à Strasbourg, où il rencontre le Grand Rabbin Schilli. Il assiste, convalescent, à la Libération depuis Marseille. Alors qu’il doit rentrer à Oran, son convoi est dérouté sur Constantine. Les premiers heurts violents entre nationalistes algériens et policiers français ont éclaté. Léon Askénazi doit quitter sa terre natale. Rendu à la vie civile en octobre 1945, il reprend alors à Paris ses études.
L’école Gilbert Bloch dʼOrsay
Lorsque Léon Askénazi arrive en France, Robert Gamzon (1905-1961), de son totem « Castor soucieux », fondateur des E.I.F. et grand résistant, est sur le point de créer une école pour former des cadres au sein d’une communauté juive traumatisée par la guerre et la Shoah.
Après avoir participé à un camp expérimental, il est retenu pour intégrer l’école Gilbert Bloch, du nom d’un maquisard tué à 24 ans en 1944 par les Allemands à la Roque (Tarn). Dans un petit château loué à Orsay, les jeunes suivent des cours de judaïsme, d’hébreu, de pensée juive, mais reçoivent aussi une formation de moniteurs, de psychologie appliquée, de sociologie, de travaux manuels (menuiserie, marionnettes) et d’art dramatique. Ils sont reçus gratuitement, pour une durée de 9 mois, et doivent s’engager à servir ensuite, soit dans le mouvement E.I.F. soit dans une autre institution de la communauté. De l’avis général, Léon Askénazi est le plus brillant d’entre eux. Lorsque Castor fait son ‘Alya (littéralement « ascension » ou « élévation spirituelle », c’est-à-dire : immigration en Israël) en 1949, Manitou s’impose comme son héritier naturel. Il est officiellement nommé directeur de l’école en 1950, sous la présidence d’André Neher (1914-1988), rabbin, écrivain et philosophe français.
Influencé de façon décisive par l’enseignement de l’un de ses professeurs, Jacob Gordin (1896-1947), érudit talmudique et philosophe juif russe, il poursuit l’œuvre commune. Il y rencontre sa femme, Esther Papierman (1926-2015), dite « Bambi », rescapée de la Shoah, où toute sa famille a péri, à Auschwitz. D’origine ashkénaze, elle contribue à la prise de conscience de son mari, séfarade, sur « l’immense complexité sociologique du peuple juif et de son histoire ». Une réflexion qu’il poursuit, après une rencontre fondatrice en 1956, avec le Rav Tsvi Yéhouda Hacohen Kook, fils et héritier spirituel du premier Grand Rabbin ashkénaze d’Israël, Rav Avraham Yits’haq Hacohen Kook. Manitou dira : « Tout ce que j’avais appris jusque là, je l’ai revu à travers le prisme d’Israël. En une nuit, de Juif, je redevenais Hébreu. La Torah des Juifs de diaspora redevint pour moi la Torah des Hébreux. Avant de connaître le Rav Kook, je connaissais la Torah. Mais le Rav m’a fait descendre cette Torah sur la terre d’Israël ».
Durant ces années en France, il est aussi président de l’Union des étudiants juifs de France (U.E.J.F.) de 1950 à 1955, des E.E.I.F. de 1955 à 1956 et fonde le Centre universitaire d’études juives (C.U.E.J.) qu’il dirige de 1958 à 1967.
L’Alya
Depuis la création de l’État d’Israël, le 18 mai 1948, Léon Askénazi vit en diaspora. Il se considère alors plutôt « comme un Juif algérien de culture française que comme un Juif français de culture algérienne ». Il songe à plusieurs reprises à faire son ‘Alya mais les circonstances le poussent à rester en France. Il y approfondit sa pensée et comprend que « ce qui unit tous les Juifs du monde, ce n’est pas que l’appartenance religieuse mais l’appartenance nationale ».
La guerre des Six-Jours provoque un déclic en lui. Il décide de monter en Israël peu de temps après, en 1968. Il y fonde et dirige le lycée de préparation au baccalauréat pour immigrants francophones à Natanya. Il explique : « La troisième partie de ma vie se passe en Israël, en tant qu’Israélien. C’est donc, dans un style particulier, un exemple de la mutation d’identité qui transforme, de notre temps, le peuple juif en nation hébraïque ou plus exactement, qui transforme un Juif en Israélien ». À partir de 1969, il dirige la Metivta, yeshivah séfarade de la Vieille Ville de Jérusalem. Il retrouve surtout le Rav Tsvi Yéhouda Kook avec lequel il étudie, de même qu’avec le Rav Shlomo Binyamin Ashlag, fils du célèbre Rav Yéhouda Leiv Halévy Ashlag, commentateur et traducteur en hébreu du Zohar « Hassoulam, L’échelle ».
En 1974, sur le modèle de l’école Gilbert Bloch, il fonde avec l’Agence juive l’Institut Mayanot, centre d’études juives et israéliennes pour universitaires francophones dont il assume la direction jusqu’en 1988. Entre-temps, en 1982, il crée les Centres d’études juives Yaïr à Jérusalem, Herzlya, Natanya, Ashdod et Re’hovot, qu’il dirige jusqu’à sa mort.
En 1990, il reçoit le prix du président de la Knesset à Jérusalem. La Fondation Edmond Tenoudji du F.S.J.U. lui décerne son prix. En 1994, la Médaille de la Ville de Paris lui est remise.
L’héritage
Léon Askénazi s’éteint à Jérusalem à l’âge de 74 ans. Maître de l’oralité, conteur hors pair, à la fois profond, lumineux et d’un humour caustique, il laisse aussi une oeuvre considérable à découvrir, en français et en hébreu. Ses ouvrages les plus accessibles restent sans doute « La parole et l’écrit. Penser la tradition juive aujourd’hui », recueil d’articles en deux tomes, publié par Albin Michel en 1999, mais aussi « Ki Mitsion », ses propres notes sur la parasha de la semaine et sur le calendrier hébraïque, deux tomes parus à Jérusalem par la Fondation Manitou.
Tout au long de sa vie, il aura prôné un judaïsme fier et le retour à l’identité hébraïque, tant il est vrai que le Juif est un Hébreu en exil : « Un Juif redevient hébreu quand il rentre chez lui ». Il s’est aussi impliqué dans le dialogue interreligieux, avec le christianisme comme avec l’islam, mais aussi en rencontrant le Dalaï-lama, tout en considérant qu’à la lumière des récits bibliques, Israël occupe une position centrale. Il entretint avec le président du Cameroun, Paul Biya, ancien prêtre, des relations privilégiées et contribue à l’établissement des relations diplomatiques avec Israël. Il se rendit dans de nombreux pays pour y faire des communications très remarquées, surtout de 1959 à 1973 en France où il intervient aux Colloques des intellectuels juifs de langue française et où ses pairs le considèrent comme « Professeur Léon Askénazi ». Mais sa personnalité immense, difficile à encadrer dans des désignations de convenance, lui permettait de s’adresser aux plus savants comme aux plus modestes avec une remarquable continuité pédagogique.
La ligne directrice de sa pensée consistait à s’appuyer sur le récit de la Torah pour approfondir l’identité juive mais aussi éclairer le monde d’aujourd’hui. Pour lui, tout est déjà écrit dans la Bible. La modernité est inscrite dans la tradition. L’histoire n’est pas qu’une longue suite d’événements, elle est surtout la progression continuelle d’identité de l’universel humain, à travers la mutation de l’identité humaine dans le temps et la durée, engendrement après engendrement, pour parvenir au fils de l’homme capable d’être frère. C’est le fondement du thème des engendrements, l’un des sujets majeurs de son enseignement.
Avec lui disparaissait, selon l’élégie funèbre du Grand Rabbin d’Israël Mordekhai Élyahou, « un géant de la Torah, un maître, sa vie fut entièrement consacrée à l’enseignement pour éveiller les esprits à la Torah d’Erets Israël ».
Repères biographiques
Extraits du livre de Michel Koginsky : « Un hébreu d’origine juive »
» Je me souviens de la noblesse du visage patriarcal du Maître, de son sourire lorsqu’à la fin de l’étude, il indiquait que « le temps était venu de descendre de l’académie d’en haut »… » (Léon Askénazi)
L’ALGÉRIE
- Naissance le 21 juin à Oran, deuxième ville d’Algérie, à l’époque colonie française.
- Second de six enfants. Son prénom « Yehouda » est celui de son grand-père paternel.
- Son grand-père maternel, dayan à Oran, éminent quabaliste, est le Rav ‘Haim Ibn Touboul, originaire du Maroc. Il descend d’une lignée d’Espagne et du Rav Yossef Ibn Touboul El Mogrebi, disciple du Rav Yitzak Louria Askenazi (Le Ari ז »ל), maître de la Qabala à Safed. Il sera le maître de Yehouda Léon Askénazi.
- Son père David, est le descendant de Juifs originaires de Pologne. Un de ses ancêtres fut Rabbi Acher Ben Yehiel (Le Roch) qui, après avoir fui l’Allemagne, devint rabbin en Castille au XIVème siècle. Le père de Manitou, d’abord Grand Rabbin à Oran puis à Alger, fut le dernier Grand Rabbin d’Algérie.
- Sa mère, Rachel Touboul, reçoit une éducation juive très poussée et joue un rôle très actif de conseillère auprès de son mari et de ses enfants.
- Etudes juives traditionnelles à la Yechiva Etz ‘Haim.
- Parallèlement, études très brillantes au lycée laïc d’Oran jusqu’au baccalauréat.
- Certificats de philosophie et de psychologie à l’Université d’Alger et approfondissement du Talmud notamment avec le Grand Rabbin Fingerhut (Grand Rabbin d’Alger, qui célèbrera son mariage).
- Selon la tradition séfarade, l’étude de la Qabala fait partie intégrante des études juives, mais exclusivement dans l’intimité, souvent familiale, du tête à tête maître-élève.
- Entrée aux Eclaireurs israélites de France où il reçoit le surnom totem de » Manitou « .
- Sur sa demande, son père l’envoie pour plusieurs mois à Marrakech, important centre d’étude de la Qabala.
- Le numerus clausus imposé par le régime de Vichy aux Juifs d’Algérie interrompt ses études universitaires. Il entre alors dans une usine de métallurgie et s’exerce en particulier au travail du fer forgé.
- Le 26 janvier, mobilisation dans l’armée.
- Camp militaire de travail de Bedeau encadré par la Légion étrangère.
- Infanterie coloniale.
- Participe à la libération de la France.
- Répond à l’appel-questionnaire de Robert Gamzon.
LA FRANCE
- Blessé lors de la libération de Strasbourg.
- Rencontre avec Robert Gamzon en Algérie, après sa démobilisation.
- Etudie avec Jacob Gordin (1897-1947), rencontré un an avant l’ouverture de l’Ecole d’Orsay à l’occasion d’un camp scout, et qui devient son premier maître achkénaze.
- Elève de la première promotion de l’Ecole des Cadres Gilbert-Bloch d’Orsay.
- Poursuite des études de philosophie et de sociologie à Paris ainsi que des études d’ethnographie et d’anthropologie notamment avec Claude Levi-Strauss. Outre ses capacités linguistiques multiples (hébreu, araméen, arabe, grec, latin), il perfectionne ses connaissances générales auprès des grands noms de l’université française de l’époque.
- En juin, licencié es lettres de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l’Université de Paris.
- Mariage à Oran avec Esther Papierman (Bambi), rescapée de la Shoah (ses parents et Jacques, son frère, originaires de Lodz en Pologne, ont été arrêtés et déportés depuis la France). Elle faisait également partie de la première promotion d’Orsay. Cinq enfants naîtront de leur union exemplaire.
- Professeur de judaïsme à l’Ecole d’Orsay et directeur-adjoint de l’Ecole Gilbert-Bloch.
- Après l’aliyah de Robert Gamzon, Gérard Alexandre lui succède pendant deux ans à la direction de l’Ecole d’Orsay. Puis, Manitou est nommé à ce poste qu’il occupe jusqu’en 1958.
- Parallèlement à la direction de l’Ecole d’Orsay, intensification de l’engagement communautaire :
– Eclaireurs israélites de France (EIF) dont il sera le commissaire général en 1955-1956.
– Union des étudiants juifs de France (UEJF) dont il sera le président de 1950 à 1955.
– Département de l’éducation de la jeunesse juive (DEJJ) où il anime la formation de cadres.
- Premier voyage en Israël
- Rencontre décisive à Jérusalem avec le Rav Tsvi Yehouda Kook qui devient son maître.
- Il étudie également, entre autres, avec le Rav Shneour Zalman Schneerson (cousin du dernier Rabbi de Loubavitch), avec les grands qabalistes que furent le Rav Aschlag et le Rav Morde’hai Attia (originaire de Syrie et Grand Rabbin du Mexique) et avec le Rav Lévi Na’hmani (originaire de Marrakech).
- Début des colloques des intellectuels juifs de langue française (organisés par le Congrès juif mondial) dont il sera l’une des figures dominantes.
- Fonde le Centre universitaire d’études juives (CUEJ) qu’il dirigera jusqu’en 1967. Le Professeur André Neher en sera le président.
- Centres communautaires: participe à la création de nombreux centres, notamment celui de Paris.
ISRAËL
- Aliyah après la guerre des Six Jours.
- Directeur du lycée français de l’Agence juive à Netanya jusqu’en 1969.
- Parallèlement à son action en Israël, poursuite de ses activités au service des communautés juives de France, de Suisse et de Belgique et ce, jusqu’à sa mort. Nombreux voyages (Canada, Etats-Unis, Maroc, Espagne, Portugal, Turquie).
- Directeur de la Metivta, école rabbinique séfarade à Jérusalem jusqu’en 1973.
- Fondation de l’Institut Mayanot à Jérusalem (programme d’études juives intensives pour francophones, pendant un an en internat) dont il sera le directeur pendant treize promotions jusqu’en 1988.
- Ouverture du Centre Yair (Centre d’études juives et israéliennes) à Jérusalem, puis dans plusieurs villes du pays (Herzlya, Netanya, Rehovot, Ashdod etc…)
- Désigné pour allumer l’un des douze flambeaux à l’occasion de la cérémonie du jour de l’Indépendance de l’Etat d’Israël.
- Nommé Président d’honneur de l’UNIFAN (Union nationale des immigrants de France et d’Afrique du Nord) dont il a été membre fondateur.
- Relation avec les nations: Cameroun, Maroc. (photo: Sa mère, Rachel Askénazi (née Touboul), en 1959).
- Prix de la Fondation Edmond Tenoudji du FSJU.
- Prix du Président de la Knesset
- En l’honneur de son 70ème anniversaire, soirée d’hommage organisée par ses élèves au Théâtre de Jérusalem.
- A l’initiative de ses élèves, plantation par le KKL d’une forêt de 12 000 arbres à Yatir en son honneur.
- Soirée d’hommage au Palais des Congrès à Paris organisée par la communauté juive de France.
- Médaille de Vermeil de la Ville de Paris.
- Après quinze ans de lutte acharnée contre la maladie, après plusieurs hospitalisations et interventions chirurgicales, décède à Jérusalem, le 9 ‘Hechvan 5757 (21 octobre).
- Le Grand Rabbin d’Israël, Rishon Letsion, le Rav Mordekhaï Eliahou fait son éloge funèbre devant les milliers d’élèves qui l’accompagnent à sa dernière demeure sur l’une des collines de Jérusalem.