Donnez votre avis ou posez vos questions aux intervenants et nous vous y repondrons
Asher lev Mélo
07 Novembre 2022 à 14h26
Le récit du sacrifice d’Isaac est raconté en des termes beaux et émouvants. Il débute par une rencontre entre Dieu et Abraham ( Béréchit 22.1,2). Il se poursuit par la confrontation poignante entre Abraham et son fils, pleine de silences et d’interrogations ( versets 3 à 10). Puis vient l’intervention cruciale de Dieu qui éclaire l’énigme du sacrifice ( versets 11-14). Enfin, la promesse est donnée: Abraham sera une bénédiction pour toutes les nations ( verset 15-18). L’accomplissement de cette promesse commence avec l’histoire du mariage d’Isaac, relatée dans les chapitres suivants ( Béréchit 24-25.11).
Selon le premier verset de Béréchit 22, l’introduction de l’histoire, Dieu met Abraham « à l’épreuve » .Dieu s’adresse à lui par son nom : « Abraham ! » Le patriarche répond immédiatement en utilisant une expression qui apparaît trois fois dans le récit : hinneni , « je suis là ! » ( voir versets 1,7,11). Puis Dieu appelle Abraham à se mettre en route : « Va-t’en… »
( verset 2). C’est le même verbe que celui qui est utilisé la première fois qu’Abram entend l’appel de Dieu à Ur, en Chaldée : lek leka, « Va-t’en… » ( Béréchit 12.1; voir Béréchit 11.31). Ce sont les deux seules fois où cette expression inhabituelle est utilisée dans le Tanakh. Cette deuxième injonction doit donc être comprise dans le prolongement de la première. Abraham est invité à poursuivre le voyage qu’il a commencé sous le nom d’Abram, de nombreuses années auparavant. La destination de son voyage est maintenant révélée : « … au pays de Moriya […], sur l’une des montagnes. » Le nom de Moriya à une signification particulière.C’est le lieu où Salomon allait construire le temple ( 2 Chroniques 3.1;voir 1 Chroniques 21.22-30). L’appel de Dieu à Abraham à « partir » doit donc être compris dans le contexte du salut de l’humanité, comme l’indique le système sacrificiel.
Asher lev Mélo
07 Novembre 2022 à 14h26
Le récit du sacrifice d’Isaac est raconté en des termes beaux et émouvants. Il débute par une rencontre entre Dieu et Abraham ( Béréchit 22.1,2). Il se poursuit par la confrontation poignante entre Abraham et son fils, pleine de silences et d’interrogations ( versets 3 à 10). Puis vient l’intervention cruciale de Dieu qui éclaire l’énigme du sacrifice ( versets 11-14). Enfin, la promesse est donnée: Abraham sera une bénédiction pour toutes les nations ( verset 15-18). L’accomplissement de cette promesse commence avec l’histoire du mariage d’Isaac, relatée dans les chapitres suivants ( Béréchit 24-25.11).
Selon le premier verset de Béréchit 22, l’introduction de l’histoire, Dieu met Abraham « à l’épreuve » .Dieu s’adresse à lui par son nom : « Abraham ! » Le patriarche répond immédiatement en utilisant une expression qui apparaît trois fois dans le récit : hinneni , « je suis là ! » ( voir versets 1,7,11). Puis Dieu appelle Abraham à se mettre en route : « Va-t’en… »
( verset 2). C’est le même verbe que celui qui est utilisé la première fois qu’Abram entend l’appel de Dieu à Ur, en Chaldée : lek leka, « Va-t’en… » ( Béréchit 12.1; voir Béréchit 11.31). Ce sont les deux seules fois où cette expression inhabituelle est utilisée dans le Tanakh. Cette deuxième injonction doit donc être comprise dans le prolongement de la première. Abraham est invité à poursuivre le voyage qu’il a commencé sous le nom d’Abram, de nombreuses années auparavant. La destination de son voyage est maintenant révélée : « … au pays de Moriya […], sur l’une des montagnes. » Le nom de Moriya à une signification particulière.C’est le lieu où Salomon allait construire le temple ( 2 Chroniques 3.1;voir 1 Chroniques 21.22-30). L’appel de Dieu à Abraham à « partir » doit donc être compris dans le contexte du salut de l’humanité, comme l’indique le système sacrificiel.