Réflexions sur la relation à l’autre

Machiv Harouah

Un chauffeur de bus avait garé son véhicule à l’entrée d’un hôpital psychiatrique 🏨. Lorsqu’il voulut repartir, il s’aperçut, à son grand désarroi, qu’il avait un pneu crevé. Il souleva donc la voiture avec un cric, et retira les quatre boulons de la roue. C’est alors qu’ayant heurté les boulons avec la roue, ils tombèrent tous les quatre dans l’égout. Que devrait-il faire maintenant ❓ N’ayant pas la possibilité de réparer la roue, il se trouve coincé près de l’hôpital, et appeler une dépanneuse coûte cher 💰. Stress…
Un des patients de l’hôpital sortit alors, et demanda au chauffeur comment il allait. Celui-ci lui jeta un regard méprisant et lui dit : “Ça ne te concerne pas, tu ne pourras sûrement pas m’aider. Les boulons de la roue sont partis dans l’égout, et il n’y a pas grand-chose à faire maintenant”. Arrêtons-nous un moment et réfléchissons, que suggéreriez-vous de faire ? Le malade lui sourit et lui dit gentiment : “Je ne comprends pas pourquoi tu es si inquiet, il y a une solution simple à cela. Prends un boulon de chacune des trois autres roues. Ainsi, tu auras trois boulons que tu pourras fixer sur la roue de secours. Cela te suffira pour aller jusqu’à un atelier de réparation, et régler le problème”. Le chauffeur regarda cet homme avec étonnement et lui demanda : “Si tu es si intelligent, que fais-tu dans un hôpital psychiatrique ?”. L’homme lui répondit avec un sourire : “Je suis peut-être un peu fou, mais Dieu merci, je ne suis pas bête ! …”
Dans la célèbre épître de Nahmanide, il est écrit : “Et tu considéreras tout homme comme plus grand que toi”. Toute personne que tu rencontreras, ne la regardes pas de haut, avec arrogance, mais humblement et avec respect. En insistant sur “tout homme…”
Parfois, nous nous trouvons dans des situations de stress ou de désarroi. Avant tout, respirez. Réfléchissez et n’hésitez pas à en parler à quelqu’un de votre entourage. Parfois, l’aide viendra d’où vous ne l’attendiez pas . Comme toute porte, qui est fabriquée avec la clé pour l’ouvrir – ainsi pour chaque difficulté placée par Dieu devant une personne, il existe une solution. Une mauvaise approche de la vie est comme un pneu crevé. On ne peut pas avancer avec, il vaut mieux le remplacer.

D’après un texte du rav Fanger.

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