Le récit biblique ne nous parle pas des événements dont l’importance est de l’ordre des réalités historiques. Il ne s’agit pas d’une historiographie, mais bien plutôt d’une historiosophie, une sagesse de l’histoire. Plus précisément, la Bible s’intéresse à la modification de l’identité humaine, générations après générations, pour parvenir à la réussite de l’histoire humaine. Sa finalité s’oriente vers la modification de l’identité humaine, à l’intérieur d’une lignée particulière de l’universel humain. Cela aboutira à l’engendrement de celui que la prophétie nomme « le fils de l’homme », capable d’une fraternité authentique, et donc de réussir le projet moral pour l'homme.
« Il s'agit d'un récit qui donne à la notion du temps une importance centrale. A travers le temps il se passe quelque chose. Il y a un point de départ et un projet qui va vers un certain avenir à accomplir. »
« C'est le grand conflit que nous avons avec Rome. Rome a substitué la légalité à la moralité. Et elle a réussi. Finalement quand on parle de droit en Occident, le droit ça veut dire la justice légale. »
« On ne peut pas partager l'étude. On étudie seul et après on la met en commun. »
« L'histoire de l'humanité, c'est l'histoire de l'engendrement du fils de l'homme. »
« Un conditionnement ça peut se briser, pas une détermination. »
« Le drame de la mystique exagérée qui se condamne à un enfer perpétuel car ils ont quand même un corps. »