Vayikra

Vayikra : entre la philosophie et la Torah

19 mars 2023 Vayikra : entre la philosophie et la Torah Intervenant(s) : Ephraim Herrera Conférence Plan de la conférence Documents Les cours de Manitou Sur le même thème Voir tout dans Paracha de la semaine Donnez votre avis ou posez vos questions aux intervenants et nous vous y répondrons Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.Nom *PrénomNomE-mail *Commentaire *Votre Commentaire* Poster A voir également Actualités Vayikra : entre la philosophie et la Torah Ephraim Herrera19 mars 2023 Load More Blog Temps de guerre Rav Yossef Attoun12 mars 2024 Load More Paracha de la semaine Vayikra : entre la philosophie et la Torah Ephraim Herrera19 mars 2023 Load More Fêtes et calendrier Fêtes de Pourim 5784 : Quand l’actualité rejoint l’histoire Manitou l’Hébreu16 mars 2024

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Vayikra : l’actualité des sacrifices

«  Le Livre de Vayiqra    Le contenu du Livre de Vayiqra est d’une brûlante actualité. Le fait du retour entre nos mains du lieu où s’élevèrent nos deux premiers Temples n’arrête pas de focaliser l’attention du monde entier comme s’il n’avait pas d’autres chats à fouetter. La notion des sacrifices au Temple est particulièrement difficile à comprendre pour nous, et à plus forte raison pour le monde entier. Ce dernier, avec l’ONU comme cheval de bataille, essaye de nous convaincre sans cesse que la Montagne du Temple n’est peut-être pas le lieu saint d’Israël par excellence, que Yéroushalayim devrait être divisée et que notre territoire domanial est en sursis d’existence… pas moins !    Et les gouvernements israéliens successifs, pour ne pas faire de vague dans la politique internationale, ni de tsunami dans les consciences, ont décidé de mettre entre parenthèses notre présence sur la Montagne du Temple, cautionnant ainsi cette vulgaire opinion internationale. Mais les nations sont en commotion car, de fil en aiguille, elles découvrent qu’il y a peut-être un Dieu des Juifs qui conduit de main de maître le cours de l’Histoire, selon ce qu’en ont décrit Ses prophètes dans la Bible des Hébreux, et que cela «  »colle » » de façon tout à fait naturelle à la réalité, avec une évidence eidétique massive. Tonnerres et tremblements : les Israéliens d’aujourd’hui pourraient être les ossements desséchés ressuscités de ces mêmes Hébreux de la Bible qui étaient chez eux au royaume de Shlomo, le roi, du temps où ils sacrifiaient à leur Bon Dieu, au Temple de la Paix à Yéroushalayim ! Si les nations savaient que les sacrifices au Temple attiraient la bénédiction divine sur le monde tout entier, elles ne nous mettraient pas des bâtons dans les roues pour réussir notre projet. Elles apporteraient elles aussi leurs sacrifices à Yéroushalayim.    De plus, les nations du monde nous accusent de maintenir cette présence chez nous par la force ! Comme si les Francs venus d’un peu partout des pays barbares n’avaient pas envahi la Gaule et n’avaient pas passé au fil de l’épée tous leurs opposants pour s’installer finalement en Île de France. Comme si les Chinois, composés de cinquante-six-nationalités diverses, étaient chez eux en Chine, plusieurs fois divisée et recomposée, alors qu’ils ont conquis des territoires par une brutalité réputée et qu’ils imposent actuellement au Tibet une hégémonie autoritaire. Sans parler des Américains qui ne sont sûrement pas chez eux puisque venus récemment de partout d’Europe et d’ailleurs, dans un immense melting-pot. La population du monde entier est métissée et si on lui imposait le principe que tous les humains doivent retourner à sa contrée d’origine, cela coûterait très cher, trop cher !    Si on obligeait ces milliards d’individus de retourner chez eux, ils mettraient des dizaines d’années à revenir à leurs contrées d’origine ; des pays se videraient et d’autres regorgeraient de ressortissants ne parlant plus la même langue. Nouvelle Tour de Babel, grand bazar et anarchie, guerres ethniques et migrants belliqueux, crises d’identité. Nul ne peut s’enorgueillir de pouvoir ou de vouloir revenir à sa contrée d’origine comme nul ne peut se gausser de savoir de quelle famille anthropologique il appartenait il y a deux mille ans. Sauf les Juifs qui sont chez eux à Yéroushalayim, en Israël, et nulle part ailleurs. Nous sommes l’exception à la règle : de fait, seuls nous des Juifs sommes chez nous en Israël, quand bien même par la force dont le caractère est défensif.    Tout le reste de l’humanité n’est pas chez lui, c’est le résultat de conquêtes sanglantes, toujours en dépit de toute moralité, de vols collectifs, de rapines, de kidnappings, d’incursions militaires offensives, de déplacements contraints de population, de métissages démographiques imposés et tout le toutim, au vu et au su de tous, et personne ne pipe mot,. Tout cela au nom d’un dieu inconnu ou d’idéaux fabriqués de toutes pièces. Comme ce principe de retourner tous à sa terre d’origine est impossible à réaliser, il faut imposer aux Juifs cette idée impossible qu’ils ne sont pas chez eux chez eux, en Israël, à Yéroushalayim ! Et cela marche, chez nous, ici, en Israël, pour une frange de nos concitoyens et surtout pour nos frères hors d’Israël qui s’entêtent à végéter dans des contrées qui leur sont étrangères et suggèrent, par leur présence ailleurs que dans leur terre de prédilection, que les nations du monde ont peut-être raison…    Vient alors le Livre de Vayiqra pour montrer à toute l’humanité que l’impensable est possible : la tendance naturelle de l’homme de vouer un culte ne doit s’adresser qu’à Dieu seul, selon le principe absolu du monothéisme hébreu. Et cela ne peut se réaliser que par le truchement de l’institution des règles de la liturgie propre au culte impliqué par la Loi de Moshé, au Temple à Yéroushalayim, Shemot XXII, 19 : « Quiconque sacrifiera à une divinité sera frappé d’interdit ».   La structure du Livre de Vayiqra    L’architecture de Vayiqra se construit par dix parashot, dont la première, Vayiqra, décrit l’utilisation et l’inauguration du sanctuaire, monde où l’homme et Dieu sont présents. Ensuite, Tsav énonce l’énumération de la liturgie des sacrifices dans le Temple : le sacrifice du matin et le sacrifice du soir correspondent aux repas du Cohen Gadol, dans le Temple, repas parfaits de l’homme parfait, habillé de vêtements parfaits, dans la Maison parfaite ; Shemini, la pureté alimentaire ; Tazria’, la pureté morale, la pureté religieuse de la femme et les maladies morales des situations d’impureté ; Metsora’, la pureté et la sainteté, la pureté familiale ; A’harei Mot, la pureté morale entre l’homme et son prochain, l’universalisme de la Torah ; Qédoshim, les lois sociales et l’amour du prochain comme un autre soi-même ; Emor, la pureté des Cohanim. Pourquoi autant de lois dictées pour la pureté ? Parce que la pureté est tout ce qui est du côté de la vie (Rav Yéhouda Askénazy, Pardès 23, p. 174). Évidemment, cette liste est exhaustive et n’est qu’un condensé des développements de l’Unité du Nom de Celui qui est Dieu, qui apparaît, au fur et à mesure

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