Les récits bibliques nous permettent de suivre pas à pas la sélection d’identité à l’intérieur de l’universel humain, qui aboutit à Jacob, qui est celui qui va réussir à porter le nom d’Israël. Puis viendront les descendants d’Israël, transformant son Être-Père en Être-Fils, pour entrer en tant que peuple dans le concert des nations. Parallèlement à la lignée qui engendre Jacob devenant Israël, apparaissent plusieurs identités humaines, qui constitueront les nations. Si on identifie Israël dont nous parle la Bible avec la société israélienne contemporaine, alors les identités qui, dans la Bible, entourent Israël de façon souvent antagoniste, se retrouvent aujourd’hui. Saurons-nous en tirer les enseignements éternels ?
« Depuis l'origine l'histoire d'Israël, c'est l'histoire d'un long exil entrecoupé de quelques temps d'histoire nationale. C'est le point de vue de la diaspora. »
« Depuis le début de l'histoire de l'humanité, Dieu se regardait dans un miroir et l'image était l'homme et le miroir s'est brisé, chaque éclat du miroir reproduit en facette défigurée l'image qui aurait dû être unifiée. »
« C'est le grand conflit que nous avons avec Rome. Rome a substitué la légalité à la moralité. Et elle a réussi. Finalement quand on parle de droit en Occident, le droit ça veut dire la justice légale. »
« Lorsqu'on a été délivré de l'aliénation, alors on peut attester que le véritable lien qu'on a avec Dieu, c'est le lieu de la « Souka » et non pas celui de la maison en dure. »
« Lorsqu'il y a une division dans le peuple par rapport à Erets Israël ceux qui sont dehors, c'est cela le « EREV RAV ». »
« Le fait qu’Israël soit détruite comme nation et chassé de sa terre annonce la fin de sa prophétie. »