La Bible ne nous parle pas des Juifs, elle nous parle des Hébreux. Le Juif c'est un Hébreu en exil, mais l'exil a duré tellement longtemps qu'on a fini par inverser les évidences d'identité, et à considérer comme normale une identité anormale, qui a toujours eu vocation à être provisoire et qui est destinée à disparaître. Le Juif est un Hébreu à l'indice de telle ou telle nation, alors que l'Hébreu est un Juif à l'indice de l'universel. Le Juif doit retrouver les racines de son identité, qui ne sont pas juives mais hébraïques. Pour cela il doit rentrer chez lui, au "pays des Hébreux", en terre d'Israël.
« Nous vivons certainement des événements plus importants que ceux de la sortie d'Egypte, mais on ne s'en rend pas compte. Pourquoi ? Parce que nous sommes des contemporains de l'événement. »
« Nous devons faire coïncider notre identité individuelle avec l'identité du modèle qu'est Israël, et dès que les identités coïncident, alors les promesses s'accomplissent. Celui qu'il faut mériter d'être, c'est celui à qui les promesses sont faites. »
« Il y a convergence de deux calendriers, celui qui commence à « Nissan » et celui qui commence à « Tichri ». »
« Il faut prendre acte qu'il y a deux visions de l'histoire d'Israël par les juifs eux-mêmes, et que nous avons la racine de cela dans le récit biblique. »
« La pensée philosophique apparaît en Grèce au temps ou la prophétie s'arrête en Israel. »
« Le projet messianique, c'est le projet de l'universel humain à travers leurs juifs. »