Paracha de la semaine

KORAH : la faute de « la querelle de Kora’h et son assemblée »

36 Manitou-lhebreu.com   Qora’h : la faute de « la querelle de Qora’h et son assemblée » La rivalité Sous l’égide de Qora’h, l’un des principaux représentants de la lignée de Lévi, et avec la participation de deux cent cinquante chefs de clans des différentes tribus d’Israël, la révolte gronde contre les prérogatives attribuées à Moshé et à Aharon, Bemidbar XVI, 3 : « Et ils s’assemblèrent contre Moshé et Aharon, et leur dirent : “C’en est assez pour vous ; car toute l’assemblée, tous sont saints, et Hashem est parmi eux. Pourquoi vous érigez-vous en chefs de la communauté de Hashem” ? ». Moshé leur répond : « Demain, le Seigneur fera savoir qui est digne de Lui, qui est le saint qu’Il admet auprès de Lui ; celui qu’Il aura élu, Il le laissera approcher de Lui. Faites ceci : munissez-vous d’encensoirs, toi Qora’h, et tout ton parti ; mettez-y du feu et remplissez-les de parfum, devant le Seigneur, demain ; or l’homme que distinguera le Seigneur, c’est celui-là qui est saint. Assez donc, enfants de Lévi…c’est donc peu pour vous que le Dieu d’Israël vous ait distingués de la communauté d’Israël, en vous admettant auprès de Lui pour faire le service du Tabernacle divin…et vous réclamez encore le sacerdoce ! ». Rabi Avraham Ibn ‘Ezra indique les raisons de cette révolte : les partisans de Qora’h étaient tous des insatisfaits. D’abord les Léviim qui n’avaient pour fonction que d’assister les Cohanim et à leur tête Qora’h, reconnu pour être « un grand de la Torah » (Midrash Tan’houma Qora’h 2, 1). Ensuite, des membres de la tribu de Réouven, l’aîné des tribus d’Israël, dont Datan et Aviram, ainsi que One, fils de Péleth, qui prétendaient à la royauté alors que le rôle dominant est attribué à Yéhouda et Ephraïm. Puis, autre argument de Qora’h : les aînés des tribus ont été remplacés par les Cohanim. Et enfin Qora’h, lui-même, compte tenu de sa valeur, dont la revendication personnelle était la grande-Cohanout mais elle échoit à son cousin Aharon. Seul Qora’h pouvait prétendre à une telle rivalité, de la part de quelqu’un d’autre, cette prérogative aurait semblé ridicule. D’où sa faute, entraînée sans doute par la convoitise, de fomenter une révolte qui ne visait pas le bien commun, mais destinée à la satisfaction d’intérêts particuliers, Pirqei Avot V, 17 : « Toute querelle de bonne foi est destinée à s’accomplir et toute querelle de mauvaise foi est destinée à ne pas s’accomplir ». Rashi, sur la généalogie de Qora’h au premier verset, explique pourquoi elle s’arrête à Lévi et ne cite pas leur ancêtre Ya’aqov. Car Ya’aqov avait demandé dans sa bénédiction des fils, à ne pas être nommé dans les querelles, Béréshit XLIX, 6 : « Ne t’associe point à leurs desseins, ô mon âme ! Mon honneur, ne sois point complice de leur alliance ! ». Le Talmud Sanhédrin 109b commente : « Leurs desseins, il s’agit du complot des explorateurs ; leur alliance, c’est Qora’h et son assemblée ». De fait, remarque le Rav Yéhouda Askénazi (KM, p. 300), la faute la plus grave, la plus difficile à réparer, est bien la querelle de mauvaise foi entre les Sages, eux-mêmes. Nous ajouterons la querelle de mauvaise foi des rabbins entre eux, aussi grands puissent-ils être, et la querelle de mauvaise foi des rabbins, aussi petits puissent-ils être, contre les grands : Fine allusion à ces grands-rabbins, à ces chefs de file, ces maîtres à penser, ces politiciens influents, tous enracinés en galout, exhortant leurs ouailles à rester au dehors d’Israël, sous prétexte de conserver leur Torah d’exil, et ceux qui critiquent à hue et à dia l’État d’Israël et ses immenses réussites qui ne peuvent être, selon eux, la volonté de Dieu. Le Maharal élargit dans son Dérekh ‘Hayim, commentaire sur la Mishna des Pirqei Avot, l’exhortation à s’éloigner de la querelle quelle qu’elle soit. Toute querelle est l’apparition de la dualité et de la séparation néfastes. La querelle est la faute par excellence, que ce soit la querelle de mauvaise foi ou celle de bonne foi, dans la mesure où elle n’est pas immédiatement évacuée et se maintient indéfiniment, se perpétue de génération en génération. La querelle met en relief la disparité et accentue l’antinomie des contraires, elle met en exergue l’incapacité d’accéder à l’authentique monothéisme de l’unité. Car c’est là le signe d’une incapacité à reconnaître l’unique volonté divine enchâssée dans la Torah comme le critère de l’autorité ultime, agissante dans les idéaux divins, depuis l’émanation des mondes à leur source, où tout est unité une. La querelle met l’accent sur la disparité des valeurs alors que la vertu de vérité est celle de l’unité des valeurs. Les railleries de Qora’h Dans sa propagande, Qora’h donnait, comme raison à son opposition, le bien commun, Bemidbar XVI, 19 : « Qora’h avait ameuté contre eux toute la communauté à l’entrée de la Tente d’assignation ». Rashi : « Grâce à des paroles démagogiques, toute cette nuit, il alla séduire les tribus, en leur disant : Croyez-vous que c’est uniquement pour moi mais c’est pour votre bien à tous, alors qu’eux s’octroient toutes les grandeurs, pour lui la royauté et pour son frère la Cohanout. – Jusqu’à ce que tous en soient convaincus ». Les attaques de Qora’h étaient doubles : Moshé et son entourage se sont accaparé tous les postes élevés, Moshé attribue ses paroles et ses injonctions à Dieu alors qu’il a tout inventé. Le Midrash Tan’houma (2) développe le discours de Qora’h : « Il dit à Moshé : Auparavant tu as dicté la parasha des tsitsiot, ces franges aux vêtements. Un habit entièrement de couleur azur est-il dispensé de porter des tsitsiot ? Moshé : Non. Qora’h reprit : un habit entièrement en tsitsit n’est pas en règle et quatre fils le mettent en règle ? Une maison pleine de livres est-elle dispensée de mezouza ? Moshé : elle doit en avoir. Qora’h reprit : la Torah et ses 278 parashot ne mettent pas en règle la maison et les deux paragraphes de la mezouza le font ? Jamais tu n’as reçu de tels prescriptions, tu les as inventés de toutes pièces ». Qora’h fait l’allusion suivante : le peuple est entièrement saint et il a besoin de nombreux chefs. Le Midrash Sho’har Tov, Téhilim

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Israël, peuple de la prophétie monothéiste

«  42 Manitou-lhebreu.com   Vaét’hanan : Israël, peuple de la prophétie monothéiste Le Livre de Devarim, le Deutéronome, est la répétition générale de la Torah par Moshé, notre maître. Il entremêle le rappel des évènements vécus à la sortie d’Égypte par la génération des enfants d’Israël et les préceptes divins à préserver, par commémoration et par fidélité, ainsi que la leçon à tirer de ce temps de la révélation divine et des épreuves corrélatives à l’histoire des hommes. L’étude active la délivrance La recommandation de commémoration, par deux fois dans notre parasha, d’abord à la répétition des Dix Commandements puis dans l’exhortation du « Shema’ Israël, Écoute Israël » de l’unité de Dieu est le leitmotiv important répété par Moshé au peuple qui va conquérir sa « Terre donnée ». Or, si cette unité de Dieu est si souvent répétée c’est parce que cela n’est pas évident à la connaissance d’Israël. La connaissance qu’Israël a eue sous la conduite de Moshé, dans sa propre chair, de l’unité de Dieu, a besoin d’un travail de mémoire. C’est un métier dans les sciences de la Torah dont le viatique consiste en six cent treize mitsvot. Habituellement, les Dix Commandements sont divisés en deux Tables, dans la première les lois qui régissent les relations entre l’homme et Dieu et, dans la deuxième, les lois qui régissent les relations entre l’homme et son prochain. Rabi Abraham Ba’hya Hanassi Hasepharadi, qui vivait au Nord de l’Espagne il y a onze siècles, enseigne dans Higayon hanéfesh : Devarim IV, 13, (et Shemot XXXIV, 28) : « Anokhi Hashem Éloheikha, אנכי השם אלהיך, Je suis Hashem ton Dieu », est le titre générique de la promulgation des Dix Commandements, et voici comment y parvenir : avec la suite des commandements. L’exhortation à la mémoire de Moshé à Israël est bien la recommandation à rester fidèle au monothéisme hébreu radical, ce qui ne va pas de soi. Dans le schéma des Dix Commandements, le premier n’en serait pas un dans le sens habituel du terme mais une définition : voilà Qui suis-Je, puis : et voilà Ma Loi. Les neuf commandements suivants sont stipulés en trois groupes, le premier groupe de trois principes des lois qui régissent les rapports entre l’homme et Dieu, puis trois principes de lois qui régissent les conduites de l’homme et lui-même et enfin le dernier groupe de trois qui régissent les relations entre l’homme et son prochain. Dans le premier groupe, c’est au niveau de la ma’hshava, la pensée, l’idéal supérieur, le deuxième groupe est au niveau du dibour, de la parole, et le troisième est au niveau du ma’assé, de l’acte. Les trois groupes ne sont pas cloisonnés mais leur dimension véritable est le lien unificateur des trois groupes entre eux, soit un commandement de culte, soit un commandement de morale, soit un commandement de vie spirituelle et tous les commandements de la Torah relèvent d’une de ces trois intentions qui se retrouvent en filigrane dans les autres groupes entre eux. Leur lien unificateur est répercuté à travers tous les commandements de la Torah (Rav Yéhouda Askénazi, leçon orale 5753). Force est d’admettre que la répétition constante, à travers les générations, nous a familiarisé avec le principe de l’Unité de l’Être-Un qui est Dieu. Ce principe est rappelé dans la promulgation des dix commandements pour la génération d’Israël qui va entrer au Pays. Autrement dit : entrer au pays est le summum de la délivrance et cela passe par le Connaître-Dieu Un. L’Être-Un Or, il semble bien qu’une Torah orale ait précédé la Torah écrite par Moshé qui a donné ensuite naissance à la Torah orale actuelle, que tout Juif s’escrime à décortiquer, à laquelle tout élève des Sages lime son cerveau. La Mishna, le Talmud et les dires de nos Sages, depuis le Sanhédrin jusqu’à nos jours, ne seraient que la redécouverte de la Torah orale de notre Seigneur à Moshé, la mise à jour au vu et au su du monde entier de ce qui fut occulté. C’est ainsi que tout Sage du Talmud est nommé du nom de Moshé, Talmud Shabat, 101b : « Le grand de la génération est comme Moshé à sa génération. Shmouel à sa génération est comme Moshé à sa génération ». Sauf que la capacité d’écoute de Moshé est la plus grande qui soit, jamais apparue chez un être créé à l’écoute de la Parole de l’Être-Un. C’est, chez Moshé, sa condition d’être, un besoin essentiel, car l’exploration de la vérité se fait par l’écoute. Un autre Moshé, le grand aigle, Rabi Moshé Ben Maïmon, Rambam, termine son œuvre central Yad Ha’hazaqah, fondement des Sages du Talmud contemporains, par l’espérance de la venue des jours du Messie (Lois des rois et leurs guerres, XII, 5) : « En ce temps, il n’y aura ni famine, ni guerre, ni jalousie ni concurrence, car le bienfait se déversera d’abondance et tous les délices seront accessibles comme la poussière. Le monde entier n’aura d’autre préoccupation que le Connaître-Dieu. Les Enfants d’Israël seront de grands sages, détenteurs des secrets des choses et ils atteindront la possibilité maximale de la connaissance humaine de leur Créateur, comme le prophète Yésha’yahou XI, 9, dit : “La terre sera emplie de science du Seigneur, comme les eaux recouvrent la mer” ». Bien que l’essentiel de l’écoute est ce qui mène à la pratique : « nous ferons »; – c’est ce que la Loi nous demande, – le Rav Kook écrit, Lumières de la Torah, 8, 1 : « Lorsque “nous ferons na’assé” précède “nous écouterons venishma’”, cela souligne notre reconnaissance de la Torah comme segoulah élohit,סגולה אלוהית , la virtualité prophétique hébraïque, plus que le besoin utilitaire de l’acte exécuté qui ressort de son étude. Car la déclaration du “nous ferons” implique le lien avec le principe de l’étude pour application et lui est absolument intégré, tandis que le “nous écouterons” dans le sens de “nous comprendrons” est le lien à l’étude du principe lui-même, en propre ». L’expression “nous ferons” intègre la simple écoute première nécessaire pour savoir comment agir, tandis que l’expression “nous écouterons” implique l’investigation profonde qui façonne l’architecture interne

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BALAK : La force de la vérité

«  38 Manitou-lhebreu.com   Balaq : La force de la vérité Balaq, une parasha au nom d’un ennemi Quand Israël sort d’exil pour réussir son Histoire, ‘Amaleq, le rival antinomique, apparaît. Lorsque les exilés d’Israël se rassemblent sur leur terre de prédilection comme un bourgeon qui pousse inopinément sur le terroir pour fonder à nouveau la nation hébraïque, ‘Amaleq, l’ennemi public, le contraire ontologique d’Israël, surgit toujours pour l’éliminer et le remplacer. Israël doit faire front à la menace physique d’Amaleq. Mais un autre danger réel et effectif s’attaque à Israël et c’est la menace spirituelle appelée à maudire Israël : Bil’am de tous les temps se retrouve dans les multiples formes de propagande qui martèle la contestation contre l’authenticité d’Israël. Voici qu’à nouveau, de notre temps, au rassemblement au compte-goutte des exilés de France, des Amériques et d’ailleurs, Israël tente d’authentifier son identité et se pose alors une problématique analogue faite de dénigrement et d’ambiguïté face à l’existence de l’État hébreu. La guerre d’Amaleq s’attaque au physique et lors de la sortie d’Égypte, il y eut la victoire d’Israël. Le Rouleau d’Esther raconte le conflit, il y a deux mille ans, avec la descendance d’Amaleq, Haman et les amalécites de l’Empire perse, qui s’est conclu par la prise d’armes des Judéens dispersés pour passer au fil de l’épée tous ceux qui voulaient nous tuer, victoire que nous commémorons à Pourim. À ce moment-là, où la messianité d’Israël frétille au-dessus des eaux tumultueuses et semble réussir, ‘Amaleq apparaît en tant qu’adversaire radical. Ce comportement naturel d’identité, dans son profil typologique, apparaît à chaque période de fin d’exil, dont l’objectif avoué est de détruire et remplacer Israël, et, à cette époque, ce fut la communauté judéenne de la première dispersion alors qu’elle se préparait au retour du deuxième royaume de Yéhouda, avec Mordekhai, ‘Ezra et Né’hémia (Talmud Meguila, Maharal in Nétsa’h Israël). Ce comportement d’identité néfaste, antithèse absolue d’Israël, s’attaque au physique quand les rejetons rescapés de la mort, affaiblis, reviennent physiquement sur leur terre. Et l’on peut affirmer qu’Hitler, sa mémoire est poussière !, n’a pensé à la «  »solution finale » » qu’après l’avoir ouïe du musulman ‘Ha’j Amin El ‘Housseini, auto-proclamé Grand Mufti de Al Qods-Jérusalem au temps de la montée du nazisme et chef des arabes à l’époque du mandat britannique en Palestine, qui le lui a conseillée. Il faut se reporter au courageux livre d’investigation historique de Jennie Lebel ‘The Mufti of Jerusalem’ qui met en lumière la collusion arabo-nazie et l’identification par les arabes, musulmans en général, à l’idéologie nazie, tant est qu’ils se portèrent volontaires aux SS. C’est bien à ce type d’ennemis auquel nous sommes confrontés aujourd’hui et les victoires consécutives d’Israël, appuyé par ses alliés, sur les énormes forces liguées contre lui s’inscrivent dans ce sens-là : ‘Amaleq apparaît toujours avec deux prétentions, détruire et remplacer Israël (Rav Yéhouda Askénazi, PE II, p. 225). Le fait que nous échappons systématiquement aux dangers qui s’inscrivent dans cette problématique ardue du rassemblement des exilés, ardemment souhaité et désiré dans le peuple hébreu, est à peine supporté par le reste de l’humanité, tout autant par les ennemis que par les amis. L’une des grandes leçons de ces péripéties, de ces bouleversements et de ces évènements de la sortie d’Égypte, de Pourim, de la Shoah, de toutes les persécutions subies, de toutes les tentatives de nous pourrir la vie est que l’unité du peuple juif constitue la plus grande des forces. Et comment être uni si nous ne vivons pas tous ensemble, rassemblés sur la même terre « que J’ai donnée à Mon peuple Israël », avec le même but et la même cause, la même aspiration : réussir le projet divin sans atermoiement et sans perplexité, en chassant le doute qui nous étreint et alimente nos scrupules ? Puissent nos dirigeants, tant religieux que politiques, ne plus confondre entre ennemis jurés et soldats d’Israël, entre le mauvais côté et le bon côté, entre les autres et ceux de chez nous. Qu’ils réfléchissent au caractère spécifique du peuple juif, peuple des réchappés de graves sinistres, peuple des rescapés du naufrage du reste de l’humanité, peuple des sauvés des eaux tumultueuses, du ventre du Grand Léviathan de l’Inquisition, de Chelminski, d’Hitler et, de nos jours, de l’Oncle Yishma’el… Exact actuellement L’État hébreu a réuni en Tsahal, l’Armée de Défense d’Israël, les moyens humains et militaires pour contrer l’intention d’exterminer notre peuple. Le Rav ‘Ovadia Yossef bénissait tout soldat de Tsahal qui garantissait la tranquillité des Juifs en Israël et à travers le monde, afin de pouvoir vivre et étudier la Torah sans être inquiétés, pour la première fois après deux mille ans d’exil, et où ailleurs si ce n’est sur notre terre ?! Il disait : « Tout soldat de Tsahal que nous voyons, nous devons l’embrasser » et il enchaînait avec la lecture de Téhilim et de prières pour la protection « de nos soldats bien-aimés qui servent dans Tsahal » qu’il affectionnait tout particulièrement, avec beaucoup de tendresse et de souci pour eux (kol-barama.co.il., youtube, facebook.com videos, wikiquote.org). Le Rav Mordekhai Éliahou a ordonné d’imprimer son Rituel de Prières Qol Éliahou avec la formule longue de la Prière pour les soldats de Tsahal. Nos deux Grands-Rabbins très réputés ont ainsi évoqué la puissance de vérité énoncée par Bila’am, le prophète des nations, à qui Balaq a fait appel pour maudire Israël mais qui s’est transformé en bénédiction, Bemidbar XXIV, 5 : « Ma tovou ohaleikha Ya’aqov, mishkenoteikha Israël ! Quelles sont belles tes tentes, Ya’aqov, tes demeures, Israël ! ». Bil’am est l’extension spirituelle de Balaq. Impuissant, voyant qu’il ne peut détruire Israël à lui tout seul, il fait appel au prophète authentiquement inspiré qu’est Bil’am, Bemidbar XXIV, 3-16 : « Parole de Bil’am, fils de Beor, parole de l’homme à l’oeil clairvoyant, de celui qui entend le verbe divin, qui est capable de percevoir les visions du Tout-Puissant, ma’hazei Shadaï yé’hézé ». Mais il ne peut contrer la vérité dictée par Dieu et, au lieu de maudire, comme cela était son intention à son départ en diapason avec les messagers de Balaq, il est obligé par Dieu, qui

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