« Nous sommes créés dans l'existence en vue de mériter d'être. La finalité de la morale c'est de mériter d'avoir été créé. »
« Il y a un certain nombre d'expressions qui sont employées habituellement et qui sont erronées. Par exemple : Les 6 jours de la création, Catastrophe. C'est complètement faux. »
« La grâce est donnée à celui qui ne mérite pas car si il méritait on n'aurait pas à le gracier. S'il mérite ce n'est que justice de le gracier. »
« La vertu de la foi, c'est un consentement à adhérer par certitude en l'absence de preuves. »
« L'habitude, c'est le résultat d'un acte qui a été libre à l'origine. »
« La Torah veut parler de l'histoire humaine comme étant l'effort d'un projet à accomplir. »
« Ce n'est pas parce qu'il y a une cohérence à la manière dont les choses se sont passées que ça ne pouvait pas se passer autrement. Par exemple Caïn aurait pu ne pas tuer Abel. »
« Sur le récit de l'origine de notre histoire : il faut faire attention, parce que ça va être tellement évident que c'est comme ça que ça s'est passé, qu'on risque de penser que c'est comme cela que ça devait se passer. »
« La dignité de l'homme vient de cet effort qui consiste à s'achever dans un effort perpétuel. Il en résulte qu'il y a spirituellement une égalité absolue entre les hommes car quel que soit le niveau où l'on se trouve dans l'effort, ce n'est pas le degré de perfection que l'on juge mais l'effort. La perfection consiste donc pour l'homme dans cet effort permanent d'acquisition de la perfection. »
« Ne croyez pas que Jacob a accepté la vocation d'Esau. Il l'a refusé. »
« Les valeurs morales me contraignent, mais elles ne contraignent pas ma liberté. »
« Quelqu'un qui possède une grande chose ça lui apparaît comme une petite. Mais quelqu'un qui ne possède pas une petite chose ça lui apparaît comme une grande. »
« La vie, c'est une aventure de conquête de mérite d'être a posteriori de la naissance. »
« Nous devons faire coïncider notre identité individuelle avec l'identité du modèle qu'est Israël, et dès que les identités coïncident, alors les promesses s'accomplissent. Celui qu'il faut mériter d'être, c'est celui à qui les promesses sont faites. »
« La Torah c'est une révélation de sagesse que Dieu nous révèle, pour la vie dans le monde qu'il a créé. »
« On entre dans un monde qui a déjà commencé et où il y a des déchets d'échecs antérieurs. C'est d'abord le problème de l'insertion dans la famille, puis dans la société, puis dans le monde. »
« C'est important de percevoir qu'il y a un passé et que j'hérite du monde à un certain stade de ses tentatives. »
« On acquiert que ce à quoi on est prêt à renoncer. »
« Quelqu'un qui a été mis à l'épreuve est vacciné quand à ce comportement. Sur ce point là, c'est sa récompense, il a perdu sa liberté. »
« Qu'est-ce que je pense vraiment ? Je ne le sais que quand je le dis. »
« On croit qu'exagérer un comportement c'est une vertu. C'est le contraire, exagérer un comportement, ça l'amoindrit. »
« La rédemption de la faute du 1er homme commence avec le roi David, et la conscience messianique du peuple d'Israël, à partir du roi David, consiste à attendre celui qui réalisera la rédemption de la faute du deuxième homme.La rédemption de la faute du 1er homme commence avec le roi David, et la conscience messianique du peuple d'Israël, à partir du roi David, consiste à attendre celui qui réalisera la rédemption de la faute du deuxième homme. »
« Nous sommes une identité humaine, rangée dans l'histoire depuis le premier homme, qui rejoint le problème qu'elle a à résoudre chaque fois qu'il se pose à l'humanité. »
« Jugement dernier : On va expliquer à l'homme les attendus de son histoire. »
« Cain est défavorisé par rapport au problème moral parce qu'il n'a aucune conscience, au point de départ, qu'il a à mériter pour être. »
« Si je me relie à l'autre comme s'il n'était que mauvais, c'est de la méchanceté, mais si je me relie à l'autre comme s'il n'était que bon, c'est aussi de la méchanceté. »
« Il s'agit d'un récit qui donne à la notion du temps une importance centrale. A travers le temps il se passe quelque chose. Il y a un point de départ et un projet qui va vers un certain avenir à accomplir. »
« Il n'y a pas écrit : Ce fut soir ce fut matin jour 7. Tout se passe comme si toute l'histoire du monde de l'homme qui apparaît à la fin du sixième jour est logée dans un grand septième jour. »
« Il y a un projet de septième jour qui travaille dans l'histoire humaine. »
« Sur VAYEHI HEN : quand on dit en français, il en fut ainsi, c'est que c'est ce qu'on attendait s'est réalisé et en hébreu c'est le contraire, il n'en fut qu'ainsi, il n'y a eu qu'un comme de cela. »
« YOM EHAD jour unique. On s'attendait à ce qu'il y ait YOM RICHON, jour premier. Le jour est unique ? 1 et unique ce n'est pas exactement la même chose. »
« Lorsque l'examen a pris fin, alors on est libéré de ce risque qui fait que la liberté, c'est la liberté de fauter. »