« La situation de diaspora est le propre de l'humanité et non de la nation d'Israël. »
« Pourquoi Moïse ne devait pas entrer en terre d'Israël ? Tout ce que Moïse a touché devient indestructible, éternel. Si Moïse était entré en Israël pour construire le temple, le temple aurait été indestructible, et s'il y avait eu faute de la part du peuple, c'est le peuple qui aurait été détruit, donc pour sauver Israël Moïse ne peut pas entrer. »
« Comme l'événement est arrivé d'après la loi des temps, il ne dépend pas du mérite. »
« Ce qui dépend du mérite ce n'est pas (plus) l'événement, c'est la manière dont l'événement se passe, à quel prix. »
« Seul Moïse était capable de rendre pur le peuple d'Israël qui était impur de l'exil, mais par là même, il se condamne à ne pas entrer en Israël. »
« Imaginez : Dieu a choisi comme porte parole un homme qui bégaye, ça c'est l'humour divin. »
« A partir du moment où tout le monde savait que lorsque Moïse parle c'est Dieu qui parle, alors il pouvait parler librement. »
« Quand arrive le temps de la réalisation, les difficultés commencent. Relisez le dialogue entre Moïse et Dieu à ce propos. »
« Relisez les derniers versets de la paracha de Chemot, le début de la paracha de Vaera, et réfléchissez bien que ça c'est déjà passé ce que nous vivons, et avec les mêmes réactions. »
« L'héritage d'Abraham par le ciel est réclamé par les fils d'Esau, l'héritage par la terre est réclamé par les fils d'Ishmael, et nous il nous reste l'horizon. »
« En réalité, il ne fallait pas que Moïse entre en terre d'Israël. »
« D'après la Torah, nous sommes la réincarnation de la génération du désert. Il y a tout les personnages. »
« En réalité on ne sait pas pour quelle faute Moïse n'est pas rentré dans le pays. »
« Tamar représente dans Canaan l'antérieur le plus antérieur. »
« Si on connaît le vrai nom de quelqu'un, on connaît son identité. »
« Il y a d'abord un fléchissement de la confiance, ce n'est pas qu'on n'a plus la foi en Dieu, mais on doute d'être celui à qui il a parlé. »
« Abraham se connaît, en sortant d'Our kasdim, comme étant la fin d'un cycle de civilisation, et c'est à lui qu'est indiqué la promesse de la fécondité pour l'avenir. Alors c'est difficile à intégrer. »
« La terre d'Israël est donnée à la descendance d'Abraham qui deviendra Israël, d'où la nécessité de le confirmer. »
« C'est quand Israël démérite que la diaspora se transforme en exil. »
« C'est très différent d'être Israël et de parler depuis Israël que d'être juif en exil et de faire semblant de parler. »
« Il y a une mutation d'identité qu'Abraham doit vivre pour être capable d'être celui à qui les promesses sont faites. »
« Nous devons faire coïncider notre identité individuelle avec l'identité du modèle qu'est Israël, et dès que les identités coïncident, alors les promesses s'accomplissent. Celui qu'il faut mériter d'être, c'est celui à qui les promesses sont faites. »
« Une promesse c'est quand quelqu'un voit quelque chose au loin. Mais la connaissance c'est quand on arrive, c'est tout proche. »
« Le courage de s'engager lui donne le mérite d'obtenir. »
« Il faut comprendre pourquoi Moïse s'est cru autorisé à intervenir, et à prier, pour entrer en terre d'Israël. »
Rav Yossef ATTOUN, Machiv Harouah
Olivier Cohen
Metzora : Le sens du Shabbat hagadol
