Pessah. La Hagada, l’être père et l’être fils. – 1987 (1/2)
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Pessah – série 1979 (3/9) Lire la suite »
Célèbre est la leçon du Ramban dans son Introduction à la Torah : Les lettres de la Torah ne sont toutes que la révélation du Nom de Dieu. Dieu divulgue Son Nom avec les lettres de la Torah depuis le début, le Beth de « Béréshit », jusqu’à la fin, le Lamed de « aux yeux de tout Israël ». Cela est d’autant plus flagrant dans le Livre de Devarim, le Deutéronome, qui est la répétition générale de la Torah par Moshé, notre maître. Dans un long monologue, les évènements vécus par les enfants d’Israël et les préceptes divins sont rappelés en un ensemble cohérent. La leçon à tirer de ce temps est la révélation divine aux mondes et dans l’histoire des hommes. La joie Dans le premier verset de notre parasha apparaît un terme rare : ‘éqev, qui réclame éclaircissement, Devarim VII, 12 : « והיה עקב תשמעון Véhaya ‘éqev tishmé’oun, et ce sera, suite à votre entendement de ces lois et de votre fidélité à les accomplir, que le Seigneur, ton Dieu, sera fidèle aussi au pacte de bienveillance qu’Il a juré à tes pères ». Par la suite, de grandes bénédictions abondent chez les enfants d’Israël s’ils se donnent la peine d’accomplir, de garder et d’entendre, – dans le sens de comprendre, – tous les impératifs de Dieu prononcés par notre maître Moshé. Le mot ‘eqev veut à la fois dire ‘talon’ et, par extension, ‘à la suite de’, qui indique la fin, la finition, la finalité, la finitude. Le talon est l’extrémité terminale des membres du corps, par en bas, et à la tête, par en haut, il y a la joie ! Le commentaire Or Ha’hayim de Rabi ‘Hayim Ben ‘Attar (1696-1743), talmudiste et cabaliste originaire de la ville Salé au Maroc, dit que le mot Véhaya והיה du début du verset est une expression de joie (Béréshit Raba 43, 3), car c’est bien la joie que nous avons en tête, dans nos intentions les plus profondes, quand nous accomplissons les mitsvot. Moshé nous réclame, avec cette douceur qui sied au grand chef s’adressant à son peuple bien aimé, que tout homme ne doit atteindre la jouissance de toute chose qu’avec l’accomplissement des mitsvot, y compris dans leur intention et leur compréhension. Pour étudier, pour accomplir les actes cultuels de la Torah, la joie est la condition préalable. C’est ainsi que l’endeuillé ne peut étudier les paroles de Torah car sa peine et sa souffrance contredisent cette condition préalable de se réjouir en étudiant et en accomplissant. La révélation du Nom Or, Véhaya, le premier mot de notre parasha, est l’une des permutations du Nom du Seigneur Hashem de quatre lettres, le Tétragramme, qui représente la sephira centrale de Tiféret, elle-même récapitulant toutes les six sephirot des extrémités : ‘hessed charité, guévoura vaillance, netsa’h éternité, hod magnificence, yessod fondement et malkhout royauté. Et c’est Lui, Hashem, qui redistribue l’abondance à tous les existants par le truchement du Nom Adonaï, gouverneur exécutif et Maître de la directive divine dans l’histoire. Le Nom Hashem, libre de ses voyelles et donc imprononçable, vivifie le Nom Adonaï qui Lui, donne toute abondance divine aux créatures, avec Sa majesté, malkhout. C’est ainsi que le Nom Hashem de quatre lettres détient la capacité de se démultiplier en douze permutations pleines de quatre lettres. Mais, le Tétragramme peut aussi, par défaut ou par excès de certaines de ses lettres, se redistribuer en cinquante-quatre permutations de quatre lettres, ce qui donne deux cents seize lettres par dynamique cumulative (Rabi Moshé Cordovéro, Pardèss rimonim XXI, 11). D’autant plus que chacune des lettres de ces Noms peuvent s’écrire pleines, par exemple le Yod, la première lettre du Tétragramme, peut se développer en Yod Vav Daleth, le Hé, la deuxième lettre du Tétragramme, en Hé Alef, ou Hé Yod, le Vav, la troisième lette du Tétragramme, en Vav Alef Vav etc… D’autant plus encore que toutes ces variantes du Nom du Seigneur peuvent aussi recevoir les différentes voyelles de l’alphabet hébreu. Ce qui donne l’innombrable déclinaison des Noms du Seigneur de quatre lettres et dévoile les différentes conduites et directives par lesquelles Il dirige Son monde et dévoile Sa volonté, par l’intermédiaire du Nom Adonaï. Mais il ne s’agit que de l’une des dimensions parmi d’infinies dimensions et d’innombrables canaux par lesquels notre Seigneur, Dieu d’Avraham, Dieu d’Yits’haq et Dieu de Ya’aqov dirige et octroie Sa bénédiction (Rabi Yossef Gikatilia, Sha’arei Orah III, in fine, Leçon du Rav Yéhouda Askénazi). Cela peut donner le vertige et il faut un certain temps d’apprentissage pour découvrir l’immensité infinie de cette façon de penser, afin que chaque particularité prenne sa place dans l’ensemble de l’architecture divine. Il nous faut s’armer de patience infinie, comme il est marqué pour Yissakhar, fils de Ya’aqov, Béréshit XLIX, 15 : « Et il a livré son épaule au joug ». La Présence est parmi nous La traduction habituelle est « Si vous écoutez ces ordonnances… », ou : « Par suite de votre obéissance à ces lois et de votre fidélité à les accomplir, le Seigneur, votre Dieu sera fidèle au pacte d’Alliance qu’Il a juré à vos pères », cependant avec la leçon du Sha’arei Orah, la traduction allusive mais littérale donne : « Véhaya, notre Seigneur (sera) si vous écoutez ces ordonnances ». Autrement dit, l’abondance divine potentielle ne sera effective que si vous comprenez ces ordonnances et les ferez. Or, les Dix Commandements énoncés à l’évènement du Sinaï à la parasha Yitro, et répétés par Moshé, notre maître, à la parasha précédente Vaét’hanan en les assortissant des bénédictions dues à leur pratique, sont composés par cent soixante-douze mots et six cent vingt lettres. Les six cent vingt lettres nous renvoient aux six cent treize commandements auxquels sont ajoutées les sept mitsvot ordonnées aux Noa’hides et le chiffre cent soixante-douze nous renvoie à la valeur numérique du deuxième mot de notre parasha : עקב ‘eqev. Selon cet enseignement, la traduction allusive devient : « La Présence divine sera parmi vous, si vous écoutez les cent soixante-douze mots déployés en six cent vingt lettres des Dix Commandements, pour être fidèle au pacte d’Alliance que le Seigneur a juré
Ekev : La joie du devoir accompli Lire la suite »
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Le calendrier juif (émission de radio) (2/2) Lire la suite »
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Pessah – série 1979 (2/9) Lire la suite »
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Pessah – série 1979 (4/9) Lire la suite »
Voilà une dizaine d’années qu’Olivier Cohen découvrait la pensée du Rav Léon Yehouda Ashkenazi, plus connu sous le nom de Manitou. A la veille des célébrations pour l’année nouvelle, il revient sur les projets de “Poser la Bible sur la terre, Manitou l’Hébreu”, l’ association qu’il a lancé en 2016 pour en diffuser la pensée, vingt ans après la disparition de ce Grand Maitre de la tradition orale natif d’Oran. L’ année qui vient de s’écouler a été pour “Manitou l’Hébreu” riche de rencontres, d’échanges et de succès, les conférences sont de plus en plus de suivies.. C’est vrai et nous sommes heureux de cette dynamique. Chaque conférence mensuelle autour de personnalités très appréciées attire aujourd’hui plus d’une centaine de personnes, à partir d’un noyau de fidèles qui participent à l’aventure depuis le début. Antoine Mercier assure régulièrement la médiation, avec beaucoup de délicatesse et de précision. Les conférences se tiennent désormais à la Grande Synagogue de la Victoire qui nous accueille à notre grande joie. Nous avons voulu donner une dimension un peu plus professionnelle au projet, notamment en faisant appel à Causeur qui nous accompagne en particulier pour notre développement sur le Net. Les fidèles réagissent déjà pas mal sur le site dédié, www.manitou-lhebreu.com, dont vous préparez activement une nouvelle version pour le tout début 5779. Cette année sera aussi celle d’un voyage en Israël autour des enseignements de Manitou. En effet, nous prévoyons d’organiser ce nouveau voyage pour juin prochain, en lien étroit avec la Fondation Manitou en Israël. Nous aurons l’occasion de communiquer prochainement sur cet événement majeur. Nous l’avions fait en 2016 durant une semaine avec une quarantaine de participants venus de Paris. Le programme était assez dense, avec cours le matin, conférence le soir et visites en lien avec les cours, accompagnés par une guide, elle même élève de Manitou. Pour l’heure, c’est à la première conférence de l’année 5779 à laquelle “Manitou l’Hébreu” nous invite à participer. À revenir même, car c’est de la Techouva dont il va être question le dimanche 16 septembre dans la Grande synagogue de la Victoire, au beau milieu de cette période qui succède à Rosh Hashana et qui précède Yom Kippour. Un thème d’actualité s’il en est au regard du temps de notre calendrier ! Absolument. La date comme le thème ne doivent rien au hasard, les textes de ces dix jours qui vont de Rosh Hashana à Yom Kippour mettent l’accent sur cette notion essentielle au judaïsme, et qui nous invite à améliorer notre conduite vis à vis de soi même et vis à vis des autres. De quelle manière Manitou éclaire t-il cette notion de Retour ? Ce sera tout l’objet de la conférence. En quelques mots, il y a deux niveaux du problème : Le niveau individuel que chacun est seul à vivre et le niveau de l’insertion individuelle à l’intérieur de l’identité collective. Manitou nous apprenait à comprendre que nos textes mêlent constamment les deux niveaux, avec d’un côté la notion du repentir et de l’autre, celle du Retour sur la terre d’Israël. Nous essayerons de présenter les deux notions à l’occasion de cette première conference de l’année. Comment expliquez-vous que la pensée de Léon Ashkenazi rencontre un tel écho aujourd’hui en France, plus de deux décennies après sa disparition? Il a traversé la vie de beaucoup de gens et laissé une empreinte très forte auprès de ceux qui l’ont connu, de près ou de loin. Il a renouvelé en profondeur la pensée juive en France après la guerre, c’est un penseur de la tradition orale qui a un sens de la formule prodigieux. Mais le plus frappant est sans doute qu’il soit parvenu à faire descendre la Bible sur Terre : son enseignement passe par le respect de la conduite morale dans notre vie au quotidien. Karen Benchetrit
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