Les récits bibliques nous permettent de suivre pas à pas la sélection d’identité à l’intérieur de l’universel humain, qui aboutit à Jacob, qui est celui qui va réussir à porter le nom d’Israël. Puis viendront les descendants d’Israël, transformant son Être-Père en Être-Fils, pour entrer en tant que peuple dans le concert des nations. Parallèlement à la lignée qui engendre Jacob devenant Israël, apparaissent plusieurs identités humaines, qui constitueront les nations. Si on identifie Israël dont nous parle la Bible avec la société israélienne contemporaine, alors les identités qui, dans la Bible, entourent Israël de façon souvent antagoniste, se retrouvent aujourd’hui. Saurons-nous en tirer les enseignements éternels ?
« Cette annonce de l'éventualité de l'exil, elle est a priori du commencement de l'histoire d'Israël, ce qui vient s'inscrire contre le fait que l'exil est la sanction d'une faute. »
« Le fait qu’Israël soit détruite comme nation et chassé de sa terre annonce la fin de sa prophétie. »
« Le juif ashkénaze, dans les pays chrétiens, a vécu la problématique Jacob chez Esau. »
« A la fin des temps, on verra une réunification entre la liturgie de Nissan et la liturgie de Tichri. »
« Qu'est-ce que cela veut dire l'assimilation ? On renonce à être celui à qui une certaine promesse a été faite. »
« C’est quand Israël démérite que la diaspora se transforme en exil »