QUI EST NOTRE ENNEMI ?

Nous sommes toujours en guerre. Bien qu'il y ait des cessez-le-feu et des trêves, nous sommes toujours en guerre. Pour l'heure, nous devons reconnaître l'ennemi qui se dresse contre nous. Si nous ne le reconnaissons pas, nous risquons d'être confondus, car il se joue de nous.

Tout au long de l'histoire, l'ennemi nous a trompés, en particulier lorsqu'il s'agit d'Amalek. Lorsque Aaron est mort, il est dit : "Le Cananéen, roi d'Arad, apprit...", et Rachi nous explique qu'en réalité, il s'agissait d'Amalek qui avait échangé sa langue pour la langue cananéenne dans le but d'embrouiller Israël. C'est toujours ainsi que nos ennemis agissent, et si nous n'y faisons pas attention, nous pourrions parfois nous tromper, et penser qu'ils ne sont peut-être pas vraiment nos ennemis, et qu'ils veulent malgré tout la paix. Nous ne devons pas nous laisser tromper.

La doctrine du mal          thèse  système   théorie

Tout d'abord, il faut savoir qui est l'ennemi et quelles sont ses objectifs. Un officier revenu du terrain a raconté qu'ils étaient arrivés chez l'un des commandants du Hamas. Pendant qu'ils nettoyaient la maison, ils sont entrés dans l'une des pièces intérieures d'où il semble qu'il dirigeait les opérations. C'est là qu'ils ont découvert de nombreuses copies d'un livre écrit en arabe, et une copie de ce livre était posée sur la table avec nombre de soulignages et d'annotations.

Lorsque les soldats ont examiné ce livre, ils se sont rendu compte que ce n'était autre que "Mein Kampf" - le livre de l'abominable persécuteur d'Israël, Hitler - que son nom soit effacé. Ce livre souligne l'importance de tuer la conscience morale. Il exige de commettre les actes les plus cruels afin que l'homme n'ait plus de problèmes de conscience, et du fait que le peuple juif est le peuple le plus moral - il faut selon lui, détruire tous les Juifs jusqu'au dernier. Tant qu'il existera un seul Juif, le monde ne sera pas débarrassé de la moralité. C'est une doctrine que tous les membres du Hamas apprennent. Nos soldats ont dans leurs poches la Bible, les Psaumes, "Orot" et autres livres ouvrant les portes de la bonté et de la sainteté. Mais nos ennemis portent ces ouvrages de méchanceté dans leurs poches et le mal dans leurs cœurs.

En conséquence, les horreurs qui se sont produites lors de Simhat Torah ne sont pas seulement des marques de sauvagerie, elles sont dictées par un système doctrinal. Ils veulent nous détruire, et le faire de la manière la plus cruelle qui soit. Par conséquent, nous ne devons pas imaginer, par confusion mentale, que parce qu'il y a un cessez-le-feu et des négociations, ils ne seraient plus nos ennemis. Rappelons-le, nous avons affaire à une doctrine de cruauté, de projet de destruction du peuple juif.

Il va sans dire que cette idéologie n'a pas débuté de nos jours. Elle a des racines profondes, et a atteint son apogée aux dernières générations chez le mufti de Jérusalem, Amin al-Husseini - que son nom soit effacé, celui qui a conclu un pacte avec Hitler pour détruire le peuple juif jusqu'au dernier.

Des choses de cette nature ne s'arrêtent pas en un instant, nous devons le savoir et nous en souvenir. Il y a parfois des choses désagréables qu'il est nécessaire de ne pas oublier, et dont nous devons garder le souvenir - "Souviens-toi de ce que t'a fait Amalek ".

Jérusalem

La deuxième chose à savoir sur notre ennemi, et qui apparaît presque dans chaque maison de Gaza, c'est qu'ils ont chez eux une image de la mosquée d'Al-Aqsa. La guerre ne concerne pas seulement la destruction du peuple juif, elle concerne Jérusalem. Cela devrait nous alarmer : nous aussi devrions accrocher une image de Jérusalem dans notre foyer ! Si tout le peuple juif prend conscience que la guerre concerne Jérusalem, il saura l'enjeu de notre combat.

Ils se battent pour une Jérusalem de cruauté, de méchanceté et de meurtre, mais nous nous battons pour une Jérusalem d'un monde nouveau et bon, plein d'amour et de crainte envers son Créateur, empli d'amour pour l'univers et pour Israël.

L'intimidation

Enfin, une autre chose à savoir concerne le sentiment de la victoire. Il est clair que la victoire ne se mesure pas nécessairement à la mort de tous ses ennemis. Cela n'existe pratiquement jamais. A la guerre, on gagne lorsque l'on réussit à effrayer l'ennemi, et le fait de le tuer fait partie des moyens pour le neutraliser. Nous sommes des êtres humains. S'il s'agissait d'une guerre contre des mouches, nous devrions tuer toutes les mouches, car une mouche ne sait pas qu'une autre est morte. Mais comme il s'agit d'êtres humains, il suffit d'effrayer l'ennemi de manière très significative - afin qu'il prenne peur et que nous puissions le dominer.

Et c'est précisément cette domination qui déterminera la victoire dans la guerre, car chez les êtres humains il s'agit d'une guerre pour la sauvegarde de l'esprit et de la conscience.

Ne pas avoir peur

Par conséquent, nous ne devons pas avoir peur de l'ennemi. C'est l'ennemi qui aura peur. Il est timoré, et il acceptera finalement de faire des compromis. Ce n'est pas qu'il devienne subitement aimable, c'est qu'il commence à avoir peur -  grâce à Dieu, grâce à Tsahal et grâce aux mérites d'Israël. Mais ce n'est pas suffisant. Nous ne devons pas nous arrêter. Nous devons continuer, avec force et courage, jusqu'à sa neutralisation définitive.

 Rav David Giami
Traduction de Machiv Harouah