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Les Pirké Avot — traité des Pères — sont un ensemble de michnayot qui traitent de morale pratique. Or, le titre hébraïque de ce traité place cet enseignement de la morale dans la perspective d'un héritage, c'est-à-dire transmis par les Pères. Ce titre indexe l'enseignement de la morale à l'indice paternité.
C'est l'être Père qui a la capacité, la prérogative d'enseigner la morale, alors que c'est le maître qui enseigne la Thora, la loi.
Ce courant de transmission d'un héritage culturel entre cette manière d'être "père" et la manière d'être "fils" - qui semble lui être opposée - est d'ailleurs un sujet qui préoccupe la génération actuelle dans les différentes dimensions de ce que l'on appelle dans la civilisation occidentale, la contestation.
Cette première question restera donc en filigrane : pourquoi l'enseignement talmudique a-t-il tenu à attribuer l'enseignement de la morale pratique, de la pédagogie morale au Père, alors qu'habituellement l'enseignement de la tradition passe plutôt par la personnalité du maître ?
Nous suivons la jeune Elsa Pētėl dans son immersion au sein de la société Israélienne, depuis l’approche de son départ de la France vers Israël et pendant son année d’étude à Jérusalem.
Être juif ou Être hébreu?
Réflexions sur le retour à l'hébraïsme
dans la pensée du Rav Yehuda Léon Askénazi
à l'ère postmoderne
"Redevenir hébreu" est devenu au milieu des années 50 du vingtième siècle le message principal de l'enseignement du Rav Askénazi z"l, message qu'il a lui-même concrétisé après son Alyah en Israël, après la guerre des six jours.
"Il y a 2000 ans l'hébreu est devenu juif. Et de notre temps le juif redevient hébreu et c'est cela la troisième maison d'Israël … et cela compte tenu du temps de mémoire de l'histoire juive … or le paradoxe est que la troisième maison d'Israël d'une certaine manière est contemporaine de sa propre préhistoire, puisque l'histoire du peuple juif continue autour de la troisième maison d'Israël et cela pose un monde de problèmes qu'il s'agit d'identifier et de comprendre". Tel sera le cadre de ce séminaire de 6 séances durant lequel nous examinerons les différents aspects du devenir de la question "Être juif ou Être hébreu?", à une époque où la doxa postmoderniste tente d'imposer une réponse plurielle, là où la réponse de la tradition est tranchée: l'avenir du juif est hébreu ou il n'est plus.
L'objet de ce séminaire est de présenter et développer un certain nombre d'idées clés nécessaires à l'étude et la compréhension d'une des parties les plus importantes et originales de l'enseignement du Rav Askénazi, qu'il a nommé lui-même "Torat Hatoladot" - l'enseignement des engendrements, dans laquelle le Rav nous confronte aux fondements de notre identité en tant qu'homme et en tant que membre de la collectivité d'Israël sortant de l'exil et retournant sur sa terre.
Cet enseignement puise ses sources dans l'exégèse traditionnelle de nos Sages au cours des générations, en commençant par les enseignements des Maîtres du Midrach, le commentaire de Rachi, les enseignements de Rabbi Yéhuda Halévi dans le Kouzari, le Maharal de Prague, le Chla et bien d'autres maîtres de la Kabbale. Il nous permet à travers le questionnement identitaire, de comprendre le déroulé de notre histoire, en nous introduisant à la méthoe historiosophique telle que le Rav l'a reçue principalement de deux de ses maîtres, Jacob Gordin et le Rav Zvi Yéhuda Hacohen Kook.
Notre étude sur texte portera sur le Livre de Jonas (Yonah, en hébreu), livre relativement "connu" et populaire, ne fut-ce que du fait de sa lecture publique le Jour de Yom Kippour lors de la prière de Minha l'après-midi. Cette popularité relative, ajoutée à un récit qui semble parfois quelque peu léger et classé dans la catégorie du fantastique – tout cela contribue le plus souvent à passer à côté des enseignements prophétiques d'une rare intensité qui sont la trame de ce livre.
Grâce à une méthodologie rigoureuse, notre exploration permettra, même aux plus débutants, de faire émerger des profondeurs de l'étude traditionnelle, certains des thèmes les plus centraux de la pensée juive vivante, telle que Manitou nous la faisait connaître et chérir : nature de la prophétie; Israël et les Nations face au projet moral; la loi et la vie; responsabilité morale et fuite en avant; rigueur et miséricorde; unité des valeurs; destin et liberté de la conscience; tefila et techouva - prière et repentir; pardon et vérité.
Dans le cadre de ce séminaire, nous étudierons des passages clés de la Haggadah de Pessah, ce texte plus que millénaire qui est récité le soir de Pessah sans être toujours compris. Après une introduction générale sur le format de la soirée du Seder et de la Haggadah, nous réfléchirons au sens de la commémoration - le zekher, pour ensuite étudier les passages clés à travers un certain nombre de commentaires classiques du texte, et à travers aussi les explications du Rav Askènazi qui a traduit et expliqué la Haggadah dans son entier dans le cadre de la parution de la Haggadah de la 5ème coupe, malheureusement indisponible de nos jours.
Après un long exil qui a duré près de 2.000 ans et pendant lequel les juifs ont eu à traverser les différents empires dans une identité seconde de protection. Soudain le paysage se modifie et la création de l’Etat d’Israël créé un bouleversement sans précédent dans les grands équilibres mondiaux. Et le monde se met à changer. Car incontestablement un monde avec Israël et un monde sans Israël ce n’est pas le même monde
Avec la renaissance de cet Etat dont nous parlait les récits de notre tradition, et les implications que cette reconstruction nationale entrainent, la question se pose désormais de savoir qui nous sommes en tant que Juifs.
C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’organiser ce séminaire tout au long de l’année civile 2019.
La Cabale est une tradition qui se transmet de Maître à élève. Mais on sait qu’entre celui qui transmet et celui qui reçoit il y a toujours déperdition. Celui qui reçoit ne parvient pas à recevoir tout ce que celui qui transmet souhaitait transmettre.
Comment parvenir à recevoir l’intégralité de ce qui doit nous être transmis ?
Comment réussir à recevoir le plus possible de celui qui veut nous donner ?
C’est questionnement sont au cœur de la réflexion de cette tradition de la Cabale