Les récits bibliques nous permettent de suivre pas à pas la sélection d’identité à l’intérieur de l’universel humain, qui aboutit à Jacob, qui est celui qui va réussir à porter le nom d’Israël. Puis viendront les descendants d’Israël, transformant son Être-Père en Être-Fils, pour entrer en tant que peuple dans le concert des nations. Parallèlement à la lignée qui engendre Jacob devenant Israël, apparaissent plusieurs identités humaines, qui constitueront les nations. Si on identifie Israël dont nous parle la Bible avec la société israélienne contemporaine, alors les identités qui, dans la Bible, entourent Israël de façon souvent antagoniste, se retrouvent aujourd’hui. Saurons-nous en tirer les enseignements éternels ?
« Le thème qu'il y a à l'échelle individuelle en dehors d'Israël constituée ou en constitution des âmes qui sont censées en faire partie, mais qui sont prisonnières du monde extérieur. Quand la délivrance arrive, si elle n'arrive pas pour eux, c'est un échec. »
« Abraham doit se débarrasser de son équation trop spécifique, de sa juiverie propre, pour rejoindre l'identité hébraïque. »
« Israël est donné à ce risque de la mise en question à cause de la contestation qui est formulée, à un certain niveau par le Satan, et à un certain niveau par Ishmael. »
« Dans le langage moderne on ne dit plus idole, on dit idéal, mais c'est la même chose. Avoir un idéal et non pas l'unité des valeurs, comme idéal, c'est avoir une idole. »
« Il y a une mutation qui s'est produit à la sortie d’Égypte. A Nissan commence le temps d’Israël alors qu'à Tichri commence le temps universel. »
« L'idolâtrie c'est vivre le déterminisme sous la forme d'une expérience religieuse. »