Blog

Your blog category

Simhat Torah 2025 – Deux ans après, en ce jour de Simhat Torah, on chante et on danse à nouveau

Le soir de Simhat Torah, c’est dans une atmosphère euphorique que nous nous sommes retrouvés à la synagogue, tous imprégnés des photos et des vidéos relatant les retrouvailles émouvantes des otages avec leurs familles. Ce même jour, le peuple entier, où qu’il soit, a partagé l’émotion de ces rencontres, s’est associé à ces larmes, ces étreintes, ces cris de joie ou ces silences qui annonçaient la fin d’un long cauchemar.  A la synagogue, les rouleaux de la torah ont été sortis de l’Arche Sainte, et avec beaucoup de ferveur et de gratitude, ils ont été entrainés dans un tourbillon de chants, de danses, et devinrent la cible d’une pluie de bonbons… Ce fut une explosion de joie qui exprimait une liberté enfin retrouvée après un calvaire de deux longues années. Cette allégresse reflétait un moment intense de foi, de bonheur et d’union après 738 jours d’angoisse et de calvaire. Dans cette atmosphère festive, un petit garçon au visage rayonnant, se faufila entre les adultes, pour montrer fièrement à sa Maman tous les bonbons qu’il avait attrapés au vol. Il avait une belle chevelure rousse… et… tel un éclair, j’eu une association avec les petits enfants Bibas. Soudainement, cette joie intense se transforma en une tristesse profonde à la pensée de tous ces enfants et adultes que je n’ai jamais connus et qui ne reviendront plus. Puis cette même joie fit place à une certaine amertume, en pensant à ceux qui n’auront plus jamais le bonheur de serrer dans leurs bras leurs êtres chers… Ces sentiments mitigés sont à l’image de la réalité israélienne où allégresse et tristesse sont vécues simultanément. Tout est entremêlé, le bonheur et le chagrin à la fois. Ce flot d’émotions me rappela la réaction d’un père dont le fils est tombé à Gaza en novembre 2023. A l’annonce de l’accord de cessez-le-feu et de la libération des otages, il prononça ces mots: « Dans quelques jours, nous verrons nos frères et nos sœurs rentrer chez eux. Nous les embrasserons. Nous soutiendrons leurs familles. Nous les accompagnerons, pas à pas. Mais lorsque nous verrons les images, les larmes, la joie, les drapeaux… Je demande une minute. Une minute d’humilité. Une minute de silence.  Une minute de vérité. Une minute de considération et de reconnaissance envers les héros de Tsahal, Les lions de notre génération, qui ont combattu avec un courage surhumain, et cela dans un seul but: ramener les otages et restaurer la dignité d’Israël. Je demande une minute pour saluer et rendre hommage à ceux qui sont revenus blessés, à ceux qui sont revenus meurtris à jamais. Et à ceux… qui ne sont pas revenus. Ces moments de bonheur suprême que nous vivons, ne nous font pas oublier les victimes de cette guerre, les blessés ainsi que les héros qui sont tombés au combat. Ces sentiments qui nous imprègnent, sont également entremêlés de déception, de colère et d’indignation face à toutes ces nations qui se sont associées pour faire des victimes des bourreaux et qui n’ont pas hésité à condamner Israël lorsque nous avons dû faire face simultanément à sept fronts (Gaza, Liban, Syrie, Yémen, Iraq, Iran, Judée Samarie)… Aujourd’hui, plus que jamais, l’enseignement de Manitou prend une ampleur considérable lorsqu’il disait: « On peut lire l’actualité dans la Torah » ou bien « on retrouve la Torah dans les journaux ». A Simhat Torah, comme par hasard, la lecture traditionnelle du rouleau de la Torah vient confirmer ce que les nations mettent en doute. Lors du dernier passage de la Torah, nous avons lu que le Seigneur fit monter Moise sur le Mont Névo, lui montra tout le pays et lui dit: « Voici le pays que j’ai promis à Abraham, Isaac et Jacob, en disant: » Je le donnerai à ta postérité ». (Le Deutéronome 34 – 4)  Puis tout de suite après, afin de symboliser l’étude continue de la torah, nous avons recommencé la lecture du canon biblique depuis Bereshit – le début, et avons entamé le livre de La Genèse. Nos sages se sont posé la question à savoir pourquoi la Torah ne commence-t-elle pas par la première Mitsva prescrite à Israël, mais par la création du monde. Ce à quoi l’exégète Rachi répond: « Si les nations du monde disent à Israël: « Vous êtes des brigands, puisque vous avez conquis les terres des sept peuples », Israël leur répondra: « Toute la terre appartient à Dieu. Il l’a créée et l’a donnée à qui est droit à Ses yeux. De par Sa volonté, Il leur a donnée, et de par Sa volonté, Il la leur a reprise et nous l’a donnée. »  Rachi sur Genèse I,1) Ce à quoi Manitou ajoute:  » Ce texte de rachi, qui ouvre son exégèse du livre de la Thora, a été abondamment commenté par les grands maitres de la tradition rabbinique. Il a cependant fallu notre temps pour y déceler la profonde intuition prophétique qui anime les textes midrashiques où Rachi a trouvé les sources de son propos.    Tout se passe comme si nos maitres savaient qu’à chaque fin d’exil, Israël serait confronté à la même interpellation. Au temps de Josué, à la sortie d’Egypte, le problème cananéen; de notre temps, à la sortie d’Europe, le problème « palestinien », dans les mêmes termes et la même acuité … En cela Rachi reste le plus grand de nos maitres. » ( KI MITSION I p.33 ) De nos jours encore, la présence du peuple d’Israël sur sa terre est remise en question par ses ennemis et par certaines nations, mais les enfants d’Israël sont restés fidèles à leur héritage ancestral. Les fils et les filles de notre peuple, soldats et civils combattent avec abnégation, courage et héroïsme. Ils ne combattent pas pour la gloire, ni par esprit de vengeance, mais pour la vie, pour la pérennité d’Israël, conformément à la promesse divine faites à nos Ancêtres. Les soldats et soldates portent sur leurs épaules, avec beaucoup de conviction et d’amour, le poids de la sécurité, de la mémoire et de l’avenir d’Israël. Il y a deux ans, c’est le

Simhat Torah 2025 – Deux ans après, en ce jour de Simhat Torah, on chante et on danse à nouveau Lire la suite »

Herzog appelle à tirer les leçons de l’histoire

Cinquante-deux ans après la guerre du Yom Kippour, l’État d’Israël a rendu hommage à ses 2 691 soldats tombés au combat et à près de 8 000 blessés lors d’une cérémonie solennelle au mont Herzl en présence des familles endeuillées et d’anciens combattants. Le président Isaac Herzog a appelé à tout mettre en œuvre pour ramener à la maison « tous les otages et l’otage », et à agir « d’urgence » pour faire avancer le plan du président Trump. Herzog a établi un parallèle explicite entre la guerre du Kippour et la guerre actuelle à Gaza. Comme en 1973, a-t-il rappelé, le 7 octobre « une conception s’est effondrée » – celle de notre invulnérabilité, d’un ennemi contenu : « Nous devons tirer les leçons, reconstruire notre cohésion interne et œuvrer à un nouvel ordre politique régional — y compris la paix avec nos voisins ». Dans un discours plus offensif, le ministre de la Défense Israël Katz a tracé lui aussi un lien entre les deux époques : « Ce qui avait commencé alors par une surprise totale s’est transformé en une série d’avancées militaires impressionnantes. Aujourd’hui encore, Tsahal démontre la même détermination. » Katz a salué la fidélité de l’armée à son devoir de défense et mis en garde le Hamas : « Si le Hamas refuse de libérer les otages, Tsahal intensifiera à nouveau la puissance de son feu jusqu’à la défaite totale du mouvement. Tsahal est au cœur de la ville de Gaza et prêt à toute éventualité. » Nathalie Sosna Ofir

Herzog appelle à tirer les leçons de l’histoire Lire la suite »

La grand-mère de David Zini

La semaine dernière, David Zini a été promu à la tête du Shin Bet. Il est marié, père de 11 enfants et vit avec sa famille sur le plateau du Golan. David Zini est né en 1974 à Jérusalem, il est l’aîné des dix enfants de la famille du Rabbin Yosef Zini, et petit-fils du Rabbin Meir Zini, figure bien connue de la communauté juive algérienne, qui fut un des fidèles compagnons de route de Manitou, en Algérie, en France, puis en Israël. Après une brillante carrière militaire, David Zini prit sa retraite, ce fut l’occasion d’une cérémonie remarquable lors de laquelle son père, le Rabbin Yossef Zini, pris la parole en ces termes:  « Ma mère et ma grand-mère, que leur mémoire soit bénie, restèrent seules de toute leur famille et survécurent à Auschwitz. Alors qu’elle était dans l’enfer d’Auschwitz, un jour un officier SS s’acharna sur une femme juive qui n’arrivait pas à accomplir la tâche qui lui avait été imposée, à cause de son épuisement. Les cris de ce méchant ne suffirent pas à relever la malheureuse ni à la faire continuer. Que fit-il ? Il lâcha son chien, qui lui arracha la chair. Ma grand-mère, paix à son âme, s’approcha de ce monstre et lui donna deux gifles en plein visage. Il sortit son pistolet pour lui tirer dessus, mais son arme s’enraya. Plus furieux encore, il ordonna de punir ma grand-mère par quatre-vingt-dix coups de fouet. Son corps était entièrement couvert d’ecchymoses, et elle fut ramenée inconsciente à la baraque, où elle resta ainsi pendant neuf jours. Lorsqu’elle ouvrit les yeux et la bouche après ces neuf jours, la première phrase qu’elle prononça fut : Cela valait la peine. À la fin de la guerre, elles furent toutes deux forcées, avec deux mille femmes, de marcher dans la neige sur 650 kilomètres, marche qui se termina à Innsbruck, en Autriche. Seules deux cents survécurent. En arrivant, les soldats américains, effrayés par ces squelettes vivants, appelèrent leurs prêtres. Les prêtres demandèrent : « Êtes-vous des extraterrestres ? » Et lorsqu’elles répondirent qu’elles étaient juives, ils appelèrent les rabbins des forces alliées. L’un d’eux était mon honorable père, paix à son âme, qui, voyant cette scène effrayante, dit à ses camarades : « Voilà ce qu’il reste du peuple d’Israël. Que chacun prenne l’une d’elles pour épouse, et nous reconstruirons notre peuple. » Ainsi suis-je né. Et, béni soit Dieu, au lieu de poursuivre des études de médecine en France, et mon épouse au lieu de devenir enseignante dans l’éducation lituanienne au Maroc nous sommes arrivés à Jérusalem. Après des années d’attente, nous avons eu la chance de voir naître notre fils David. La joie fut double, car à l’époque il n’y avait pas encore d’appareils à ultrasons dans le pays et nous ne savions pas qu’avec David se trouvait aussi sa sœur dans le ventre. Nous avons eu cette bénédiction pendant la guerre de Kippour, alors qu’il n’y avait pas d’électricité à Jérusalem et qu’il y avait 40 cm de neige. Depuis, ce processus se poursuit sans cesse au sein de notre peuple – des ascensions permanentes, précédées de crises, dans tous les domaines de notre vie. C’est pourquoi nous avons grand besoin d’un souffle long dans ces heures difficiles, car il nous est promis qu’à chaque crise, nous nous élevons toujours plus haut. C’est pourquoi nous sommes venus remercier le Saint Béni soit-Il, ainsi que tous Ses aides et toutes les personnes présentes – et en particulier notre belle-fille si spéciale – pour toutes les bontés, et pour la force de tenir bon même en temps de guerre, privée ou publique, avec la certitude absolue que le Maître des guerres sème la justice, fait germer les délivrances, crée les guérisons, redoutable en louanges, Maître des merveilles – comme nous le mentionnons chaque jour dans notre prière. Merci à tous et bénédictions à notre fils pour la continuité de sa contribution particulière à notre peuple, à sa Torah, à son armée et à sa terre. Que David réussisse dans toutes ses voies et que l’Éternel soit avec lui. Ainsi soit-il et qu’il en soit toujours de même pour nous. Soit dit en passant, ma mère, paix à son âme, disait que les deux plus beaux jours de sa vie furent celui de sa libération d’Auschwitz, et le jour où elle épingla les insignes de colonel sur David. » Heureux le peuple qui a de telles grand-mères. Heureuse la grand-mère qui a un tel petit-fils.

La grand-mère de David Zini Lire la suite »

Participation record au salon de l’alya à Paris

Le salon de l’alya qui se tenait ce dimanche, 14 septembre, à Paris a été un franc succès. Difficile de se frayer un chemin dans les couloirs au milieu des 3600 personnes qui s’étaient inscrites, un chiffre qui témoigne d’un intérêt croissant pour l’alya chez les Juifs de France. Ce rendez-vous arrive après plusieurs soirées d’information dont l’initiative Tsion Basalon fruit du partenariat entre Qualita et la mairie de Jérusalem, qui ont attiré des centaines de personnes. Plus d’une soixantaine de stands étaient exposés lors de ce salon et le ministre de l’Alya et de l’Intégration, Ofir Sofer, avait fait le déplacement. Depuis le 7 octobre 2023, l’Alya de France a connu un essor. Pendant l’année qui vient de s’écouler 2800 ont franchi le pas, plus de 5000 en deux ans. Le ministre Ofir Sofer a affirmé : « L’État d’Israël suit avec inquiétude la situation en France. La promotion de la reconnaissance d’un État palestinien depuis Paris constitue une récompense pour nos ennemis qui pourraient y voir un signe d’espoir. » « Israël soutient les Juifs de France et les appelle à rentrer à la maison. L’Aliya, aujourd’hui, est la réponse sioniste appropriée. », a-t-il ajouté. Par Guitel Benishay – IsraJ

Participation record au salon de l’alya à Paris Lire la suite »

Israël prêt à annexer la Judée-Samarie si un État palestinien est reconnu

Le ministre des Affaires étrangères israélien Gideon Saar a reçu dimanche son homologue danois Lars Rasmussen à Jérusalem, dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes autour de la question palestinienne. Lors de la conférence de presse conjointe, Gideon Saar a clairement exposé la position israélienne face aux initiatives européennes de reconnaissance d’un État palestinien. « Reconnaître le soi-disant ‘État de Palestine’ constitue une grave erreur », a-t-il déclaré, qualifiant cette démarche de « cadeau au Hamas » qui « ne nous rapproche pas de la paix ». Le ministre israélien a formulé un avertissement sans équivoque : « Les actions unilatérales contre Israël entraîneront des actions unilatérales de la part d’Israël. La reconnaissance unilatérale d’un État palestinien entraînera des mesures israéliennes sur le terrain, au premier rang desquelles l’application de la souveraineté sur les implantations de Judée-Samarie et de la vallée du Jourdain. » Cette déclaration intervient après des discussions avec l’administration américaine. Saar a confirmé avoir évoqué cette question avec le secrétaire d’État Marco Rubio lors de sa récente visite à Washington, suggérant qu’Israël pourrait s’orienter vers cette direction « dans les prochains mois ». Le ministre israélien a justifié sa position en pointant les manquements de l’Autorité palestinienne : « Les pays qui se précipitent pour reconnaître un État palestinien ignorent trois faits évidents », a-t-il énuméré, citant le non-respect des engagements d’Oslo concernant la lutte antiterroriste, l’encouragement au terrorisme et un système éducatif « qui continue de prêcher la haine et la violence ». Entre désaccords et collaboration Lars Rasmussen a adopté une position plus mesurée. Tout en condamnant fermement l’attaque du 7 octobre – « une attaque terrible, d’une ampleur inédite depuis l’Holocauste » – il a appelé Israël à « mettre un terme à l’escalade à Gaza » et mis en garde contre l’imposition de la souveraineté dans les territoires. Le ministre danois a précisé que son pays n’envisageait pas de reconnaître un État palestinien « si le Hamas est à la tête du pays et sans réformes profondes », tout en maintenant que « la création d’un État palestinien fait partie intégrante d’une solution pour une paix stable dans la région ». Malgré ces désaccords substantiels, les deux ministres ont convenu de créer « une équipe conjointe pour examiner les mesures humanitaires, notamment la possibilité d’évacuer de Gaza les patients nécessitant des soins médicaux ». Concernant la situation à Gaza, Saar a souligné les évolutions récentes : « Après la mise en place de couloirs humanitaires et le largage d’aide par avion, la situation actuelle est différente de ce qu’elle était il y a quelques mois. » Il a réitéré les conditions israéliennes : « le retour de tous les kidnappés et la reddition du Hamas » comme seul moyen de garantir « aux habitants de Gaza une vie différente, sans régime violent, extrémiste et oppressif ». Par Johanna Afriat – IsraJ

Israël prêt à annexer la Judée-Samarie si un État palestinien est reconnu Lire la suite »

Le CRIF, le Grand Rabbin et l’État

Photo du Grand Rabbin Haim Korsia Le CRIF, le Grand Rabbin et l’État : une ventriloquie indécente. Il faut reprendre la parole confisquée.  Le CRIF et le Grand Rabbin parlent : Écoutez…ils sont la voix de l’Élysée « Le plus grand mal n’est pas commis par ceux qui choisissent le mal, mais par ceux qui acceptent de vivre dans un système qui l’impose ». Hannah Arendt. in « Les Origines du totalitarisme » Il y a des moments où l’illusion se brise. La confrontation récente entre Benjamin Netanyahou et Emmanuel Macron en fut un exemple saisissant. Netanyahou a dit tout haut ce que tous les Juifs de France vivent et ressentent : l’antisémitisme flambe et l’État détourne le regard. Les agressions, les menaces, les slogans de haine ne sont plus des faits isolés mais un quotidien oppressant. Et que fit Macron ? De la prudence feinte, des reproches immédiats à Israël, mais pas une seule mesure annoncée, pas un mot ferme contre ceux qui, en France, profèrent la haine. Un contraste insupportable : sévérité envers Netanyahou, indulgence envers les antisémites et soumission envers Abdelmadjid Tebboune ! Dans une telle situation, la communauté attendait de ses porte-parole officiels qu’ils s’élèvent, qu’ils hurlent l’indignation. Mais non : le CRIF et le Grand Rabbin se sont alignés sur Macron. Comme si leur rôle n’était plus de représenter la communauté auprès du pouvoir, mais au contraire de représenter le pouvoir auprès de la communauté, de calmer une colère légitime qui n’est pas leur. C’est là qu’apparaît l’image glaçante d’une ventriloquie. Le CRIF parle, mais la voix n’est pas la  sienne. C’est  celle  de  l’Élysée  qui  résonne  derrière  ses  lèvres. Le Grand Rabbin prend la parole, mais ce n’est pas celle des fidèles : c’est celle du pouvoir qui lui souffle ses mots. La colère de Versailles, symbole d’un rejet de la base Le fossé est tel que les communautés locales elles-mêmes le dénoncent désormais ouvertement. L’article publié par la Communauté de Versailles (Mabatim.info 25 août) en est une démonstration éclatante. Cette communauté, l’une des plus importantes de France, exprime sans détour sa colère : elle ne se reconnaît ni dans le CRIF, ni dans le Grand Rabbin. Elle dit tout haut ce que beaucoup murmurent : que ces instances ne défendent plus les Juifs de France, mais servent de relais dociles du pouvoir. La lettre de Netanyahou : ce que le CRIF aurait dû écrire Quand Benjamin Netanyahou a adressé sa lettre à Emmanuel Macron pour dénoncer la flambée d’antisémitisme en France, il a pris la place qu’aurait dû occuper le CRIF. C’était au CRIF d’écrire noir sur blanc au président de la République ce que vivent les Juifs de France au quotidien : agressions, insultes, menaces, peur dans les écoles, dans la rue, dans les synagogues. C’était au CRIF de dénoncer le silence d’État et l’inaction gouvernementale. Mais il ne l’a pas fait. Parce qu’il n’en a plus la volonté, ni peut-être la liberté. Parce qu’au lieu d’être la voix de la communauté, il est devenu sa muselière. La réalité est brutale : ce que Netanyahou dit depuis Jérusalem, le CRIF n’ose plus le dire depuis Paris. Et c’est bien là le signe de sa faillite. Le CRIF, marionnette d’institutions vides De surcroît, quelle légitimité peut bien revendiquer le CRIF ? Il ne fédère réellement personne : ses 70 associations membres sont, pour beaucoup, des coquilles vides ; les grandes qui subsistent — WIZO, B’nai B’rith, AJC, KKL — sont des organisations internationales, déconnectées du terrain français. À l’inverse, le CCJF, avec ses 190 communautés locales, incarne la réalité vivante du judaïsme français. Et pourtant, c’est le CRIF que l’État choisit comme interlocuteur officiel. Une marionnette choisie parce qu’elle est docile. Le Grand Rabbin, courtisan plus que guide Et qu’en est-il du Grand Rabbin ? Là encore, illusion. Dans le judaïsme, il n’existe pas de hiérarchie religieuse: le lien est direct entre le croyant et Dieu. Le rabbin n’est qu’un sachant, reconnu par les siens. Le titre de « Grand Rabbin » est purement honorifique et ne tient que par la stature morale de celui qui l’occupe. Mais que faire lorsque ce titre, au lieu d’être un guide spirituel, devient le costume d’un courtisan attaché aux ors de la République ? Depuis le départ de Gilles Bernheim, la fonction s’est vidée de son sens. Les successeurs ont préféré séduire les présidents — d’abord Chirac, aujourd’hui Macron — plutôt que représenter les fidèles. Du CRIF aux Judenrätes : le spectre du passé Ce spectacle a un précédent historique. Sous l’Occupation, les nazis avaient imposé les Judenräte : des conseils juifs chargés de « représenter » les communautés. En réalité, ils servaient de courroies de transmission pour le pouvoir oppresseur. Beaucoup crurent bien faire, protéger, négocier ; ils sombrèrent dans la compromission, parfois dans la collaboration, et devinrent malgré eux les instruments des pires tragédies. Certes, comparer n’est pas égaliser, loin de là, (il faut raison garder), mais l’ombre est là. Le rôle imposé aujourd’hui au CRIF ressemble étrangement à celui assigné hier aux Judenrätes : faire avaler la pilule, calmer la colère, faire accepter l’inacceptable. Non pas représenter, mais canaliser. Non pas défendre, mais amortir. Comme les Judenrätes d’autrefois — souvent mus par la peur, parfois par la soumission, parfois par des intérêts moins avouables, et, on l’espère, parfois aussi en croyant bien faire — le CRIF se retrouve piégé dans une logique fatale : il croit protéger la communauté, mais il ne fait que l’étouffer. Il croit servir, mais il désarme. Il croit parler, mais il répète une voix dictée d’en haut. Le CRIF n’est plus un bouclier, il est devenu un anesthésiant Le CRIF, en acceptant de n’être plus que le relais du gouvernement, se place dans une logique similaire : celle de parler à la place des Juifs, mais avec une voix dictée d’en haut. Une nouvelle nomination, une nouvelle façade, mais la même erreur fatale : croire que l’on sert la communauté alors qu’on l’étouffe. Une ventriloquie indécente Au bout du compte, la scène est grotesque : •               Le gouvernement tient la place du ventriloque. •               Le

Le CRIF, le Grand Rabbin et l’État Lire la suite »

Un record en Israël : Une petite fille vient d’avoir son premier diplôme à l’âge de 2 ans !

Non, ce n’est pas un diplôme universitaire. L’unité de l’armée où son père est réserviste vient de lui décerner ce diplôme en ces termes:  » Chère Shoam (+ nom de famille)  Nous tenons à saluer ta contribution à la sécurité de l’État d’Israël.  Malgré ton désir ardent de voir ton Papa, le jour comme la nuit, tu fais preuve d’un comportement exemplaire en t’armant de patience et en secondant ta Maman à la maison.  Grâce à toi, ton Papa accomplit sa mission de soldat avec dévouement et responsabilité. Merci à toute la famille qui le soutient et le renforce. La division*** t’envoie un gros câlin ainsi que sa reconnaissance à toute ta famille  pour votre énorme contribution. Am Israël Hai! Respectueusement, »  Le Commandant de la brigade *** Le père de Shoam est père de 4 enfants en bas âge. Non, il n’est pas militaire de carrière, mais comme beaucoup de civils en Israël, depuis le 7 Octobre, il a déjà été enrôlé 3 mois à Gaza, est revenu à son domicile, est retourné au travail, puis a été a rappelé pour 2 mois supplémentaires à l’armée au mois de mars. Après avoir enfin réintégré la vie civile, il est de nouveau mobilisé et se trouve actuellement en mission au Liban. Qui rappelle ces enfants qui grandissent sans leurs pères? Qui rappelle ces mamans, le cœur rongé d’inquiétude, qui assument seules leurs familles, travaillent, gèrent leurs foyers, élèvent et protègent leurs enfants en les emmenant rapidement à l’abri dès que retentissent les sirènes, et cela de jour comme de nuit? Non, vous ne verrez pas les parents de Shoam participer aux manifestations qui se déroulent régulièrement à Tel Aviv ou dans d’autres endroits dans le pays. Comme la majorité des habitants, ils ont la mort dans l’âme de savoir qu’il y a encore des otages détenus à Gaza, mais ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour affronter la situation afin que de telles atrocités ne se renouvellent pas et afin de pouvoir enfin assurer aux enfants d’Israël, un avenir meilleur, un avenir de paix et de sécurité. En tant que citoyens israéliens, ils comprennent la prise de position personnelle des familles des otages qui font l’impossible pour libérer leurs proches. Mais ils sont aussi conscients du fait que l’immense responsabilité de la collectivité, incombe au gouvernement ainsi qu’à l’armée. Faut-il se plier aux exigences du Hamas et libérer les otages à tout prix? Même si le prix est de libérer une centaine de terroristes qui seront prêts à retourner sur le terrain dès demain afin de renouveler leurs ignominies? Les parents de Shoam ne sont pas un cas isolé, il y a une grande partie de la population qui est très partagée et ne descendra pas manifester dans les rues pour obtenir un accord à n’importe quel prix, étant consciente du fait que le sauvetage des uns, risque d’entrainer la condamnation des autres. C’est la raison pour laquelle la grande manifestation et la grève du 17/08/25 n’ont pas été suivies tel que les organisateurs l’espéraient. Ils pensaient pouvoir bloquer et paralyser le pays, mais le mouvement n’a pas eu l’ampleur qu’ils espéraient. L’impact a été mineur et l’activité économique en témoigne. Il y a eu une baisse de 5,1% par rapport au volume des dépenses enregistrées à ces mêmes heures le dimanche précédent, le 10 Août 2025. A la mi-journée, 32 personnes ont été interpellées pour blocages et troubles à l’ordre public. Vers 16h30, alors que les manifestants exigeaient la libération immédiate des otages détenus par le Hamas, un missile lancé par les Houthis du Yémen contre Israël, a déclenché des sirènes dans le centre d’Israël ainsi que dans la région de Jérusalem, obligeant des centaines de milliers d’Israéliens à se mettre à l’abri. Un petit rappel à tous les citoyens que pour l’ennemi, le but est d’attaquer Israël, sans aucune considération ni distinction entre les différentes appartenances politiques. Cet acharnement à affirmer ses opinions à travers des soulèvements populaires n’a jamais été fructueux pour Israël. Il y a 20 ans, lorsqu’Arik Sharon a décidé le démantèlement du Goush Katif, une grande partie de la population s’y est opposée en affirmant que c’était une grande erreur qui n’engendrerait pas la paix, mais bien au contraire… Les manifestations battaient leur plein à l’époque. Et aujourd’hui, ce qui a été considéré comme une affirmation vaine, trouve sa véracité après le 7 Octobre. Il en fut de même avec le retrait du Liban le 24 mai 2000. Un mouvement populaire mené par 4 mères de soldats, a conduit Israël à se retirer du sud Liban. Ehud Barak, qui était Premier Ministre a décidé d’un retrait unilatéral. Israël occupait alors le sud du Liban jusqu’en 2000, tout en étant confronté à une guérilla contre des milices chiites. Après le retrait d’Israël, les hostilités entre le Hezbollah (soutenu par l’Iran) et Israël ont perduré et ont conduit au conflit israélo-libanais de 2006. Une nouvelle période de conflit commence en octobre 2023, dans le contexte de la guerre à Gaza, conduisant à l’invasion israélienne du Liban en 2024. La réalité est complexe et pas toujours facile à assumer. Le peuple d’Israël a toujours aspiré à la paix et est toujours prêt à faire d’énormes concessions et sacrifices pour y arriver. Mais en tant que citoyens d’un pays sous régime démocratique, il est de notre devoir civil de faire confiance à nos dirigeants qui ont été élus à la majorité, et qui font de leur mieux pour donner le répondant adéquat à la réalité, en fonction de tous les éléments qu’ils possèdent et qui sont très souvent inconnus des citoyens.                    A l’heure actuelle, nos dirigeants sont convaincus que dans les conditions présentes, un compromis ne ferait qu’affaiblir la sécurité d’Israël. Dans ces périodes de confusion, l’enseignement du Rav Léon Askénazi – Manitou nous manque beaucoup, son analyse tellement perspicace pourrait nous aider à mieux cerner et comprendre les évènements que nous vivons… Et voilà que le commentaire de Manitou sur la Paracha que nous

Un record en Israël : Une petite fille vient d’avoir son premier diplôme à l’âge de 2 ans ! Lire la suite »

Le monde face à lui-même

Un texte sans appel de Peggy Sastre dans le Point qui met le monde face à lui même Ils ne se cachent plus. Mieux – ou pire : ils exhibent. Avec les images des otages israéliens Evyatar David (24 ans) et Rom Braslavski (21 ans), tous les deux capturés le 7 octobre 2023 au festival Nova et montrés émaciés, vidés, déshumanisés jusqu’à l’os, le Hamas brandit sa cruauté, revendique sa maîtrise de l’horreur. Et c’est précisément là que réside la relative nouveauté de la guerre qu’il mène contre Israël, de celles qui ne se gagnent plus à la kalach, à la roquette ou au drone, mais à la puissance symbolique. Dans l’ancien monde, les bourreaux camouflaient. Ou alors, s’ils exposaient, c’était pour terrifier, sidérer. Les nazis filmaient leurs autodafés et leurs victoires militaires, pas Auschwitz. Les Soviétiques triaient et truquaient leurs images comme leurs mots, avec l’obsession du grand récit patriotique. Les djihadistes, eux, sont venus casser ce pacte : ils ont documenté les égorgements, les décapitations, les prisonniers brûlés vifs dans leurs cages. Le sang n’a plus été une erreur, mais une stratégie. Le mal n’était plus le moyen, il est devenu le message.Le Hamas aura poussé cette logique jusqu’à la perfection. Mettre en scène un otage mourant, c’est une déclaration d’ascendant. Une manière de dire : « Il se meurt, sous vos yeux, et vous ne pourrez rien faire. Voyez ce que nous faisons et ce que vous ne ferez pas. » Le champ de bataille décisif n’est pas Gaza, Jérusalem ou Tel-Aviv, c’est la sphère cognitive occidentale. Ce que le Hamas veut prendre et défaire, ce n’est pas une armée, pas un pays, pas un territoire, c’est un imaginaire collectif.Précisément celui qu’il a réussi à parasiter, comme ces vers qui pourrissent le système nerveux des sauterelles et les poussent à se suicider. Car pour Evyatar David et Rom Braslavski, pas de unes, pas de cris, pas de marches. Pas d’ondes de choc. Juste le silence – ou pire, comme au 7 Octobre, la justification. Nos esprits sont aux fers. Et face à cette prise d’otage narrative, la logique de Netanyahou s’impose avec la clarté d’un miroir inversé : il n’y a plus de paix, plus de compromis – seulement la reprise de Gaza, totale, pour de bon, pas pour contenir, pour écraser. S’il faut évidemment qu’il soit désarmé, le génie maléfique du Hamas ne réside pas dans son arsenal, mais dans sa compréhension si fine et perverse de l’époque. Le Hamas est peut-être notre premier adversaire postmoderne, parfaitement conscient, savant, sachant que les récits priment sur les faits. Qu’il suffit d’insérer les bons mots-clés devenus mots d’ordre – « résistance »,« colonialisme », « apartheid », « génocide » – pour neutraliser les réflexes. Que dans une époque ivre d’émotions, pourtant si prompte à l’emballement, si sensible au moindre déraillement lexical, si facilement hystérisée par des tweets malheureux, certains êtres humains peuvent être débranchés, déprogrammés de l’humanité. C’est ce Juif à qui l’on demande pourquoi il s’intéresse tant au sort des otages israéliens et qui répond :« Parce que les Juifs sont les seuls qu’on attaque pour ce qu’ils sont et parce que nous sommes les seuls à les défendre. » Elle est là, la victoire du Hamas. Pas d’avoir tué, saccagé, violé, mais d’avoir filmé et diffusé la torture, la faim, l’humiliation – « Je suis en train de creuser ma propre tombe » – et de savoir qu’aucune alarme ne sonnera. Que les cœurs saignent à géométrie militante et que les cerveaux n’ont plus une goutte d’oxygène sous la main. Que les ONG détourneront les yeux. Que les pancartes sont toutes déjà imprimées, mais pour d’autres causes.Le Hamas est expert de cette stratégie ; cette grammaire du choc, il la parle comme si c’était sa langue maternelle. Et ses images d’otages faméliques, ces corps rendus à l’état de spectre et réactivant des traumatismes historiques évidents, ce sont autant de preuves de sa domination. Des images-tests, jetées à la face du monde pour vérifier jusqu’où il peut encaisser, tolérer, absoudre. Et le résultat ne pourrait être plus accablant. Voilà ce qu’il y a à lire dans ces vidéos. Pas la supplique, mais le triomphe. Autant d’images qui disent : « Nous avons gagné, nous avons kidnappé vos consciences, nous avons inversé vos repères, et nous pouvons tout montrer, parce que vous ne voyez plus rien. » Peggy Sastre, Le Point, édition du 14 août 2025.

Le monde face à lui-même Lire la suite »

9 Av : Iris Haïm dans un post bouleversant 

Iris Haïm dans un post bouleversant à l’occasion du 9 Av et des 20 ans de l’expulsion du Goush KatifLa mère de Yotam, z’l, otage tué par erreur par des soldats de Tsahal a écrit un message bouleversant, tirant les leçons du passé.  »Qu’est-ce que le désengagement (du Goush Katif) pour moi? Et quel est le lien avec le 9 Av », c’est par ces mots qu’Iris Haïm ouvre son post.  »Jusqu’au 7 octobre, le 9 Av était lié à  »une tête de Ticha beAv » (expression en hébreu pour désigner une personne qui a l’air triste, ndlr). C’était encore un jour où les religieux nous imposaient toutes sortes de jeûnes superflus, un deuil, la fermeture des restaurants et l’absence de programmes télévisés. Un truc qui venait contrarier la routine que je voulais tant. De la même manière, le désengagement du Goush Katif, alors que des dizaines de milliers de personnes étaient expulsées de leur maison, de leur terre, au nom de l’idéologie de l’époque, que j’ai soutenue de toutes mes forces, j’ai observé de côté, j’ai tourné le dos à ces gens », avoue Iris Haïm.  »En fait, quand j’écris ces lignes maintenant, je vois vraiment sous mes yeux des files de Juifs qui sortent de leurs maisons dans les ghettos d’Europe, cela y ressemble non? Une expulsion est une expulsion. Ils ne m’intéressaient vraiment pas, ils n’étaient pas comme moi, je n’étais intéressée que par le calme, que les soldats ne meurent pas pour rien pour défendre une poignée de colons qui avait  »envie » de s’installer dans un endroit dangereux rempli d’Arabes ». Puis elle reconnait:  »Je n’avais rien compris, je ne voyais rien. A quel point? Le 7 octobre a changé ma vision des choses. Le jour où les habitants de Nahal Oz ont été appelés  »colons », le jour où mon fils et des milliers d’autres ont été enlevés et massacrés. Il a été enlevé parce qu’il était juif. Ce jour là les pièces du puzzle se sont assemblées. Des pièces auxquelles je n’avais pas accès jusque-là. 9 Av – la destruction des deux Temples, l’exil du peuple d’Israël, dispersé pendant 2000 ans. Shoah, guerres, un Etat et à nouveau expulsion, guerre, massacre. Tout est lié ». Iris Haïm exprime pour finir un souhait:  »Si je pouvais revenir en arrière, je me tiendrais à l’entrée du Goush Katif et je prendrais dans mes bras avec amour chaque jeune, chaque enfant, et je pleurerais avec eux. Je leur dirais qu’à chaque fois surgit une idéologie qui nous touche au coeur, que je les aime et que j’ai autant mal qu’eux. J’aurais eu pitié et j’aurais exprimé mon empathie. Août 2005 ne reviendra pas tout comme le 6 octobre 2023 ne reviendra pas. Il ne nous reste qu’à nous efforcer d’aimer davantage, de ne pas haïr, car c’est cette haine qui a causé notre destruction, autrefois et apparemment aujourd’hui aussi. Lors du désengagement, tout le monde portait du orange, aujourd’hui le orange est ma couleur préférée ». La mère de Yotam, z’l, enlevé de chez lui dans le kibboutz Nahal Oz a joint à son post une photo mettant en parallèle la destruction d’une maison dans le Goush Katif et la maison incendiée de son fils après le 7 octobre:  »J’ai pris cette photo d’internet – pourquoi me rappelle-t-elle la maison brûlée de Yotam? », interroge-t-elle.

9 Av : Iris Haïm dans un post bouleversant  Lire la suite »

Retour en haut