Pessah – série 1969 (2/9)
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Selihot – Introduction Yashen al Teradam – 1986 Lire la suite »
On dit généralement que la différence entre un homme d’Etat et un gouvernant, est que l’homme d’Etat est non seulement capable d’avoir une vision, mais il est aussi capable d’imposer cette vision à son peuple, alors que le gouvernant a plutôt tendance à savoir plaire, c’est-à-dire à réussir à utiliser notre système démocratique pour se faire élire et essayer de rester au pouvoir avec les idées majoritaires dans le pays. Pour le dire plus simplement : un homme d’Etat va réussir à amener le peuple à ses idées, alors qu’un simple gouvernant va aller là où les idées du peuple vont l’emmener. La fracture, l’antagonisme abyssal et irréconciliable entre les idées majoritaires des peuples des pays européens d’un côté et leurs dirigeants de l’autre nous montre qu’aujourd’hui en Europe, il n’y a plus ni homme d’Etat ni gouvernants. Déjà au début de l’intégration européenne les difficultés pour faire admettre aux peuples, et notamment au peuple français, les avantages de l’Europe, les dirigeants ont dû rivaliser de créativité et d’ingéniosité. On se souvient des débats sur Maastricht ou François Mitterrand, que l’on peut qualifier sans prendre parti, d’homme d’Etat, a mis tout son poids pour faire pencher la balance du côté du « Oui ». Si à l’époque les choses pouvaient apparaitre comme bon enfant il semble que désormais la situation se soit particulièrement tendue, et que le divorce entre la position majoritaire des peuples et leurs gouvernants soit irréconciliable, en Europe. Le double antagonisme qui semble aujourd’hui confirmer cette tendance est d’un côté l’impossibilité des gouvernants de parvenir à convaincre leur peuple d’avancer vers une Europe plus intégrée, de l’autre le refus des gouvernants d’entendre leur propre peuple, et de tenir compte de leur avis, lorsqu’ils sont consultés. Une impression étrange nous dérange comme un système à bout de souffle qui s’enraille avant de cesser de fonctionner. Les exemples sont nombreux : Parmi eux le « Non » au référendum en France en 2005 pour une constitution européenne (aussi appelé traité de Rome II) a laissé des traces. La raison principale était la perte de la souveraineté nationale française au nom de la construction européenne. En 2008 le traité de Lisbonne qui est le texte de 2005 à peine modifié est voté par le parlement, cette fois ci, sans l’avis du peuple. Une impression étrange que l’Europe devait se réaliser coute que coute, en s’affranchissant de l’avis des peuples, a commencé à s’installer en Europe. Plus récemment l’exemple du Brexit vient confirmer cette tendance. Même si l’Angleterre a toujours été un peu à la marge dans la construction européenne, un pied en Europe et un pied en dehors, le vote Anglais en faveur du Brexit parait poser un problème majeur à une partie de l’inteligencia, à l’intérieur et à l’extérieur de l’Angleterre, qui refuse cette idée. Et la situation s’emballe et devient caricaturale, presque grotesque tant on ressent la volonté des gouvernants de s’accrocher encore à l’espoir de voir les Anglais rester dans l’union européenne d’une manière ou d’une autre. Et un vent de panique s’empare violemment d’une Europe à la dérive et prête à tout pour éviter ce désastre. Dernièrement, en Italie, l’accord politique, bancal et contre nature, entre le parti démocrate et le mouvement 5 étoiles, pour évincer Monsieur Salvini du gouvernement, risque d’aggraver un peu plus encore la fracture et l’incompréhension entre le peuple et les gouvernants Italiens. Il risque également d’avoir des conséquences désastreuses au moment des prochains votes ou le peuple Italien pourrait faire payer aux dirigeants cette volonté toujours marquée en Europe de vouloir passer en force, contre l’avis des peuples. Bien entendu il ne s’agit pas de faire l’éloge de ces dirigeants, qui ont souvent pu accéder au pouvoir, notamment, ceux cités ici, grâce à des arguments démagogiques, souvent contestables et parfois faux. Mais il s’agit de faire le constat que nos gouvernants ne sont ni capables d’influencer leur peuple sur une vision renouvelée et plus intégrée de l’Europe, mais ne sont pas plus capables d’accepter d’aller là où les idées sont majoritaires. Et la fracture se dévoile chaque jour un peu plus. Incontestablement deux forces opposées sont à l’œuvre en Europe et plus généralement dans le monde. Ces deux forces ont toujours exercées leur intensité mais selon le moment de l’histoire une l’emporte sur l’autre. La première veut continuer cette idée qui a été défendu par l’humanité depuis de très nombreuses années, qui est la recherche de l’universel. Mais si l’idée est authentique au départ, elle est fidèle au projet de la vision universelle du monde, la mise en pratique ne finit-elle pas systématiquement par aboutir à l’impérialisme, et par échouer, comme l’histoire l’a montré si souvent par le passé ? N’est-ce pas ce qui est en train d’arriver avec l’idée européenne qui semble désormais souhaiter s’imposer plus que de recueillir l’adhésion, et dont le projet se fracasse sur la difficulté de la réalité ? La seconde marque une volonté claire d’un retour aux Etats nations. Elle exprime le souhait diffus des pays de retrouver leur identité, leur manière d’être, à l’échelle de la nation, et que l’intégration européenne aurait plutôt tendance à dissoudre dans une vague identité européenne qui a encore beaucoup de mal à se définir. Et qui d’ailleurs se définit plus par l’idée de civilisation plus que par celle d’identité. S’il existe encore un peu partout dans le monde des poches de résistance à la liberté, aux droits et devoirs de l’homme pour son émancipation, cette seconde force se réveille avec vitalité dans le monde qui appelle au réveil des identités nationales, et qui se concrétisent progressivement le plus souvent grâce à un réel processus démocratique. Alors que l’Europe, qui apparait plus que jamais comme une vieille dame essoufflée, résiste à cette tendance générale, avec des procédés parfois contestables et qui poussent les peuples à la révolte, le monde en marche semble, lui, reconnaître ce nouvel ordre des choses. La première force entraine les partisans de l’intégration européenne, la seconde mobilise actuellement la majorité des peuples en Europe et dans le monde pour le retour à
L’Europe des peuples ou la Techouva des nations Lire la suite »
Vote Israël : L’incertitude domine, l’universel se dévoile Israël a voté le 17 Septembre pour élire ses députés mais aucune majorité ne semble pouvoir se dégager. La situation apparait presque bloquée. Après le dernier vote en avril qui avait abouti à une impasse, la situation est de nouveau confuse à l’issue de ce vote de septembre puisqu’aucune des deux forces politiques actuelles dans le pays n’est en mesure de pouvoir constituer un gouvernement. Après dépouillement de pratiquement tous les bulletins de vote (en dehors de celui des soldats) le Likoud de Benjamin Nétanyahou obtient 32 sièges et le parti bleu-blanc emmené par Benny Gantz 33 sièges. Aucune de ces deux forces principales du pays ne seraient en mesure de constituer, en collaborant avec leurs alliés naturels, une majorité avec au moins 61 députés à la Knesset. Ancien ministre de Nétanyahou, Avigdor Lieberman, chef du parti Beiténou obtient 9 sièges à l’assemblée. Il semble être est celui qui tient entre ses mains l’avenir de ce scrutin. Il a appelé à une coalition d’union nationale libérale. Le parti uni Arabes remporte 12 sièges et pourrait également jouer un rôle d’arbitre même si les partisans de Benny Gantz ont annoncé qu’ils ne souhaitaient pas former une coalition avec des partis qui refusent le caractère juif de l’Etat d’Israël. Au-delà des difficultés, constatée depuis toujours en Israël, pour obtenir un gouvernement susceptible de mettre en place sa propre ligne politique, et qui tiennent aussi au mode de scrutin à un tour à la proportionnelle intégrale, cette situation témoigne également des difficultés de réaliser une société dont l’un des principes fondateurs est l’universel. Israël est le pays des hébreux, c’est le pays de nos pères, Abraham, Isaac et Jacob, c’est devenu le pays des juifs qui ont eu la possibilité notamment depuis la création de l’Etat d’Israël en 1948, de venir s’installer et de retrouver la racine de leur identité qui n’est pas juive mais hébraïque grâce à la matrice d’engendrement qu’est Israël. Si le juif est cosmopolite, c’est-à-dire capable de s’intégrer dans n’importe quelle société et pouvoir en faire partie, c’est parce que l’hébreu, qui est à l’origine de son identité, lui est à l’indice de l’universel. Et c’est un fait que les juifs du monde entier sont venus depuis leur pays de naissance, depuis leur pays d’exil, depuis le pays dans lequel ils ont vécu intégrés de nombreuses années, pour s’installer en Israël, tenter de redevenir hébreux, et essayer de faire société ensemble. L’universel se dévoile pour montrer que toutes les nations du monde pouvaient parvenir à vivre ensemble en harmonie au sein d’une même société et cela, dans un premier temps, à travers leurs juifs. Mais tout cela n’est pas si simple et les clivages existent aussi dans la société Israélienne, qui reflète, en miniature, les divergences qui existent entre les différents pays du monde. Les spécificités propres à chaque manière d’être homme se dévoilent de manière plus forte et plus prégnante à l’intérieur de la société Israélienne qui est le reflet de la diversité des nations. La tentative du communautarisme, du repli autour de la communauté de laquelle on vient est très forte et explique très probablement l’éclatement du vote de ce jour de Septembre en Israël. Chaque parti semble représenter une force qui est à l’œuvre dans la société comme par exemple la Russie parait se dévoiler à l’intérieur d’Israël derrière le personnage d’Avigdor Liberman, même si cela est probablement un peu caricatural. Derrière les difficultés que traduit ce vote, une lumière apparait et semble nous donner le chemin. C’est la lumière du retour, du retour à une tentative de construction de l’unité du pays. L’appel à un gouvernement d’union national est un appel qui a régulièrement été lancé en Israël. Réussir à faire converger les différentes tendances traditionnelles qui existent dans le pays, n’est pas chose facile. Mais les difficultés de cette année à faire émerger dans le pays une force, qui serait en mesure de gouverner, et la situation de quasi blocage actuelle à l’issue du scrutin de septembre, témoignent peut être que le temps de la restauration de l’unité est en marche, que la clé véritable de cette unité est un retour aux sources traditionnelles de la morale et de la pensée hébraïque, que les hébreux se reconstituent en nation sur leur terre, afin de permettre à toutes les composantes de la société, tout en préservant la spécificité et la singularité de chacune d’entre elles, de pouvoir participer ensemble à la vie démocratique du pays. Peut être que ce refus du peuple Israéliens d’attribuer aujourd’hui à une des forces en présence une majorité absolue, pour lui permettre de gouverner le pays, sans l’avis des autres, rend compte de cette volonté de parvenir à trouver l’unité du pays pour réussir à faire converger l’ambition du projet d’Israël en tant que nation, et sa réalité au quotidien et faire éclater la dimension universelle du peuple hébreux. A quelques jours des fêtes de Roch Hachana et de Yom Kippour avec la perspective de la Techouva, ce retour que l’on devra faire sur soi même, l’idée parait en tout cas séduisante. Olivier Cohen
Election en Israël Lire la suite »
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Pessah – série 1979 (6/9) Lire la suite »
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Hanouka – série 1982 (3/3) Lire la suite »
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Pessah – série 1969 (9/9) Lire la suite »