Chacun de ces symboles s'adresse à nos otages:
"Nous vous attendons, vous ne pouvez demeurer loin de nous plus longtemps"...
Après la shoah, après l’indicible, après l’effroyable, les analyses ce sont multipliées. « Hitler a déshonoré l’antisémitisme » pensait-on. Comment justifier d’être antisémite après les horreurs de la shoah ?
Dans la Guemara, il y a une phrase qu'il faut approfondir : « Même le père et son fils, même le Rav et son élève, lorsqu'ils étudient la Torah ensemble, ils deviennent ennemis l'un pour l'autre. » Cela signifie que pour apprendre la Torah, il faut être antagonistes.
Le Rabbi de Munkacs a écrit que prier pour la paix prolonge l'exil, mais il faut prier pour la rédemption (Darkei Haim veChalom, p.213). Il se base sur les paroles du Hatam Sofer selon lesquelles prier pour la paix retarde la délivrance, comme le disent nos Sages : "la guerre est aussi le début de la délivrance" (Méguila 17 b). C'est pourquoi il faut prier pour la rédemption et ne pas craindre du tout la guerre" (Sefer Hazikaron du Hatam Sofer).