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Pasteure Paula White-Cain : « Je suis venue embrasser le peuple d’Israël »

Femme de confiance de Donald Trump, à la tête du Bureau des affaires religieuses de la Maison Blanche et de la lutte contre l’antisémitisme,, la pasteure est en visite dans le pays pour une semaine La pasteure Paula White-Cain, l’une des plus proches collaboratrices du président américain Donald Trump, sa conseillère spirituelle depuis trois décennies et actuelle directrice du Bureau des affaires religieuses à la Maison Blanche – poste qui inclut notamment la lutte contre l’antisémitisme – est arrivée en Israël à l’invitation de l’homme d’affaires israélo-américain Niv Yaakobi. Sa visite, qui doit durer une semaine, comprendra plusieurs étapes dans le sud du pays, notamment dans les localités frontalières de Gaza, ainsi qu’une visite sur le site du festival Nova à Reïm. Un rendez-vous officiel est également prévu avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d’autres hauts responsables israéliens. Plusieurs rencontres professionnelles auront également lieu dans le but de renforcer les coopérations entre la communauté chrétienne et Israël dans les domaines du tourisme, de l’économie et de la diplomatie. « Je suis heureuse d’être en Israël, une terre qui m’a profondément marquée tout au long de l’histoire du christianisme, mais aussi personnellement. Je suis venue embrasser le peuple d’Israël, découvrir de près les kibboutzim du Sud et le site du Nova, où s’est déroulée la pire tragédie pour le peuple juif depuis la Shoah », a déclaré Paula White-Cain. De son côté, Niv Yaakobi a souligné : « Cette visite a une portée historique. La communauté chrétienne a toujours été et restera le partenaire le plus fidèle d’Israël – sur les plans économique, diplomatique et spirituel. La présence de Paula ici symbolise une solidarité profonde et un désir sincère de rapprocher les peuples et les religions, pour vivre ensemble dans le respect et la paix, tout en préservant l’identité de chacun. »

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La brisure de l’unité

La brisure de l’unité Nous arrivons au terme du livre de Bamidbar, le livre des fautes, des chutes du peuple d’Israël pendant les quarante ans dans le désert. Dans ce livre figurent trois dénombrements. Les deux premiers présentent le même décompte et les sages nous exposent leurs divergences pour parvenir à ce même recensement. Le premier a lieu juste après la faute du veau d’or, tandis que le second, le 1er Yiar pour l’édification du Michkan, le temple qui a accompagné les enfants d’Israël dans le désert. Le troisième décompte est réalisé à la fin du livre de Bamidbar, dans la paracha de Pinhas, celle que nous avons lue la semaine dernière.  Rachi nous donne deux éléments de réflexion pour justifier ce dénombrement : « Cela ressemble à un berger dont le troupeau a été attaqué par des loups, lesquels ont tué plusieurs têtes de bétail. Il veut maintenant dénombrer les survivants » Autre explication : « Ils ont été comptés une première fois lorsque, étant sortis d’Egypte, ils ont été confiés à Moché. A présent que celui-ci est sur le point de mourir et de rendre son troupeau, on les compte à nouveau ». Manitou quand à lui nous donne une autre explication :  Selon Manitou le dénombrement est dangereux car anticipant sur le temps d’histoire donné à l’individu pour réaliser son identité au niveau des mérites suffisants. Tant qu’on est protégé par le groupe anonyme, on est à l’abri de ce décalage d’identité entre l’identité au nom de laquelle on est dénombré et l’identité qu’on a parvenu à atteindre.  Le dénombrement est donc un jugement anticipé témoignant du décalage entre l’identité idéale au nom de laquelle on est dénombré, et l’identité que l’on est parvenu à atteindre… Dans le troisième dénombrement du livre de Bamidbar, il y a un manque, une faille, un décalage, il manque six noms nous dit Manitou : Il manque ainsi six noms dans le décompte et ce manque déstabilise le peuple et l’empêche de rejoindre son identité. Manitou nous explique que ce manque est compensé par les cinq filles de Tsélofrad qui vont permettre d’établir les règles en matière d’héritage et redonner au peuple la dimension minimale dont il a besoin pour pouvoir poursuivre son histoire. Au-delà de l’exposition de ces faits on comprend que ce qui est en jeu ici c’est le défaut d’unité du peuple.  Tsélofrad porte atteinte à l’unité d’Israël dans sa démarche solitaire de chercher du bois le jour du shabbat. Nadav et Aviou transgressent le service et entrainent un risque d’idolâtrie et une brisure de l’unité d’Israël. Datan et Abiran se sont associés à la controverse de Korah qui, dans sa volonté démagogique de prendre la place de Moché, risque de remettre en cause l’unité d’Israël. C’est la faute la plus grave en Israël, celle de briser l’unité au sein du peuple et c’est la raison pour laquelle Jacob a prié pour que ce nom ne soit pas associé à la généalogie de Korah. Ces personnes comptabilisées ne sont pas mortes en faisant la guerre à leurs ennemis, ni en se comportant d’une manière immorale, elles n’ont pas eu un comportement inapproprié, ou de débauche. Non, le lien entre ces personnes mortes dans le désert, c’est qu’elles ont mis en cause l’unité du  peuple d’Israël. Chacune de ces fautes, qui fait perdre à Israël des personnalités importantes, dans le décompte, sont dues à une faute d’unité qui selon notre tradition est la faute la plus grave. L’unité d’Israël est indispensable et la Torah nous fait le récit, à l’occasion de ce troisième dénombrement du désert, des personnalités qui en Israël ont risqué de remettre en cause cette unité, et les écarte du décompte des enfants d’Israël. La période que nous traversons actuellement est difficile pour Israël et la guerre à Gaza suscite de nombreuses polémiques contre Israël. La contestation contre la politique du gouvernement Israélien est décomplexée et s’affiche sans filtre. L’Etat d’Israël est violemment pris à parti. Désormais Israël est désavouée, condamnée, calomniée, stigmatisée, le pays aurait basculé du côté du mal, de ceux qui détruisent, torturent tuent et « nettoient ». Alors que les condamnations à travers la planète sont unanimes et se multiplient, le monde refuse à Israël le droit de se défendre face au terrorisme à ses frontières.  On assiste médusés à une inversion victimaire qui transforme les victimes en bourreaux et les bourreaux en victimes. Lorsque cette rhétorique nauséabonde vient de la communauté européenne et occidentale, il n’y a pas de raison de se troubler, Israël y est habitué, et le passé témoigne de la permanence de ce discours. Mais les choses deviennent plus compliquées lorsque ce discours émane de personnalités juives elles-mêmes. Après l’épisode du Rabbin Delphine Horviller et de Madame Anne Sinclair, voilà que le philosophe Alain Finkielkraut à son tour nous fait part de son émotion devant cette guerre qui n’en finit pas et stigmatise Israël et son armée dans son action à Gaza. Et il s’interroge « ce que j’entends en Israël c’est qu’il n’y a pas de civils innocents à Gaza alors on peut tirer dans le tas, on tire sur des terroristes » puis « Parmi les 2,3 millions de palestiniens, n’y a-t-il pas d’innocents ? et si vous dites que non, alors on peut les tuer tous ! ». La charge est lourde. Nous sommes nombreux a avoir entendu les positions d’Alain Finkielkraut sur la guerre à Gaza et à s’être émus.  Je fais partie de ceux qui ont beaucoup admiré Alain Finkielkraut, j’ai lu la plupart de ses livres avec bonheur et j’ai été instruit, inspiré par lui, par sa pensée, par son courage à lutter parfois seul contre tous pour défendre des positions que je partageais, et c’est la raison pour laquelle sa prise de position aujourd’hui m’attriste infiniment. Ce peut-il que ce penseur exceptionnel, cet intellectuel inspirant, ce philosophe dont on aimait prendre exemple, passe à ce point, à ce moment de sa vie, à côté de l’histoire ? Alors on peut essayer de trouver au moins deux interprétations à ce positionnement, qui pour une fois, ne va pas

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Photo: Moshe Milner GPO

Le rôle déterminant de la grand-mère d’Emmanuel Moreno dans l’opération Entebbe

Dans la famille Moreno, il s’avère qu’Emmanuel, z’l, n’était pas le seul héros. Ninette, sa grand-mère, a joué un rôle déterminant et peu connu dans l’opération Entebbe. Ces jours-ci, nous célébrons les 49 ans de l’opération Entebbe, qui restera l’une des plus audacieuses de l’histoire d’Israël. A cette occasion, il convient de rendre hommage à une femme au courage et à la ténacité exceptionnelles qui a joué un rôle déterminant et insuffisamment connu dans la libération des otages. Il s’agit de Ninette Moreno,z’l, la grand-mère d’Emmanuel Moreno, z’l, héros de Tsahal, tombé au combat en 2006 lors de la deuxième guerre du Liban. Ilan, le père d’Emmanuel, raconte que sa mère était de passage en Israël avant de poursuivre vers Paris : « Mes parents vivaient au Canada. En 1976, cela faisait quatre ans que nous avions fait notre alya. Emmanuel (z’’l) avait cinq ans. Ma mère partait de chez nous pour Paris, où elle devait assister au mariage de ma cousine ». Avant d’embarquer, elle croise le Pr Livni et son épouse. Leur fils, mineur, devait prendre seul le même vol et le couple demande à Mme Moreno de bien vouloir veiller sur lui pendant le voyage, ce qu’elle accepte volontiers. « Ce lien avec ce garçon allait s’avérer décisif pour la suite », explique Ilan. Dès le détournement de l’avion, Ninette attire les soupçons des terroristes. Elle n’est pas israélienne mais possède plusieurs passeports: marocain, espagnol, belge, français, canadien, et une carte de résident américain. En outre, elle fait preuve d’une certaine audace en ne respectant pas les consignes données aux otages: « Quand les passagers sont arrivés à Entebbe, on leur a demandé de ne pas ouvrir les fenêtres. Ma mère l’a fait quand même, et a vu les Palestiniens accueillis en liesse par les soldats ougandais. Elle le racontera plus tard à Paris, et cela jouera un rôle important. », précise Ilan. Lors de la séparation entre les passagers israéliens et les autres, Ninette se retrouve du côté « non israélien », tandis que le garçon sur lequel elle avait promis de veiller reste dans la zone réservée aux Israéliens. « Elle pensait constamment à lui. La salle était séparée par des toilettes chimiques. Elle entrait du côté des étrangers, passait au-dessus des toilettes, et rejoignait la zone israélienne pour voir comment il allait. Elle faisait ça plusieurs fois par jour, devenant ainsi la seule à avoir une idée précise de la situation des otages israéliens. » Elle note tout dans un carnet : des croquis du hall, l’emplacement des fenêtres, ce que l’on peut voir depuis celles-ci, la position des otages, et même les caisses marquées « explosifs », reliées à des fils électriques, qu’elle découvre être vides. Le caractère déterminé de Ninette la mène à une confrontation directe avec le chef du commando, un Allemand hispanophone ayant vécu en Argentine. Elle lui dit qu’elle est malade et n’a pas ses médicaments. Il lui promet qu’elle sera dans la première vague de libérations. Mais le mardi, lorsque 100 passagers sont libérés, son nom ne figure pas sur la liste. Elle s’emporte contre lui pour n’avoir pas tenu parole, probablement à cause du nombre de ses passeports, qui a éveillé la méfiance des Palestiniens. Le jeudi, une nouvelle vague de libération se profile. « À 20 ou 21 heures, on nous annonce qu’une centaine de passagers vont être libérés. Mais le nom de ma mère n’apparaît toujours pas. On nous dit qu’il y a 102 personnes dans l’avion qui les ramène, mais seulement 100 noms sont publiés. Finalement, deux femmes supplémentaires sont mentionnées. » C’est alors que l’on comprend que Ninette, grâce à sa détermination, a réussi à se faire ajouter à la liste. Lorsque la liste est lue à haute voix devant tous les otages, son nom est oublié. Elle interpelle le commandant, qui finit par accepter. Mais des Palestiniens l’empêchent physiquement de monter à bord. Elle retourne voir le commandant, lui dit : « Tu n’es pas un vrai chef, ce sont eux les vrais chefs ici. » Il finit par l’escorter personnellement, et elle exige d’emmener « sa sœur » – en réalité une femme prise au hasard – qu’il autorise également à embarquer. À leur arrivée à Paris, un membre des services de renseignement français souhaite interroger Ninette. Elle refuse. Elle ne veut parler qu’aux Israéliens. A l’ambassade d’Israël à Paris, elle rencontre le général Amiram Levin. Elle sort son carnet et lui remet les croquis détaillés : fenêtres, positions des soldats, des terroristes, etc. Elle mentionne aussi l’accueil chaleureux des Ougandais, prouvant qu’ils étaient complices, et non de simples spectateurs – un renseignement essentiel pour la planification de l’opération militaire. Il s’avère qu’Israël disposait déjà des plans du terminal, conçu à l’origine par l’entreprise israélienne Solel Boneh, mais les Ougandais l’avaient considérablement agrandi. Pendant des années, il n’y eut aucune reconnaissance officielle. La famille Moreno commençait même à douter de la véracité des récits de Ninette. Des années plus tard, à l’occasion du 40e anniversaire de l’opération, la famille Moreno apprend, par l’ancien chef du Shin Bet Avi Dichter, l’ampleur réelle du rôle de Ninette. Au musée dédié à l’opération Entebbe, ses croquis sont exposés. Une mention y précise aujourd’hui que la dessinatrice est la grand-mère de l’un des plus grands héros militaires d’Israël, le lieutenant-colonel Emmanuel Moreno z’’l. Ninette se verra aussi décerner la citoyenneté d’honneur israélienne et une médaille par le président de l’État. « Nous ne savions pas si c’était vrai ou juste des histoires de grand-mère », admet Ilan Moreno. Ce n’est qu’après cette reconnaissance publique que la famille comprit l’ampleur réelle de ce que Ninette avait accompli. Par Guitel Benishay – IsraJ Photo: Moshe Milner GPO

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Il y a quelque chose chez Israël qui met mal à l’aise …

Il y a quelque chose chez Israël qui met mal à l’aise, et ce n’est pas ce qu’ils prétendent.Ils pointent du doigt la politique, les colonies, les frontières et les guerres. Mais si l’on creuse sous la colère, on découvre quelque chose de plus profond. Mal à l’aise non pas avec ce qu’Israël fait, mais avec ce qu’Israël est. Une nation si petite ne devrait pas être si puissante. Point final. Israël n’a pas de pétrole. Pas de ressources naturelles particulières. Une population à peine plus grande qu’une ville américaine moyenne. Ils sont encerclés par des ennemis. Détestés par l’ONU. Cibles du terrorisme. Dénoncés par des célébrités. Interdits, vilipendés et attaqués. Et pourtant, ils prospèrent comme s’il n’y avait pas de lendemain. Dans l’armée. Dans la médecine. Dans la sécurité. Dans la technologie. Dans l’agriculture. Dans le renseignement. Dans la moralité. Dans une volonté pure et inébranlable. Ils transforment le désert en terres agricoles. Ils produisent de l’eau à partir de l’air. Ils interceptent les roquettes en plein vol. Ils sauvent des otages au nez et à la barbe des pires régimes du monde. Ils survivent à des guerres censées les anéantir et gagnent. Le monde les observe sans comprendre. Alors, ils font ce que font les gens lorsqu’ils sont témoins d’un pouvoir qu’ils ne comprennent pas. Ils supposent que c’est une arnaque. Ce doit être l’aide américaine. Ce doit être un lobbying étranger. Ce doit être de l’oppression. Ce doit être un vol. Ce doit être une ruse obscure qui a donné aux Juifs ce genre de pouvoir. Ce doit être du chantage. Parce que Dieu nous en préserve, c’est réel. Dieu nous en préserve, c’est acheté. Ou pire, c’était prédestiné. Le peuple juif était censé disparaître depuis longtemps. C’est ainsi que l’histoire des minorités exilées, asservies et détestées est censée se terminer. Mais les Juifs n’ont pas disparu. Ils sont bel et bien rentrés chez eux, ont reconstruit leur terre, ont ressuscité leur langue et ont ressuscité leurs morts – avec mémoire, identité et pouvoir.Ce n’est pas normal. Ce n’est pas politique. C’est biblique. Il n’existe aucun code de triche expliquant comment un groupe de personnes retourne dans son pays après 2 000 ans. Il n’existe aucun chemin rationnel depuis les chambres à gaz jusqu’à l’influence mondiale.Et il n’existe aucun précédent historique à ce qu’on ait survécu aux Babyloniens, aux Romains, aux Croisés, à l’Inquisition, aux pogroms et à l’Holocauste, et qu’on soit encore au travail un lundi à Tel-Aviv. Israël n’a aucun sens. À moins de croire en quelque chose qui dépasse les mathématiques. C’est ce qui rend le monde fou. Parce que si Israël existe, si cette nation improbable, ancienne et détestée est encore élue, protégée et prospère, alors peut-être que Dieu n’est pas un mythe après tout. Peut-être qu’il est toujours présent dans l’histoire. Peut-être que l’histoire n’est pas le fruit du hasard. Peut-être que le mal n’a pas le dernier mot. Peut-être que les Juifs ne sont pas seulement un peuple… mais un témoignage. C’est ce qu’ils ne supportent pas. Parce que dès l’instant où l’on admet que la survie d’Israël n’est pas seulement impressionnante, mais divine, tout change. Votre boussole morale doit se remettre à zéro. Vos présupposés sur l’histoire, le pouvoir et la justice s’effondrent. Vous réalisez que vous n’assistez pas à la fin d’un empire, mais au début de quelque chose d’éternel. Alors ils le nient. Ils le vilipendent. Et s’enflamment contre lui. Parce qu’il est plus facile de qualifier un miracle de « fraude » que d’envisager la possibilité que Dieu tienne ses promesses. Et il les garde sous silence. Article d’Alistair Heath, journaliste britannique, paru dans le Daily Telegraph

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Or LeGoyim : Une lumière pour les nations ?

Or LeGoyim Une lumière pour les nations ? Ou seulement pour Israël ? Il est une chose pour un juif de parler depuis l’exil et s’en est une autre, très différente, que de parler depuis la terre d’Israël, surtout à un tournant majeur ou Israël a pris ses responsabilités dans des actions qui visent à préserver son existence, et à modifier le sens de l’histoire. Au moment où les événements sont en train de nous rapprocher du moment où l’histoire va rejoindre ce qu’on attendait d’elle, et va finir par s’écrire, dans ce moment paroxysmique ou les équilibres au sein de la planète sont en train de se modifier de façon durable, apparait à l’intérieur du peuple juif, une discussion, probablement une controverse, sur laquelle il pourrait être intéressant de se poser et de réfléchir. Pour avoir échangé avec de nombreux confrères, proches, amis, frères en Israël sur la situation, on sent presque comme un sentiment partagé de résignation, de fatalisme et de désintérêt, d’une majorité d’Israéliens devant l’image que renvoie la société israélienne dans le monde occidental.  Evidemment, et comment ne pas les comprendre ? La façon dont le conflit à Gaza est présenté en occident et plus particulièrement en France a de quoi résigner le plus farouche défenseur d’un partenariat renforcé avec l’occident et la France. La manière dont les choses sont évoquées  dans le conflit avec le régime obscurantiste des gardiens de la révolution est un peu différent. Mais ne nous faisons pas d’illusions et on peut être convaincu qu’au fur et à mesure que le temps va s’écouler, on verra se succéder face aux actions d’Israël, les nuances, les réserves, les oppositions puis les critiques et enfin les accusations unanimes. Après les 12 jours de guerre, et la trêve qui s’est installée on entend déjà la petite musique monter et les discours sur la volonté expansionniste, colonialiste et impérialiste d’Israël refont surface et commencent à donner les arguments aux accusations. Dans ce contexte difficile, qui finalement ne nous apprend pas grand-chose de nouveau sur le regard que pose l’humanité sur les juifs et sur Israël, dans ce contexte de guerre permanente ouverte sur tous les fronts pour assurer l’existence de l’état hébreu, comment ne pas comprendre ces Israéliens qui nous indiquent désormais ne plus vouloir se préoccuper du sort des nations, et les laisser penser et faire ce qu’ils veulent. Comme on dit « On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif ». Si la haine d’Israël est si forte parmi les nations, parmi l’humanité, et bien tant pis, et avançons sans eux se disent légitimement ces israéliens lassés par les multiples tentatives pour essayer en permanence d’atténuer en vain la rudesse du regard qui est posé sur Israël, et les nombreuses accusations infondées. Quand on a vu les images des missiles iraniens traversant le dôme de fer, s’écrasant sur le sol, éventrant des immeubles et faisant des dégâts considérables dans les centres villes, on se dit que la population est courageuse, résiliente, et admirable, et on comprend un peu mieux encore cette impression de lassitude vis-à vis des nations et leur refus de principe à comprendre ce qui se joue vraiment dans cette partie du monde. Et alors… doit on laisser s’installer un discours de haine et de détestation d’Israël dans le monde ? Doit-on laisser les images incitant à l’accusation d’Israël parmi les nations sans même essayer de donner les arguments qui pourraient justifier les actions d’Israël et expliquer de manière pédagogique les raisons qui conduisent le pays à agir comme il le fait dans cette période si particulière de notre histoire. Et c’est là il me semble qu’apparait une ligne de fracture avec ceux qui aimeraient que l’on puisse expliquer aux nations concrètement ce qu’il se passe, et même si ce n’est que pour en convaincre un sur un million parmi leurs populations, il faut le faire. Et forcément les arguments sont plus forts venant de ceux qui vivent la situation de l’intérieur. Car beaucoup aujourd’hui parmi les nations du monde ne comprennent pas ce qu’il se passe à Gaza, ni même ce qu’il se joue exactement dans l’affrontement avec le régime des mollah, ni que ce n’est que l’avant-scène d’un acte qui va aussi les concerner . Il me semble que ne pas les informer des réalités globales qui se trouvent cachées derrière ce conflit régional est un manquement important. Israël n’est pas élu à des droits supplémentaires, mais à des devoirs supplémentaires. Malgré la difficulté de la période, malgré l’intensité des combats un peu partout autour du pays, il faut continuer, et il me semble plus que jamais, à justifier les raisons qui conduisent Israël à agir comme il le fait. C’est un enjeu pour l’humanité, pour les juifs de l’exil qui s’éveillent à leur identité, pour Israël. « Lorsqu’il y a des élus qui sont élus par le peuple, le danger, le piège c’est que puisque le peuple les a élu, il n’y a que les élus qui comptent, et le peuple est disqualifié. On élit des députés censés être les représentants de ceux qui les ont élus, mais ensuite les électeurs sont mis entre parenthèses et les élus s’érigent en peuple sans aucune considération pour le peuple… » Manitou disait dans la paracha de Behaloteha que nous avons lu il y a deux ou trois semaines, à propos de la mise à part des Leviim du dedans des enfants d’Israël, au chapitre 8 verset 10 du livre de Bamidbar : « Le piège c’est qu’une fois la tribu de Lévi mise à part des tribus d’Israël, cela disqualifie les tribus. » Puis il poursuit : « Rashi veut nous faire comprendre que le véritable sens du verset c’est le contraire de ce qu’on aurait pu croire. » . Dans ce verset analysé par Manitou à travers Rashi, le peuple des enfants d’Israël est cité cinq fois, comme pour bien signifier « que la Torah cherche à expliquer que ce qui est précieux au yeux de Dieu c’est son peuple. Cela concerne les enfants d’Israël et pas les Levy. S’il n’y

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Gog et Magog, et le règne messianique

Manitou nous manque et surtout pendant ces périodes difficiles que nous traversons. Il ne nous a pas dicté  notre conduite, ni dévoilé  quel serait le futur, mais à travers son enseignement, il nous a transmis des clés qui nous permettront d’interpréter et de mieux comprendre les événements que nous vivons. Alors qu’Israël semblait bien isolé face à ses multiples conflits dans la région et notamment dans sa confrontation avec le régime obscurantiste des mollahs afin de l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire, alors que le CEA appelait à la désescalade, que les dirigeants européens voulaient jouer un rôle majeur et invitaient les « deux belligérants » à cesser les hostilités et à se retrouver à la table des négociations, que l’Onu stigmatisait, une fois encore Israël, le président Trump a dans la nuit de samedi 21 juin montré un courage admirable et un soutien sans faille à l’État hébreu, en autorisant le bombardement sur trois sites nucléaires stratégiques de l’Iran. Dans ce tournant majeur dans l’histoire du monde et dans celle d’Israël, qui permet d’envisager un avenir plus apaisé, débarrassé de la menace du régime des gardiens de la révolution, l’équipe du site Manitou l’hébreu a retrouvé un cours de Manitou de 1989 en hébreu qui résonne de manière étonnante avec la période que nous traversons. Cours de Manitou de 1989  Sur la guerre entre les États-Unis et l’Iran, Gog et Magog, et le règne messianique Traduction partielle d’un cours de Manitou donné en hébreu en 1989 dont le lien figure ci-dessous pour ceux qui souhaitent le suivre intégralement : https://www.youtube.com/watch?v=jIxJrMwPug8 Manitou enseigne, à travers les écrits du Maharal, qu’à la fin des temps, parmi les quatre empires ne subsisteront que deux : La Perse c’est à dire l’Iran, et Édom c’est à dire les États-Unis. Il s’appuie dans son cours, notamment sur le livre du Maharal de Prague : Israël face au 4 empires. C’est dans ce livre que ce dernier répond notamment à la question : où figure Ichmaël parmi les 4 empires ?  Faisant preuve d’une véritable vision prophétique puisque le texte date du 16ème siècle il écrit : «Certains se demandent où est évoqué cet autre règne puissant et agressif  qu’est celui d’ Ichmaël ? …. Mais peut être est-il fait allusion à Ichmaël à travers la Perse, le second empire… » Une guerre éclatera entre elles. Le Talmud rapporte une divergence : qui l’emportera ? Le Maharal de Prague révèle que, finalement, Édom (les États-Unis) triomphera de la Perse (l’Iran) et « ensuite commencera le règne du Messie ». Manitou : Le Maharal révèle  : « Et la fin des temps viendra d’Édom ». Il explique cela, en s’appuyant sur plusieurs passages du Talmud. Il dit : À la fin des temps, seules subsisteront deux puissances parmi les quatre empires : Perse et Édom. – Babylone disparaîtra, – la Grèce disparaîtra,  ne resteront que la Perse et Édom, et il y aura une guerre entre elles. Et dans le Talmud, il y a controverse : Qui vaincra l’autre ? Édom contre Perse, ou Perse contre Édom ? Et en fin de compte, le Maharal de Prague tranche, selon le Talmud :  Édom vaincra Perse. La Torah nous révèle ici que le « génie », disons, d’Ismaël, se réalise à la fin en Perse. C’est l’énigme soulevée par le Maharal, à laquelle, à mon avis, il donne lui-même la clé dans cette même source. Car selon moi, le Maharal est le seul à avoir dit que le royaume d’Ismaël, c’est la Perse. Et il est fort possible que cette idée vienne du même passage talmudique. Vous comprenez ? Et plus tard, dans une autre occasion peut-être, nous verrons ce que dit le Maharal dans *Netsah Israël*. Mais brièvement, je veux expliquer comment il résout cette dernière question : À la fin des temps, il restera dans le monde : Israël, le chaos des nations, la Perse d’un côté, et Rome de l’autre. Il y aura une compétition, et cela est lié à la question de Gog et Magog. C’est une confrontation globale autour d’Israël. Savez-vous ce qu’est « Gog et Magog » ? Ce ne sont pas deux peuples qui se battent entre eux. « Magog » est une civilisation, et « Gog » est son roi. Et selon la Kabbale, c’est une guerre du monde entier contre Israël, car la guématria (valeur numérique) de « Gog ouMagog » est soixante-dix, représentant les soixante-dix nations du monde. Vous comprenez ? Ainsi, selon nos sources, il est fort possible que cette guerre mondiale, cette guerre du monde entier contre Israël, ait commencé avec la Première Guerre mondiale, et qu’elle se termine à notre époque. On voit une guerre continue, une volonté d’anéantissement d’Israël, qui commence à l’époque de la Déclaration Balfour, en 1917, et en parallèle, on assiste à la renaissance du peuple d’Israël, et à la montée de l’antisémitisme mondial. Le point culminant de cela fut bien sûr la Shoah, mais malheureusement, cela ne s’est pas arrêté là. Nous sommes témoins de phénomènes très inquiétants. Les Juifs veulent fuir l’Europe, ça commence avec l’Europe soviétique, et en même temps, l’antisémitisme augmente en Europe occidentale. Donc il y a une inquiétude très profonde pour les Juifs restés en Europe, notamment en Europe de l’Ouest et en Amérique. Que se passera-t-il ensuite ? Personne ne le sait. Mais il y a un phénomène très préoccupant qui commence à peine à se manifester. C’est une autre question. Donc, le Maharal explique ceci : Il y aura une compétition entre Perse et Rome. Qui l’emportera ? Il donne l’explication suivante : Le Premier Temple a été détruit par Babylone, et la Perse a vaincu Babylone. Donc la Perse est plus puissante que Babylone. Le Second Temple, reconstruit grâce à la Perse (via Cyrus), a été détruit par Rome. Donc Rome est plus puissante que la Perse. Vous comprenez ? C’est son raisonnement. Et il se peut que c’est ce qui est en train de se passer dans le monde aujourd’hui. Il y a quelques années, on craignait une guerre mondiale entre Rome et la Perse. Finalement, ça ne

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Israël-Iran : le président Herzog évoque un tournant historique

Le président israélien Isaac Herzog s’est adressé samedi soir à la nation dans un discours spécial, au lendemain du lancement par Isral d’une série d’attaques préventives contre les installations nucléaires, militaires et stratégiques de l’Iran. Dans une allocution empreinte de gravité, le chef de l’État a défendu l’initiative militaire israélienne et appelé à l’unité face à ce qu’il qualifie de « tournant historique ». S’adressant directement aux Israéliens « enfermés dans les casernes, les abris, les cellules de sécurité », Herzog a salué la résilience exceptionnelle de la population. « Nous démontrons, encore et encore, face aux attaques ennemies sur divers fronts, une résilience sans pareille », a-t-il déclaré, ajoutant « qu’aucune nation n’a jamais été confrontée à une telle série de défis depuis le 7 octobre ». Le président a présenté ses condoléances aux familles des victimes de « l’attaque meurtrière de missiles iraniens ce shabbat qui a visé des civils innocents » et exprimé son soutien aux blessés. Herzog a consacré une large partie de son discours à justifier l’opération militaire israélienne contre l’Iran, baptisée « Am KeLavi. Selon lui, « le régime des ayatollahs iraniens oeuvre contre nous depuis une génération, pour nous tuer », accusant Téhéran d’avoir « œuvré à créer un terrorisme mondial et régional, à propager l’antisémitisme et la haine d’Israël, et surtout à développer des armes nucléaires ». « La famille des nations sait que les armes nucléaires aux mains d’une idéologie meurtrière constituent une menace pour l’humanité », a-t-il martelé, affirmant que cette menace justifie l’action préventive d’Israël. Le président a rendu hommage aux performances de Tsahal, du Mossad et des différentes forces de sécurité, qu’il a qualifiées d’ »extrêmement impressionnantes ». Il a salué « le meilleur de nos filles et de nos fils – les pilotes, les combattants, les agents, le personnel des services de renseignement » ainsi que « le dévouement des réservistes et de leurs familles qui répondent à l’appel ». Appel à l’unité et mise en garde Dans un passage particulièrement appuyé, Herzog a lancé un appel pressant à la cohésion nationale : « En cette période historique, nous ne devons en aucun cas revenir à des mesures qui nous déchirent de l’intérieur », allusion aux divisions politiques internes qui secouent Israël. Herzog a replacé le conflit dans un contexte géopolitique plus large, évoquant « un tournant historique pour l’ensemble du Moyen-Orient – entre un djihad terroriste qui s’efforce de contrôler la région et un horizon de partenariat et de paix ». Il a remercié le président américain pour « son amitié et son soutien indéfectibles » et appelé les dirigeants du G7, qui se réuniront au Canada dans deux jours, à soutenir Israël « sans réserve ». Herzog a conclu son discours sur une note d’espoir et de détermination : « Je suis fier de vous, peuple d’Israël, j’ai confiance en vous et je suis sûr que cette fois encore, le bien triomphera du mal, et la lumière triomphera des ténèbres. Je n’en doute pas : le peuple d’Israël triomphera et vaincra tous ses ennemis ! »

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Israël seul face à l’obscurantisme

Alors qu’Israël est en guerre à Gaza, combat le Hamas, l’islamisme radicale et joue sa survie après la barbarie dont il a été l’objet sur son sol. Alors que le pays se défend contre le mal à ses portes, il est pourtant condamné un peu partout sur la planète et parmi les populations occidentales.   La contestation contre la politique du gouvernement Israélien est décomplexée et s’affiche sans filtre. L’’Etat d’Israël est violemment pris à parti. Désormais Israël est désavoué, condamné, calomnié, stigmatisé, le pays aurait basculé du côté du mal, de ceux qui détruisent, torturent tuent et « nettoient ». Alors que les condamnations à travers la planète sont unanimes et se multiplient, le monde refuse à Israël le droit de se défendre face au terrorisme à ses frontières.  Voilà qu’Israël ouvre un nouveau front face au régime iranien des mollahs, et a engagé vendredi 13 juin des attaques préventives contre les installations nucléaires, militaires et stratégiques de l’Iran. Le risque de voir l’Iran se doter de l’arme nucléaire est désormais trop important, et si ce risque concerne Israël bien entendu, il concerne également le monde entier. Les mots du président Herzog sont sans ambiguïté : « la famille des nations sait que les armes nucléaires aux mains d’une idéologie meurtrière constitue une menace pour l’humanité » Pourtant c’est une nouvelle fois Israël, seul, qui lutte contre l’obscurantisme qui menace nos civilisations, et l’humanité regarde de loin, parait comme anesthésiée, sourde et aveugle à la menace qui gronde et frappe à la porte.  Au plus fort des tensions entre Israël et la France, le président Macron ne s’est pas révélé par son courage ces derniers temps, il joue le fier à bras en affrontant verbalement les dirigeants de la planète à l’autre bout du monde : menace Poutine, sachant pertinemment que cela n’aura aucune conséquence sur son sol et qu’il est soutenu par l’ensemble des pays occidentaux, multiplie les marques de défiance à l’égard de Benjamin Netanyahu et son gouvernement convaincu que rien de grave ne se passera pour son pays, d’autant qu’il va dans le sens du vent et de l’idéologie dominante du moment. Et dans le même temps il courbe l’échine face à la  menace qui gangrène la France avec l’entrisme des frères musulmans, et rien n’est fait pour essayer de libérer Boualem Sansal, arrêté arbitrairement et qui meurt à petit feu dans une cellule en Algérie. Voila ce même Macron conscient de ce qui est en train de se jouer dans la région, mais aussi à l’échelle de la planète, reconnait du bout des lèvres qu’Israël est dans son droit légitime à l’autodéfense. Même notre « grand ami » Mélenchon et sa « clique » ne condamnent pas totalement Israël et consentent à indiquer que le régime iranien actuel menace notre civilisation. Israël ouvre une fenêtre inespérée pour les dirigeants du monde entier, qui ne s’illustrent pas, à l’image du président français, par un courage exemplaire, pour lutter contre la menace du régime des mollah en Iran, ces hommes semblables à l’ours comme nous l’a indiqué le Maharal de Prague, «  qui mangent et boivent comme l’ours, se vautrent comme l’ours, laissent pousser leur poil et comme lui ne sont jamais rassasiés ». Le temps de la confrontation avec l’empire perse est semble-t-il arrivé, et malgré la crainte de la situation paroxysmique qui se joue en Israël dans son combat simultané sur plusieurs fronts, (qui en réalité n’en sont qu’un) malgré le bruit des sirènes et des alarmes qui retentissent à travers tout le pays, malgré les explosions qui laissent en émoi un peuple entier, on sent que quelque chose est en train de se passer de nature à bouleverser les équilibres actuellement en place et on perçoit le souffle de l’histoire qui se pose sur le pays. Une espérance nouvelle inonde le monde, celle de la lumière face aux forces des ténèbres et à l’obscurantisme, cette lumière vient d’Israël pour montrer le chemin. Alors au cours de ce tournant majeur dans l’histoire de l’humanité où un peuple courageux, aura entrepris seul de combattre une menace existentielle pour notre humanité, alors qu’il doit livrer bataille seul contre les terroristes du Hamas, ceux du Hezbollah, les Houthis, le régime des Mollah, et aura été dans le même temps la cible de calomnies et de mensonges, dans une inversion grossière des valeurs, visant comme cela a souvent été le cas à discréditer son image, on retiendra que ce qui se passe dans ce moment intense était attendu et on a envie de clamer son soutien, son respect et son immense admiration pour le peuple Israélien, pour ces femmes et ces hommes qui seuls ont décidé de prendre en main le sort de l’humanité pour la libérer du joug de la barbarie. On a envie aussi de remercier, encore une fois Israël, pour ce formidable témoignage de courage, de responsabilité et de détermination à un moment où il est comme souvent dans son histoire seul face à de graves accusations infondées. Il reste un espoir à formuler, et à concrétiser dans ce tournant capital pour l’histoire du pays, celle de l’humanité, celui que ce formidable élan de responsabilité et de résistance collective face à l’obscurantisme ramène l’unité et la cohésion au sein du pays. Olivier Cohen

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La guerre à Gaza pour les nuls

Au moment où Dieu a créé le monde, les anges se sont disputés. Les uns ne voulaient pas que l’homme soit créé, les autres le souhaitaient. Les anges de la vérité et de la paix y étaient opposés alors que ceux de la justice et de la charité y consentaient. Les hommes sont incapables de justice et de paix alors qu’ils peuvent être justes et charitables. Dieu a pris la vérité et l’a jeté sur terre. La justice qui était au ciel, il l’a mise à terre. Et il a créé l’homme contre l’avis des anges. Un jour la vérité jaillira de la terre et l’antagonisme apparent entre la vérité qui se trouve au ciel et celle qui se trouve sur terre disparaîtra. Ne sommes-nous pas en train de vivre cette période ? A un moment où il semble que le bien se fait passer pour le mal, où la vérité se fait passer pour le mensonge et le mensonge devient vérité il faut savoir discerner où se trouve la vérité. Qu’est-ce qu’il se passe exactement à Gaza ? Comment les choses se sont-elles enflammées ainsi ? Que fait Israël ? Devant l’avalanche d’informations mettant Israël en accusation, il nous a paru important de poser huit questions simples sur ce qu’il se passe aujourd’hui à Gaza et en Israël, et d’essayer d’y répondre. Le 7 Octobre 2023 des terroristes du Hamas, mais également plusieurs palestiniens, sont entrés en territoire Israélien et ont perpétré des massacres d’une cruauté inédite. hommes massacrés, femmes violées, découpées, éviscérées, tuées, certains bébés ont été introduits dans des fours puis brûlés vivants.   Les photos et vidéos de ces atrocités ont été envoyées aux familles par les terroristes. Un film des ces exactions a été réalisé et de nombreux journalistes invités à le visionner n’ont pas pu assister à la diffusion jusqu’à son terme tant les images étaient insoutenables. Ces massacres d’une barbarie sans précédent et perpétrés sur le territoire Israélien ont déclenché la riposte légitime d’Israël et son droit à se défendre face au terrorisme. C’est un mouvement islamiste, affilié aux Frères musulmans fondé, en 1987. C’est également un mouvement antisémite qui vise à détruire l’État d’Israël et à supprimer à long terme tous les Juifs. Les Juifs sont pour eux le pire ennemi de l’islam. Mais c’est également un mouvement qui vise à la domination politique et juridique du monde par l’islam, à imposer partout la loi d’Allah. En particulier, il vise à conquérir la France, terre d’Islam appartenant à tout jamais aux Musulmans (depuis que les premiers musulmans ont conquis la France entre 719 et 730) en faisant de la chari’a la loi du pays. On parle actuellement d’un nombre de 55.000 personnes tués dans cette guerre. C’est très important. Mais d’une part ces chiffres nous sont donnés par le Hamas seule autorité habilité à Gaza. D’autres part ces chiffres incluent les très nombreux terroristes du Hamas qui ont été mis hors d’état de nuire. Mais ce dont on parle moins ce sont des pertes civiles collatérales qui surviennent malheureusement lors de tout conflit. On se souvient des bombardements des alliés américains et britanniques en février 1945 sur la Dresde nazie. On ne connaît pas le nombre de morts car seuls 25.000 corps ont pu être identifiés. Ces dizaines de milliers de morts ont eu lieu en une nuit et deux jours. Les bombardements de Raqqa en Syrie, en décembre 2014 pour lutter contre l’État islamique. La France elle-même s’est félicitée de ses propres bombardements contre les sites de Daesh. Ces bombardements réalisés par la coalition ont fait des dizaines de milliers de morts parmi la population syrienne. Il en est de même des bombardements de la coalition contre l’Etat islamique à Mossoul en 2017 qui ont fait des milliers de victimes civiles chez les irakiens. C’est vrai qu’à priori cela peut sembler étonnant de la part du gouvernement Israélien de refuser de laisser passer les convois humanitaires, qui apportent vêtements et nourriture à la population. Alors pourquoi cette position.  En réalité, la quasi-totalité des biens qui entrent dans la bande de Gaza ne bénéficie pas à la population mais avant tout aux membres du Hamas. Lorsque la distribution au sein des activistes du Hamas a été réalisée ce qu’il reste est redistribué à la population. Parfois les membres du Hamas s’emparent des produits provenant des camions humanitaires et les revendent à la population en réalisant une plus-value souvent très importante. De plus, Israël n’a pas les moyens de  contrôler le contenu des camions qui viennent souvent d’Egypte et qui contiennent la plupart du temps des armes et des munitions afin de permettre au Hamas de se réarmer. Evidemment tous les habitants de Gaza ne font pas partis du Hamas, Mais En 2006 des élections législatives ont été organisées dans la bande de Gaza à la suite du retrait Israélien décidé par Ariel Sharon. La population a massivement voté pour l’organisation terroriste. Depuis, le Hamas dirige cette région. Le 7 Octobre après ces massacres, les rues de gaza se sont remplis de Gazaouis, dans la joie et la liesse, des scènes de fêtes et de célébrations parcouraient les rue de Gaza, des bonbons étaient distribués aux enfants, tout cela dans un climat de détestation absolu de l’Etat d’Israël. Pourtant les personnes qui défilaient n’étaient pas des terroristes, ni des membres du Hamas ou du Djihad Islamique, ni même, pour la plupart, ce qu’on a appelé, pour donner un nom au mal, des islamistes. Non, c’étaient de simples musulmans qui face à l’horreur, au mal absolu, à ces atrocités, ont manifesté leur joie de voir Israël et les juifs touchés à mort. Ce n’est qu’après la riposte Israélienne et les dégâts causés par la guerre que le soutien massif au Hamas s’est affaibli. Mais ce changement ne marque en rien une quelconque empathie pour Israël. La population est marquée par un profond antisémitisme, d’ailleurs dans l’immense majorité des maisons de Gaza ont été trouvés des armes, des munitions mais aussi des preuves de cette antisémitisme : Mein Kampf

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Réponse à Madame le rabbin Delphine Horvilleur

Madame le rabbin, On connait cette maxime : « Ma AssE avoth Siman Lebanim » qui peut être traduite par « ce que font les pères est un signe pour les fils » et que l’on peut interpréter de diverses manières. Nous sommes interpellés à l’échelle collective de l’interpellation à laquelle ont eu à répondre à l’échelle individuelle les grandes figures de nos récits. Ou peut-être pour le dire un peu différemment : On retrouve à l’échelle collective, dans les grands courants de pensée que l’on perçoit au sein de l’humanité, les figures individuelles  dont nous parlent les récits de notre tradition. C’est comme si le souffle de ces personnages s’est perpétué et continue à exister aujourd’hui à travers un collectif ou un courant de pensée. Par exemple les récits nous parlent de Jacob et d’Israël et on comprend à la lecture de ces récits que Jacob va incarner à notre époque la figure de l’identité juive en exil, ou en dehors de sa terre, alors qu’Israël celle de l’identité hébraïque revenue sur sa terre, et revendiquant son identité. Jacob c’est Israël… et pourtant ce n’est pas tout à fait Israël. Bien entendu la grande difficulté de l’exercice est de parvenir à poser un diagnostic juste dans les comparaisons entre le courant que l’on peut voir apparaitre à notre époque  et les personnages qui proviennent des récits. Parmi les différentes figures dont nous parlent notre tradition, il en est une sur laquelle il faut être particulièrement vigilent et attentif. C’est l’identité Laban, l’araméen. Laban vient de la famille des hébreux, c’est l’oncle de Jacob, l’identité araméenne pure, et qui au moment au Abraham va se débarrasser de son écorce d’identité araméenne, pour redevenir hébreu, va s’ériger en rivalité d’identité impitoyable à l’identité Jacob qui va devenir Israël. C’est l’identité araméenne qui travaille. Abram est un Araméen : c’est un hébreu qui vit en exil en Mésopotamie, et le mixte entre l’hébreu et la civilisation dominante à l’époque d’Abraham c’est l’Araméen de la même manière que le mixte entre l’hébreu et la civilisation dominante de notre temps qui était jusqu’ici l’empire romain est le juif. Le juif c’est un araméen moderne, qui vit en exil dans la civilisation dominante de son temps. Au moment où Abraham enclenche le processus qui comporte trois temps, pour se débarrasser de son écorce araméenne, il y a ce risque de voir le « juif de l’exil » s’ériger en rivalité d’identité impitoyable à l’identité Israël qui se met en place, pour tenter de la remplacer. C’est l’identité Laban qui travaille. C’est peut être ce qui se joue aussi en ce moment ? Et il est vrai qu’en entendant vos dernières prises de positions ainsi que celles de certaines personnalités influentes au sein de la communauté juive de l’exil, le risque de résurgence de cette identité Laban, antagoniste à l’identité Israël fait surface avec acuité. Vous écrivez : « …Par la douleur de le (Israël) voir s’égarer dans une déroute politique et une faillite morale. Par la tragédie endurée par les Gazaouis, et le traumatisme de toute une région. » Les accusations sont graves lorsqu’on parle « de déroute politique » et de « faillite morale » pour caractériser l’action d’Israël, surtout venant de la part d’une personne aussi influente et inspirante que vous. Alors évidemment le climat aujourd’hui en France et plus généralement dans le monde occidental est difficile, il devient de nouveau possible d’être « antisémite » « la déroute politique et la faillite morale » dont vous nous parlez permet de donner de la matière à cet antisémitisme que l’on croyait disparu à jamais.  Et le discours ambiant n’est pas favorable à l’Etat hébreu, ce n’est rien de le dire. Israël a perdu la guerre de communication, comme souvent dans son histoire. C’est comme si le mal se faisait prendre pour le bien et le bien pour le mal. La vérité est devenue mensonge et le mensonge vérité. Et cette inversion des valeurs peut faire douter, même ceux qui sont censés prendre le parti d’Israël, même ceux qui doivent faire bloc et défendre le peuple pendant cette période douloureuse et fragile. C’est aussi une chose de parler d’Israël depuis la terre d’Israël, et s’en est une autre de le faire depuis un autre pays. L’éloignement et la distance avec le quotidien de ceux qui habitent en Israël, sous une menace terroriste permanente, sous celle d’un attentat suicide ou d’un missile provenant du Hamas, du Jihad islamique, du Hezbollah, des houthis ou de l’Iran,  avec le risque de devoir aller se réfugier dans un abri à tout moment, dans un pays en guerre, de voir son enfant, celui de ses amis ou de ses voisins revenir de la guerre mutilé, lorsqu’il revient, s’il revient… On peut d’ailleurs raisonnablement se demander si la faillite morale c’est de faire ce que fait Israël actuellement ou  serait de ne rien faire et de laisser la population vivre sous le risque permanent d’une nouvelle catastrophe ou d’un nouveau massacre ? Bien entendu il y a les horreurs qui ont été commises le 7 octobre 2023, les otages qui ne sont toujours pas rentrés à la maison,  la guerre, les familles endeuillés, les difficultés du quotidien, mais désormais Israël est calomniée, désavouée, condamnée, stigmatisée, Israël aurait basculé du côté du mal, de ceux qui détruisent, torturent tuent et « nettoient ». Alors on peut comprendre la faiblesse de certains, dont vous faites partie, de céder à la pression, à la facilité, ou à la tentation de répondre aux attentes du plus grand nombre, et de dire ce que le monde entier (à quelques exceptions près) nous demande de dire, de reconnaitre, plus particulièrement parce qu’on est juif, plus encore lorsqu’on est une femme rabbin. Et même si c’est faux. C’est bon aussi pour l’image et l’audience.  Pourtant c’est sur un autre sujet que j’aimerais vous interpeller, et que je rencontre une véritable difficulté à vous lire et à vous suivre. C’est sur le terrain de l’exégèse. Il est écrit dans votre message : « Sur les murs de ma synagogue sont gravés quelques mots, tirés d’un des versets les plus célèbres (et les

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