Il y a une histoire incroyable dans la Bible sur le roi Achab. Comme on le sait, Achab était un roi impie, mais il était aussi un roi animé de valeurs nationales, un authentique patriote. À tel point que lorsqu'il fut blessé au combat, et qu'il comprit que son dernier jour était arrivé, il s'efforça de se maintenir debout sur son char, malgré ses blessures.
Le Rabbi de Munkacs a écrit que prier pour la paix prolonge l'exil, mais il faut prier pour la rédemption (Darkei Haim veChalom, p.213). Il se base sur les paroles du Hatam Sofer selon lesquelles prier pour la paix retarde la délivrance, comme le disent nos Sages : "la guerre est aussi le début de la délivrance" (Méguila 17 b). C'est pourquoi il faut prier pour la rédemption et ne pas craindre du tout la guerre" (Sefer Hazikaron du Hatam Sofer).
Avant le chabbat de Sim'hat Torah, nous avons pu entendre des choses effroyables, telles que « Je ne suis pas ton frère », « Nous sommes deux peuples », « Nous n'avons plus l'intention de nous enrôler à l'armée » et bien d'autres encore. Mais soudain, tout a changé. Tous, ou presque, ont retrouvé une merveilleuse unité, les pourcentages d’enrôlement dépassent les 100%, et même certains sont revenus de l'étranger, dès qu'ils ont pu venir rejoindre leurs frères.
La campagne militaire continue. La continuation de la campagne nous oblige à trouver en nous-mêmes les forces d'une grande bravoure. Ce n'est pas seulement le courage de commencer, mais aussi le courage de persévérer. Nous avons déjà franchi les premiers pas et la percée initiale, et maintenant nous entrons dans les étapes essentielles de la campagne. La guerre est longue, complexe, avec des hauts et des bas, des morts au combat, des moments de douleur et de peine, tout n'est pas facile ni aisé. Et malgré tout cela, nous devons aller de l'avant.
Il y a un commandement dans la Torah, qui apparaît dans la parasha Shoftim et que Nahmanide cite dans son Sefer Hamitsvot :
"La cinquième mitsva nous ordonne, lorsque nous faisons le siège d'une ville, de laisser un côté non assiégé, afin qu'ils puissent s'enfuir de là s'ils le désirent."
Traduction de Machiv Harouah