Le récit biblique ne nous parle pas des événements dont l’importance est de l’ordre des réalités historiques. Il ne s’agit pas d’une historiographie, mais bien plutôt d’une historiosophie, une sagesse de l’histoire. Plus précisément, la Bible s’intéresse à la modification de l’identité humaine, générations après générations, pour parvenir à la réussite de l’histoire humaine. Sa finalité s’oriente vers la modification de l’identité humaine, à l’intérieur d’une lignée particulière de l’universel humain. Cela aboutira à l’engendrement de celui que la prophétie nomme « le fils de l’homme », capable d’une fraternité authentique, et donc de réussir le projet moral pour l'homme.
« Jacob, au niveau de Jacob, a peur de la vocation matérielle, et c'est pourquoi il va refuser la bénédiction d'Esau. »
« Après l'expérience de la ""Akedaq"" on revient dans l'histoire, alors que dans la mystique des nations, on sort de l'histoire pour sortir de l'histoire. »
« Dans la dimension Joseph c'est à l'extérieur que la poursuite de cette tentative doit être cherchée. »
« La vertu de la foi, c'est un consentement à adhérer par certitude en l'absence de preuves. »
« Les valeurs morales me contraignent, mais elles ne contraignent pas ma liberté. »
« Si le monde de l'homme c'est le dernier mot de la création, c'est un échec, car il y a un problème posé à l'histoire humaine : la coexistence des frères. »