Durée : 5,45 min
Lieu : Espace Culturel et Universitaire Juif d'Europe - Paris
« Un Tsaddik va toujours à la prière avec un parapluie. »
« Le véritable aîné c'est celui qui sait qu'il y a quelqu'un avant lui. »
« On est jugé sur la part de liberté qu'on avait dans le choix. »
« Un conditionnement ça peut se briser, pas une détermination. »
« A partir du moment où Israël existe, c'est un drame pour la conscience chrétienne. Essayer de parvenir à ce qu'Israël disparaisse sans que ce soit l'église qui l'ait fait. Alors on renforce les palestiniens. Ils habillent le drame des palestiniens de la passion de Jésus. Ce sont eux les juifs de palestine de ce temps-là. Ce sont eux qui vivent la passion du Christ. »
« Comme l'événement est arrivé d'après la loi des temps, il ne dépend pas du mérite. »
« Ce qui dépend du mérite ce n'est pas (plus) l'événement, c'est la manière dont l'événement se passe, à quel prix. »
« C'est très difficile d'être témoin de vérité. C'est le problème de la controverse entre les Hahamim (les sages). »
« Apparemment, la Torah raconte que Moïse a fait une faute, et que c'est la raison pour laquelle il n'est pas entré en terre d'Israël. »
« Chez Moïse (et Isaïe), le style de la prière c'est la supplication, qui ne se base pas sur un mérite qui donnerait des droits. »
« Quand on rencontre quelqu'un à côté de qui on sait qu'on n'est plus seul, ça c'est l'amour conjugal. Puis il y a quand on rencontre quelqu'un à côté de qui Dieu existe. »
« Ne croyez pas que Jacob a accepté la vocation d'Esau. Il l'a refusé. »
« Un Tsaddik total ne prie pas pour demander. Pour les autres oui, mais pas pour lui. »
« Sur la prière : Demander à Dieu de changer sa volonté. C'est pourquoi il y a une réticence des tsaddikim à prier. Ils ont peur. »
« Sur la prière : Il y a un certain état de fonctionnement du monde et je juge pour des raisons qui me sont propres de le modifier, donc c'est une entreprise insensée. »
« Le drame de la mystique exagérée qui se condamne à un enfer perpétuel car ils ont quand même un corps. »
« Quand le mal se déclare à vous avec son visage de mal, il n'est pas dangereux, on sait qui il est. »
« La définition fondamentale que la Torah donne de l'homme c'est qu'il est capable de parole. »
« La grâce est donnée à celui qui ne mérite pas car si il méritait on n'aurait pas à le gracier. S'il mérite ce n'est que justice de le gracier. »
« La vertu de la foi, c'est un consentement à adhérer par certitude en l'absence de preuves. »
« On ne peut pas partager l'étude. On étudie seul et après on la met en commun. »
« Dans la conduite religieuse, on demande à Dieu, et il est libre d'accepter ou pas. Alors que dans la conduite magique on commande aux forces naturelles. »